lundi 30 mars 2015

Bilan de Quais du Polar 2015

Quais du Polar 2015 - Palais du commerce de Lyon, avant l'ouverture des portes.


La 11ème édition du festival Quais du Polar a fermé ses portes, et je guette déjà la 12ème édition...
Ce furent trois jours de folie, de rencontres formidables, d'échanges passionnants, trois jours également à faire la queue (pour les conférences, pour les dédicaces, pour manger, etc.) et porter une tonne de bouquins. Chômage oblige, mon budget était vraiment réduit cette année, mais j'ai une telle quantité de livres à la maison que j'ai quand même pu faire faire de nombreuses dédicaces.
 
Mon principal regret ? De ne pouvoir me démultiplier !! Il y a tant d'auteurs à découvrir, de conférences, d'expositions et autres manifestations aux quatre coins de la ville qu'il faut faire des choix drastiques, accepter le fait que l'on ne pourra pas assister à tout... et ça c'est dur !
 
Palais du commerce - Exposition de photographies des Pictographistes
 
Cette année, j'ai pu assister à quatre conférences vraiment très intéressantes, j'ai rencontré de nombreux écrivains, en évitant les "stars" où il fallait faire la queue longtemps pour une dédicace, et en privilégiant les écrivains plus accessibles, avec qui l'on peut faire connaissance et discuter un moment. Tous sont extrêmement sympathiques, ils se sont prêtés avec sourire - et malgré leur fatigue évidente - au jeu des photos, certains ont même proposé spontanément que l'on fasse une photo ensemble. Un grand merci à eux pour ces précieux souvenirs d'un week-end mémorable.
 
J'ai également pu, grâce au site lecteurs.com, participer à une rencontre littéraire privilégiée avec le célèbre couple d'écrivains Nicci French. Imaginez : nous sommes 7 lecteurs et blogueurs, et nous papotons avec Nicci French autour d'un petit déjeuner au Cintra, un très beau restaurant situé à coté du Palais du commerce de Lyon. Je n'ai pas fait de photos, cela me paraissait déplacé, mais la représentante de lecteurs.com en a pris quelques-unes.
 

Rencontre avec Nicci French, organisée par lecteurs.com


Pour ne pas faire un compte-rendu trop long, je vais vous raconter mon expérience du festival jour après jour, le tout largement illustré de photographies. Vous n'avez qu'à cliquer sur les liens suivants pour accéder aux articles :
 
Je terminerai ce bilan en remerciant les organisateurs de Quais du Polar et les libraires présents sur place qui nous font passer chaque année un week-end magique, avec décontraction et bonne humeur, et ce malgré une foule de plus en plus importante (plus de 70000 visiteurs d'après les organisateurs). Je reviendrai sans faute l'année prochaine !



Quais du polar 2015, jour 3 : dimanche 29 mars 2015

Après un samedi noir de monde, la journée de dimanche parait bien calme. Il faut encore faire la queue, notamment pour les conférences, mais cela reste raisonnable. Quelques auteurs sont partis avant l'heure, et beaucoup d'autres accusent des signes de fatigues évidents. Ils restent malgré tout disponibles et souriants pour les lecteurs, de vrais professionnels !


Palais du commerce : la grande librairie


La fatigue du festival se faisant sentir pour moi aussi, j'y suis allée doucement pour cette dernière journée. J'ai assisté à une conférence, faite quelques dédicaces, et je suis rentrée tôt. A cause de la pluie qui a fait son apparition en début d'après-midi, je n'ai pas pu aller rencontrer les auteurs "locaux" à l'Hôtel de ville ; c'est dommage car je tenais à voir Gilles Caillot et Gérard Coquet... ce sera pour une prochaine fois.


La conférence :
 
70 ans après, le polar et la seconde guerre mondiale - Avec Elsa Marpeau / Sophie Loubière / Christian Roux : 
En cette année commémorative, Quais du Polar a choisi d’évoquer lui aussi ce thème si présent dans le polar : la guerre de 1939-45. Sous le prisme du silence familial, du témoignage, du sort des femmes, ou encore par le biais du lyrisme musical.

Sophie Loubière - Christian Roux - Elsa Marpeau
Epuration, tondues, musique et musiciens juifs éradiqués, bataillon SS composé de jeunes musulmans des Balkans... les thèmes abordés, réels mais souvent méconnus, ont été abordés par les trois auteurs présents avec beaucoup de respect et de délicatesse. J'ai trouvé la conférence passionnante, et bien souvent émouvante.
 
 
Les rencontres / dédicaces :

J'ai eu la chance de tomber sur un creux, Leonardo Padura était présent, souriant et disponible, j'aurai eu le temps de discuter avec lui, et là je me suis maudite de ne pas parler un mot d'espagnol... et ce n'est pas mon anglais limité qui allait m'aider, surtout que je n'avais rien préparé à l'avance.






Tom Rob Smith est charmant, mais pas très bavard. Il n'y avait pourtant pas foule à son stand... En tout cas je lui ai fait dédicacer La ferme, que j'avais trouvé quasi neuf chez Emmaüs il y a deux semaines.







Comme il me restait encore un peu d'argent dans mon budget Quais du Polar, j'ai craqué pour Les temps sauvages de Ian Manook. Le roman dédicacé par Ian, tamponné par Mme Manook, je suis partie avec une superbe photo prise avec l'auteur.







Depuis vendredi, je tenais absolument à rencontrer Elizabeth George car c'est grâce à elle que j'ai découvert et aimé les romans policiers il y a plus de 20 ans déjà. C'est enfin chose faite. Je me suis mise en début de file d'attente avec une heure d'avance pour être sûre de ne pas la rater cette fois-ci, et je ne regrette rien : nous avons pu échanger quelques mots, toujours avec mon anglais niveau collège (mais bon elle a compris ce que je voulais lui dire et j'ai compris ses réponses, c'est le principal), et je suis repartie avec ma dédicace et une photo souvenir.

 
Au détour de la grande librairie, j'ai également croisé R.J. Ellory venu faire un petit coucou surprise et quelques dédicaces non prévues. Vu que j'avais dépensé mes derniers sous, je ne me suis pas trop approchée pour résister à la tentation.




Au premier étage du Palais du commerce se trouvait la librairie enfants, avec en invité spécial Géronimo Stilton. Les p'tits bouts avaient les yeux grands comme des soucoupes, c'était trop mignon !










 

dimanche 29 mars 2015

Quais du polar 2015, jour 2 : samedi 28 mars 2015

La deuxième journée de Quais du Polar a débuté merveilleusement bien pour moi, car j'ai pu participer, en petit comité, à une rencontre littéraire avec les écrivains Nicci French ( chronique). C'est en flottant sur mon petit nuage de béatitude que j'ai soudain réalisé que j'allais devoir affronter la foule du samedi !
 
Pour ceux qui ne connaissent pas Quais du Polar, il faut savoir que, pour la journée du samedi tout particulièrement, il faut s'armer de patience. Les files d'attente s'allongent en effet de partout, que ce soit pour assister aux conférences, participer aux activités proposées, faire dédicacer des ouvrages, et même rentrer dans le Palais du commerce où se trouve la grande librairie.
 
Hôtel de ville - Exemple de file d'attente pour pouvoir assister à une conférence.
 
  
Palais du commerce - Un longue file d'attente nous attendais l'après-midi pour retourner à la grande librairie
 
Palais du Commerce - © Christophe Hallez

J'ai du coup abandonné toute idée de rencontrer John Grisham et Maxime Chattam, inaccessibles pour qui ne voulait pas faire 3 heures de queue, et j'ai également renoncé à faire dédicacer mes romans par Elizabeth George, Michael Connelly et Franck Thilliez. Je me suis concentrée sur 3 auteurs, et j'ai assisté à 2 conférence. Mine de rien, cela m'a occupé de 10h30 à 18h30 !!

 
Les conférences :

Faits divers, affaires criminelles : la société à l'épreuve des faits - Avec : Didier Decoin / Stéphane Bourgoin / Michel Quint / Michaël Mention / Christophe Reydi-Gramond
De Victor Hugo à Truman Capote, le fait divers est une source d’inspiration permanente des romanciers. Rencontre avec quatre auteurs français pour lesquels le fait divers est un moyen d’explorer les failles de nos sociétés et les abîmes de la nature humaine.
 
La conférence était passionnante et dynamique, j'ai beaucoup appris sur les faits divers et sur le traitement que leur réservent les journalistes depuis 150 ans. Le premier meurtre commis par Caïn et la difficulté à cacher le corps, la "mode" des malles sanglantes, la sur-médiatisation de certains faits divers, le rôle cathartique qu'ils ont pour la société, la déshumanisation des victimes, le rôle des écrivains et l'absence de recul de certains médias... tout cela a été évoqué avec une grande culture générale et parfois beaucoup d'humour.
 
Stéphane Bourgoin - Didier Decoin - Michaël Mention - Christophe Reydi-Gramond - Michel Quint
 
Quand le polar croit aux forces de l’esprit - Avec : René Manzor / Laurent Scalese / David Khara / Franck Thilliez / Fabrice Bourland
Voix de l’au-delà, hypnose, envoûtements, vampires, apparition d’éléments surnaturels : le roman policier balance parfois entre fantastique et surnaturel pour mieux vous scotcher. Comment éclairer et écrire ces univers inconnus ?

Une conférence intéressante sur l'hybridation des genres littéraires, qui m'a surtout donné envie de découvrir les nombreux titres cités. Ma "wish-list" n'a pas fini de s'allonger...


Les rencontres / dédicaces :
 

J'ai fait dédicacer à Benjamin Whitmer l'exemplaire de Cry father que j'avais reçu dans le cadre des "Explorateurs du polar". C'est un jeune auteur qui me semble bien sympathique, en tout cas il a bien ri devant mon anglais niveau collège. Maintenant c'est sûr et certain : si j'arrive à comprendre l'anglais et à le lire, je ne sais vraiment pas le parler correctement !


 
David Khara m'avait intriguée pendant la conférence avec son thriller fantastique, je suis donc allée acheter Les vestiges de l'aube qui est sorti en poche. J'ai bien aimé discuter avec lui, il est très intéressant et amusant.



Ma plus longue attente pour une dédicace de la journée : 45 minutes pour rencontrer Patricia MacDonald. Mais cela en valait la peine. Elle m'a gentiment dédicacé mon exemplaire de J'ai épousé un inconnu, nous avons pu discuter un peu (elle parle un français tout à fait charmant), j'ai notamment appris que ce roman avait été adapté en téléfilm et qu'il devrait passer bientôt sur France2. Nous avons ensuite fait une petite photo ensemble, j'étais aux anges.
 
Pendant que je faisais la queue pour Patricia MacDonald, je me suis rendue compte que j'étais tout près de Maxime Chattam, seul un coin de table nous séparait ! D'autres se sont aperçus de la même chose car j'ai été bousculée une bonne dizaine de fois par des sans-gènes qui voulaient absolument prendre une photo...  Voici donc Maxime Chattam accompagné par Michel Montheillet, le dessinateur de la bande dessinée adaptée de sa Trilogie du mal.
 


 

Rencontre privilégiée avec Nicci French

Le site lecteurs.com, nous a fait un très beau cadeau à l'occasion du 11ème festival Quais du Polar de Lyon : 7 lecteurs ont pu participer à une rencontre littéraire privilégiée avec le célèbre couple d'écrivains Nicci French.
 
Tout a commencé jeudi (le 26 mars 2015) après-midi : en surfant sur le site lecteurs.com, j'aperçois un encart proposant aux 10 premiers lecteurs qui en font la demande la possibilité de rencontrer Nicci French. Je postule sans trop y croire, pensant que le quota devait déjà être rempli ; qu'elle n'est pas ma surprise de recevoir un mail jeudi soir m'informant que je suis sélectionnée et me donnant les détails de la rencontre. Je ne vous raconte pas comme j'ai été excitée toute la soirée !!
 
Samedi (28 mars 2015) matin donc, le rendez-vous est donné devant le restaurant Cintra à 9h. Mon amie et moi sommes en avance, nous en profitons pour papoter avec d'autres auteurs et blogueurs invités également, dont Denis des Lectures du Hibou et Leila de Leeloo s'enlivre. La représentante de lecteurs.com arrive, nous entrons alors dans le restaurant où nous rejoignent sans tarder Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci French, accompagnés de leur attachée de presse française. Les présentations se font, puis nous nous installons autour d'une grande table où nous attendent café, thé et viennoiseries tout juste sorties du four. L'ambiance est détendue et chaleureuse, je me sens tellement à l'aise que j'inaugure la salve de questions, alors que je suis de nature extrêmement timide...
La rencontre dure une bonne heure, mais personne n'a vu le temps passer. Nous avons appris beaucoup sur la méthode de travail de Nicci French, nous avons bien ri car leurs réponses - en français pour Nicci, en anglais pour Sean - sont pleines d'humour et d'anecdotes, ce fut une expérience mémorable pour moi, et je ne dois pas être la seule à partager cette impression.
Avant de nous quitter, nous faisons une photo de groupe pour immortaliser la rencontre. Je quitte Nicci French des étoiles pleins les yeux, flottant sur un petit nuage de bonheur... 
La photo souvenir
 
Je n'ai pas fait de photos, cela me paraissait déplacé, mais la représentante de lecteurs.com en a pris quelques-unes. Les photographies illustrant cet articles sont donc copyright lecteurs.com.

 
LA RENCONTRE AVEC NICCI FRENCH :


Nicci French = Sean French + Nicci Gerrard

Pour celles et ceux qui ne les connaitraient pas, Nicci French est le pseudonyme de deux journalistes et écrivains anglais, Nicci Gerrard et Sean French, qui écrivent à quatre mains des thrillers psychologiques depuis presque 20 ans. Au début, personne ne savait que Nicci French était un couple, l'information n'a été dévoilée par leur éditeur qu'en 1999.

Voici, dans le désordre, quelques-unes des informations glanées au cours de cet échange passionnant :

Nicci Gerrard et Sean French écrivent chacun de leur coté, avec un style qui leur est propre. Nicci French est considérée comme une troisième personne, elle a un style particulier dans lequel on ne reconnait le style d'aucun des deux membres du couple.

L'écriture à quatre mains n'est pas une chose facile, ni fréquente dans leur milieu. Nicci et Sean ont mis en place une méthode rigoureuse, avec des règles précises, qui leur permet d'écrire ensemble sans se disputer. Après avoir travaillé de concert sur le scénario, les personnages et autres détails du roman, ils s'isolent pour passer à la phase d'écriture. Sean écrit le premier chapitre du thriller dans le cabanon du jardin, puis l'envoie à sa femme. Nicci le réceptionne dans l'atelier où elle écrit, elle le lit et le retravaille : elle a la possibilité de le corriger, d'apporter des modifications ou même de supprimer tout ou une partie du texte. Après quoi elle rédige le chapitre 2 et l'envoie à Sean qui le lit et le retravaille selon les mêmes modalités, et ainsi de suite... Ils ont une règle très stricte : personne ne revient sur les corrections apportées. Cette méthode leur permet d'écrire ensemble sans heurts.

Mémoire piégée est le premier roman de Nicci French. A l'époque, Nicci et Sean n'ont prévenu personne qu'ils étaient en train de l'écrire, ils voulaient voir s'ils étaient capable d'écrire ensemble. Il s'agissait d'un test et ils ont été surpris que le roman soit publié.

Nicci French puise l'inspiration de ses romans dans la vie familiale, le quotidien, les secrets enfouis au plus profond de nous. D'après Sean French, "Quand on a une famille on a de quoi écrire des thrillers pour toute une vie". Le thème de prédilection de Nicci French concerne le moment où tout bascule, où une personne ordinaire perd pied dans la réalité.

La genèse de Feu de glace a eu lieu en voiture. En allant rendre visite à la mère de Nicci, le couple a repensé à leur rencontre, au fait que leur vie commune s'est mise en place très rapidement (coup de foudre, enfants, mariage). L'idée leur est alors venue d'écrire un livre sur ce sujet, avec comme base un coup de foudre - coup de folie. Ils ont alors abandonné le roman en cours d'écriture pour se lancer dans Feu de glace.

Nicci et Sean sont d'accord sur le fait qu'il ne faut pas revenir sur un roman déjà publié. Il s'agit de la représentation de leur travail à un instant précis ; l'auteur continue à évoluer, mais le roman doit rester tel qu'il a été publié. Avec l'introduction des nouvelles technologies, les romans écrits il y a vingt ans n'auraient plus de raison d'être s'ils devaient être retravaillés, les énigmes seraient résolues très rapidement et l'intrigue perdrait de son intérêt. Un roman acquiert une vie propre à partir du moment où il est lu, c'est le lecteur qui lui donne vie, il échappe alors à son créateur.

Sean French a une tendresse toute particulière pour le premier roman de Nicci French, il le considère comme "un mignon petit bébé". De son coté, Nicci Gerrard considère toujours le dernier roman, celui qui est en cours d'écriture, comme "un adolescent tyrannique" contre lequel il faut se battre jour après jour.

•  Plusieurs romans de Nicci French ont été adapté au cinéma et à la télévision. Nicci et Sean aiment voir le résultat d'une adaptation, cela les intéresse beaucoup, surtout la manière dont le scénariste s'est approprié leur histoire. Ils se sont essayés à l'adaptation sans succès, mais cela ne les intéresse pas vraiment car ils ne veulent pas réécrire leur histoire.

Cette année est la première participation de Nicci French à Quais du Polar. La première journée (vendredi) leur a beaucoup plu, ils ont apprécié de pouvoir rencontrer tous ces lecteurs venus les voir. Ils reviendront avec plaisir s'ils reçoivent une nouvelle invitation de Quais du Polar.




samedi 28 mars 2015

Quais du polar 2015, jour 1 : vendredi 27 mars 2015

J'aime bien aller à Quais du Polar le vendredi, car il y a beaucoup moins de monde que le week-end. Les auteurs sont en pleine forme, accessibles et vraiment disponibles, il y a un vaste choix sur les stands des librairies, et surtout on ne fait pas trop la queue. Le petit point négatif, c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'animations en journée le vendredi. Du coup la journée s'est résumée pour moi à une conférence et une série de rencontres / dédicaces.


Palais du commerce de Lyon - Exposition de photographies des Pictographistes

 
La conférence :

Le long du Río Putumayo - Avec : Santiago Gamboa / Diego Trelles Paz :
Cartels de la drogue, armée omniprésente, corruption endémique, violences révolutionnaires (FARC et Sentier Lumineux) : la Colombie et le Pérou ne partagent pas seulement une frontière mais également de nombreux maux. Rencontre entre deux écrivains qui placent au centre de leur œuvre l’histoire récente de leur pays, la violence, la politique mais aussi la littérature.

Une conférence passionnante où, après avoir présenté leur parcours, les deux auteurs invités ont parlé de la situation en Amérique du Sud et expliqué que la réalité de leurs pays étant "noire", la littérature devenait forcément noire elle-aussi, presque involontairement. J'ai beaucoup appris sur l'histoire de l'Argentine et du Pérou des 25-30 dernières années et relevé quelques idées de lecture intéressantes.
 
 
Les rencontres / dédicaces :
 
 
Première rencontre de la journée, Olivier Barde-Cabuçon dont j'ai dévoré le dernier roman, Humeur noire à Venise ( chronique). Nous avons beaucoup parlé de la suite des aventures du Commissaire aux morts étranges, mais aussi de ses projets actuels, comme Portrait de l'artiste avec une balle dans la tête, une pièce de théâtre dont il est l'auteur et qui sera jouée prochainement à Lyon. C'est toujours un plaisir de discuter avec cet auteur lyonnais, sympathique et passionnant.


Sophie Loubière : je suis venue lui faire dédicacer A la mesure de nos silences, que j'avais entamé dans les transports en commun en venant au festival. Nous avons ainsi pu parler un peu du roman et de son style, que j'aime beaucoup, et elle m'a conseillé deux polars. C'est une auteur que je ne connaissais pas, elle est vraiment adorable.
Entre les files d'attente et le trajet de retour en bus, j'ai pratiquement terminé A la mesure de nos silences.

Louise Penny : une auteur canadienne dont j'ai eu envie de tester l'écriture. je lui ai acheté Nature morte, le premier volume des enquêtes de l'inspecteur Armand Gamache. L'auteur est dynamique et sympathique.







Yasmina Khadra étant arrivé en avance, il n'y avait personne à son stand. Je lui ai fait dédicacer son roman policier Qu'attendent les singes. L'auteur m'a prévenue qu'il était très violent, je m'attends au pire. Ce sera l'occasion pour moi de découvrir l'Algérie contemporaine...






Diego Trelles Paz est un jeune auteur péruvien dont j'avais reçu le roman Bioy ( chronique) à lire dans le cadre des "Explorateurs du polar" organisé par lecteurs.com. Nous avons pu discuter longuement du roman, mais également de son parcours d'écrivain. Heureusement qu'il parle français car vu mon niveau d'espagnol nous ne serions pas allés bien loin. Il est vraiment adorable... ah, le charme sud-américain !



Kishwar Desai est une auteur indienne dont le thème de prédilection est la place de la femme dans la société. Ne l'ayant jamais lue j'ai acheté Témoin de la nuit, qui fut son premier roman, pour découvrir son style.







Nicolas Sure, le dessinateur - entre autres - de la bande dessinée Richard Monroe - Who killed the fantastic Mister Leeds ? Il n'y avait pas beaucoup de monde sur le stand et j'ai été attirée par le graphisme de la BD, du coup je me suis laissée tenter.







Emilio Van der Zuiden est le créateur de McQueen, une bande dessinée dont le premier volume du diptyque Trois petits singes est sorti fin 2014 ( chronique). Il est en pleine phase de réalisation du second volume, il faudra patienter jusqu'au début 2016 pour connaître la fin de l'enquête.





Pour ma première lecture de Valentin Musso, j'ai choisi Sans faille, sorti en poche récemment : une histoire qui, je le sens, va m'éloigner pour longtemps des randonnées entre amis...









Sébastien Gendron écrit des romans loufoques dont les couvertures colorées ont attiré mon regard. Ne le connaissant pas, j'ai acheté Le tri sélectif des ordures et autres cons. J'espère bien rigoler !








L'adorable couple d'auteurs anglais Nicci French m'a dédicacé Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent. Ils sont vraiment très abordables, je ne m'attendais pas à cela. Je dois les revoir samedi matin lors d'une rencontre privilégiée organisée par lecteurs.com, j'ai hâte !





Pour terminer ce vendredi, qui de mieux qu'un spécialiste ès tueurs en série ? J'entends souvent Stéphane Bourgoin, à la radio, cela m'a fait tout drôle de le rencontrer pour de vrai. Il m'a gentiment dédicacé Le livre noir des serial killers qui trainait dans ma bibliothèque depuis quelques années déjà...





Vendredi s'est achevé sans que je puisse voir Elizabeth George, Franck Thilliez ou Karine Giebel, j'ai fui les files d'attentes.... Je vais voir si j'arrive à les rencontrer sans trop attendre samedi ou dimanche !



 

vendredi 27 mars 2015

Humeur noire à Venise, d'Olivier Barde-Cabuçon

Fiche technique :

Auteur : Olivier Barde-Cabuçon
Titre : Humeur noire à Venise
Série / Volume : Commissaire aux morts étranges, volume 4
Editeur / Collection : Actes Sud / Actes noirs
Nombre de pages : 336
Date de parution : Mars 2015


Quatrième de couverture :

Des pendus qui se balancent sous les ponts de Venise comme autant de fleurs au vent, un comte que l’on a fait le pari d’assassiner dans son palazzio. Autant de raisons pour que Volnay, le commissaire aux morts étranges, quitte Paris et réponde à l’appel au secours de Chiara, son ancien amour. Il espère aussi, par ce voyage, chasser l’humeur noire de son assistant, le moine hérétique, plongé dans une profonde dépression.
Mais, dans la Venise du XVIIIe siècle qui agonise lentement en s’oubliant dans de splendides fêtes, les rencontres et les événements ruissellent d’imprévus. Une jeune fille travestie en garçon, un auteur de théâtre, un procurateur de Saint-Marc manipulateur et son énigmatique fille entament le plus sombre des bals masqués.
Entre rêve et réalité, tragédie et comédie, Volnay et le moine se retrouvent confrontés à des assassins non moins qu’à leurs démons. Avec cette quatrième enquête du commissaire aux morts étranges en forme de parenthèse vénitienne, Olivier Barde-Cabuçon délaisse le temps d’un roman le royaume de l’intrigue pour la ville des masques.


Avis :

Depuis quatre ans, les enquêtes du commissaire aux morts étranges sont devenues pour moi un rendez-vous incontournable du printemps : immersion réussie dans le XVIIIème siècle, crimes en apparence insolubles et personnages attachants que l'on voit évoluer de volumes en volumes, tout est là pour faire de cette série un must de la littérature policière historique.
 
Dans Humeur noire à Venise, le chevalier de Volnay et son assistant, le moine hérétique, quittent Paris et ses intrigues de cour pour rejoindre la belle Chiara à Venise. Le moine, englué dans une profonde dépression consécutive aux événements survenus dans le troisième volume de la série, Tuez qui vous voulez, glisse inexorablement vers la mort, au grand désespoir de Volnay qui espère que le dépaysement arrivera à le soigner. Une mort violente en chambre close, d'étranges pendus sous les ponts, mais aussi une jeune fille travestie en garçon, des amours contrariées et un retour sur les traces du passé seront nécessaires pour sortir le moine de sa torpeur, tandis que le chevalier de Volnay se démènera, au nom de la vérité, pour enquêter en pays étranger, dans une cité-état où il ne possède aucun pouvoir.
J'étais dubitative quant au fait de déplacer l'intrigue de la série à Venise le temps d'un volume, mais je dois reconnaitre que cela fonctionne très bien, je me suis régalée pendant ma lecture. Le changement de cadre permet un changement de ton, l'atmosphère ressentie à Venise est bien plus légère qu'à Paris, on pourrait presque se croire dans une pièce de commedia dell'arte s'il n'y avait pas ces meurtres à résoudre. Les références au théâtre sont d'ailleurs bien présentes dans le roman, avec notamment la présence de l'auteur Carlo Goldoni et de quelques comédiennes, ou les citations de Shakespeare qui parsèment le récit.
Le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire. Ses descriptions de la Venise du XVIIIème siècle, entre ombre et lumière, fastes et décrépitude, sont vraiment réalistes et visuelles, c'est une invitation - réussie - au voyage. Et mine de rien, on apprend beaucoup sur la ville, son histoire, son gouvernement, ses us et coutumes, etc. grâce aux informations distillées tout au long du récit. L'enquête policière est bien réalisée et ménage de nombreux rebondissements qui entretiennent le suspense. Les personnages, quant à eux, sont bien croqués et attachants, on voudrait ne pas avoir à les quitter...
 
Voici donc un très bon roman policier historique qui vous fera passer un excellent moment de lecture. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures du chevalier de Volnay et du moine, vivement le prochain volume ! 
 

Note :

8,5/10.




jeudi 26 mars 2015

Challenge / énigme "Un mot, des genres"



Voici un nouveau challenge / énigme, organisé par magiciennedoz sur le forum Livraddict. Je sens que je vais bien m'amuser !! 


Le principe :

Lire et chroniquer, sur cinq mois, cinq genres littéraires différents. Facile ? Oui, mais chaque livre choisi devra comporter dans le titre, sous-titre ou titre de la saga un mot particulier, attribué aux participants par l'organisatrice (un mot différent pour chacun(e) d'entre nous). En cas de problème, un joker permettra de prendre un synonyme !
A la fin de chaque mois, magiciennedoz nous donnera un indice en échange de notre avis sur le titre lu. A la fin du challenge les cinq indices (ou six si le joker n'est pas utilisé) nous permettront de trouver la réponse à une énigme. 


Durée :

Du 1er mai au 30 septembre 2015.


Le mot :

Le mot que m'a attribué magiciennedoz, après tirage au sort, est TERRE.


Les genres :
 
Voici ma liste de lecture prévisionnelle correspondant au mot "TERRE". Elle est susceptible d'évoluer en fonction de mes prochains achats ou des disponibilités de la médiathèque...
  • BD / manga : Zhao Golo, Entre ciel et terre
  • Bit-Lit : Vanessa Terral, Cinq pas sous terre
  • Nouvelles : Collectif, Terre des éphémères
  • Contemporain : David Vann, Dernier jour sur terre
  • Policier : Donna Leon, Mort en terre étrangère
 
 
Rendez-vous en mai pour la première chronique de lecture !!

mercredi 25 mars 2015

Bioy, de Diego Trelles Paz

Fiche technique :

Auteur : Diego Trelles Paz
Traducteur : Julien Berrée
Titre : Bioy
Editeur / Collection : Buchet Chastel / Littérature étrangère
Nombre de pages : 352
Date de parution : Mars 2015


Quatrième de couverture :

Lima, années 80. Alors que l’Etat et la guérilla du Sentier Lumineux se livrent une guerre sans merci, Elsa, une jeune militante communiste, est soumise aux viols et à la torture des militaires. Parmi eux, Bioy, jeune caporal tétanisé par ce déchaînement de violence.
Lima, années 2000. Bioy est désormais à la tête d’un des gangs les plus violents de la ville, au service des cartels de la drogue et du crime organisé. Ses anciens collègues de l’armée sont en prison ou en fuite aux Etats-Unis.
Vingt ans se sont écoulés qui ont plongé le Pérou dans l’abîme, et c’est le récit de cette chute que ce roman nous livre à travers les destins croisés de Bioy, d’Elsa, d’un flic infiltré et d’un étrange garçon assoiffé de vengeance.
Intrigue tentaculaire, récit à la chronologie chaotique qui mêle le passé au présent et emprunte à des formes aussi diverses que l’écriture cinématographique ou le blog, Bioy forme un puzzle romanesque qui déploie toutes les facettes de la violence, de l’horreur et la déchéance humaine et tente sans relâche de répondre à cette question : l’idée même de rédemption a-t-elle encore un sens ?
En plaçant la violence et la question de la banalisation du mal au cœur de son livre, Trelles Paz s’affirme comme l’une des voix latino-américaine les plus prometteuses du roman noir.
 
 
Avis :
 
J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération "Explorateurs du polar". Je remercie pour cela le site lecteurs.com ainsi que les éditions Buchet Chastel.

C'est la première fois que je lis un roman noir sud-américain, et je dois dire que Bioy ne m'a pas laissé indifférente. L'intrigue est somme tout assez classique - un jeune homme qui veut venger sa mère - mais le traitement en est vraiment original : descriptions cinématographiques, pages de blog, journal intime, confession, énumérations, témoignages ou propos décousus d'une femme ayant perdu l'esprit sont autant de moyens de rendre compte, avec plus ou moins de distanciation,  d'une histoire qui se met en place par à-coups, depuis les horreurs perpétrées en 1986 jusqu'au dramatique final de 2008.
La lecture de ce roman n'est pas facile. Je le reconnais, j'ai eu beaucoup de mal. Mais cela en valait la peine. Après un premier tiers de roman extrêmement dur, aux descriptions insoutenables -  au point que je me suis demandée si j'arriverai à le lire jusqu'au bout - le ton s'est "adouci", c'est-à-dire qu'il est resté dans les limites du supportable, du moins en ce qui me concerne. Massacres, torture, viols collectifs, rien ne nous est épargné ; le Pérou nous est présenté comme un pays gangréné par la violence et la corruption, où drogue et alcool sont omniprésents et où l'on sent bien que les traumatismes du passé sont loin d'être réglés.
Le récit est complexe, le ton employé difficile à suivre, mais les émotions sont là, bien présentes tout au long de la lecture. J'ai ressenti un grand malaise en lisant Bioy, face à ce déchaînement de violence physique et morale, mais j'ai également ressenti de la beauté dans le texte, à l'image de la citation suivante :
« Car c'est alors que tu entends ce nom sur ses lèvres, ce triste nom qui te désarme et te paralyse et te restitue l'innocence et la peur, ces quatre lettres qui ouvrent les portes closes de ta sombre mémoire et te font suffoquer de chagrin - pour cette femme enterrée, pour ce jeune homme enterré, pour ce pays enterré à côté de ses morts, pays de cadavres, montagnes de cadavres nus sous terre, cadavres oubliés, cadavres décomposés, cadavres nauséabonds, putrides, dans un état pitoyable, cadavres sans deuil, cadavres sans Dieu, cadavres perdus dans les limbes éternels des fosses communes, les uns sur les autres comme des troupeaux pestilentiels, cadavres vivants, cadavres amnésiques, cadavres errants, qui ne savent pas qu'ils sont morts [...] ».
Bioy est le premier roman traduit en français de Diego Trelles Paz. Je serai curieuse de découvrir le reste de son œuvre, si jamais elle venait à être traduite...
 
 
Note :

7,5/10.



mardi 24 mars 2015

Au plaisir du livre : livres neufs à moitié prix



Cela se passe à la Foire de Lyon, en ce moment (c'est à dire du 20 au 30 mars 2015), au stand 6A62.

Il y a énormément de livres neufs à prix cassés, pour tous les goûts et pour tous les âges. Ils proviennent pour la plupart de librairies en faillite, ce sont des livres neufs et récents, pas des invendus d'éditeurs. Romans poches et grands formats, beaux livres, bandes dessinées, albums pour enfants, mais aussi livres de cuisine, de jardinage, de loisirs créatifs... il faudrait être difficile pour repartir les mains vides !

C'est la troisième année de présence du stand Au plaisir du livre à la Foire de Lyon, j'y fais le plein de romans à chaque fois, je prends notamment beaucoup de policiers / thrillers / polars.
 

Le vendeur m'a dit  qu'il comptait revenir à la Foire de Lyon pour les prochaines années. Pour ceux qui n'habitent pas la région pas de soucis, le stand Au plaisir du livre est également présent tout au long de l'année lors de certaines foires et salons.

 
   
N'hésitez pas à y faire un tour, vous ne serez pas déçus...
 
 
 
 

dimanche 22 mars 2015

Le gang des "Explorateurs du polar"



Pour la deuxième année consécutive, le site lecteurs.com est partenaire du festival Quais du Polar, qui se déroulera à Lyon du 27 au 29 mars 2015.
Dans ce cadre, 28 lecteurs passionnés du genre ont été retenus pour jouer les critiques sur une sélection de titres récemment parus ou à paraître. Chaque "Explorateur" a cinq semaines pour lire et chroniquer les 3 ou 4 livres reçus, choisis parmi une sélection de 25 titres. Vous pourrez découvrir l'intégralité des critiques postées sur la page dédiée du site lecteurs.com.
 
J'ai reçu pour ma part 3 romans (Bioy, Cry Father et Terrible jeudi) ainsi qu'un exemplaire d'épreuves non corrigées (Pukhtu Primo). Une découverte pour ces titres, je n'ai en effet jamais rien lu de leurs auteurs, mis à part une petite nouvelle de DOA. Espérons que la découverte soit de (très) bonne qualité... Mais je pense que je n'ai pas trop de craintes à avoir ; en effet, lorsque j'avais participé aux "Explorateurs de la rentrée littéraire" en 2014 j'avais trouvé le choix de livres envoyés par lecteurs.com très bon !


Fiche technique :
 
Auteur : Diego Trelles Paz
Traducteur : Julien Berrée
Titre : Bioy
Editeur / Collection : Buchet Chastel / Littérature étrangère
Nombre de pages : 352
Date de parution : Mars 2015
 
Quatrième de couverture :
 
Lima, années 80. Alors que l’Etat et la guérilla du Sentier Lumineux se livrent une guerre sans merci, Elsa, une jeune militante communiste, est soumise aux viols et à la torture des militaires. Parmi eux, Bioy, jeune caporal tétanisé par ce déchaînement de violence.
Lima, années 2000. Bioy est désormais à la tête d’un des gangs les plus violents de la ville, au service des cartels de la drogue et du crime organisé. Ses anciens collègues de l’armée sont en prison ou en fuite aux Etats-Unis.
Vingt ans se sont écoulés qui ont plongé le Perou dans l’abîme, et c’est le récit de cette chute que ce roman nous livre à travers les destins croisés de Bioy, d’Elsa, d’un flic infiltré et d’un étrange garçon assoiffé de vengeance.
Intrigue tentaculaire, récit à la chronologie chaotique qui mêle le passé au présent et emprunte à des formes aussi diverses que l’écriture cinématographique ou le blog, Bioy forme un puzzle romanesque qui déploie toutes les facettes de la violence, de l’horreur et la déchéance humaine et tente sans relâche de répondre à cette question : l’idée même de rédemption a-t-elle encore un sens ?
En plaçant la violence et la question de la banalisation du mal au cœur de son livre, Trelles Paz s’affirme comme l’une des voix latino-américaine les plus prometteuses du roman noir.
 
Note et avis : ICI
 
 
Fiche technique :
 
Auteur : Benjamin Whitmer
Traducteur : Jacques Mailhos
Titre : Cry Father
Editeur / Collection : Gallmeister / Néonoir
Nombre de pages : 320
Date de parution : Mars 2015
 
Quatrième de couverture :
 
Depuis qu’il a perdu son fils, Patterson Wells parcourt les zones sinistrées de l’Amérique pour en déblayer les décombres. Le reste du temps, il se réfugie dans sa cabane perdue près de Denver. Là, il boit et tente d’oublier le poids des souvenirs ou la bagarre de la veille dans un bar. Mais ses rêves de sérénité vont se volatiliser lorsqu’il fera la rencontre du fils de son meilleur ami, Junior, un dealer avec un penchant certain pour la bagarre. Les deux hommes vont se prendre d’amitié l’un pour l’autre et être peu à peu entraînés dans une spirale de violence.
 
Note et avis : ICI



Fiche technique :
 
Auteur : DOA
Titre : Pukhtu Primo
Editeur / Collection : Gallimard / Série Noire
Nombre de pages : 688
Date de parution : Mars 2015
 
Résumé éditeur :
 
Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l’histoire d’un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt d’une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être d’un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu’il ne s'agisse de celle d’un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C’est une histoire de maintenant, à l’ombre du monde et pourtant terriblement dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins.
 
Note et avis : ICI


Fiche technique :

 

Auteur : Nicci French

Traducteur : Marianne Bertrand

Titre : Terrible jeudi - Le jour de l'innocence perdue
Série / Volume : Frieda Klein volume 4
Editeur / Collection : Fleuve éditions / Triller Policier
Nombre de pages : 432
Date de parution : Avril 2015
 
Quatrième de couverture :
 
Il y a vingt-trois ans, Frieda quittait Braxton sans un regard en arrière. Devenue psychothérapeute, elle pensait avoir tiré un trait définitif sur le traumatisme de sa jeunesse. Les révélations de Becky, sa nouvelle patiente, vont pourtant rouvrir en grand les portes de son passé.
Des similitudes apparaissent immédiatement, Becky est une adolescente de Braxton fragile et incomprise. Et ce n'est pas leur seul point commun : toutes deux ont perdu leur innocence trop tôt, trop vite, dans des circonstances étrangement semblables. Et si elles étaient victimes du même agresseur ? Et si d'autres jeunes filles avaient subi le même sort ?
Frieda est désormais prête à affronter la vérité que personne ne veut entendre. De retour sur les lieux du crime, elle va enfin faire la lumière sur cette terrible nuit du 11 février 1989...
 
Note et avis : ICI



28 avril 2015 : Le palmarès des "Explorateurs du Polar" est tombé, vous pouvez le consulter ICI.
Vingt-cinq romans ont donc été lus et chroniqués, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est serré ! En effet, trois titres arrivent ex aequo en deuxième position, et sept sont ex aequo sur la troisième marche du podium :
 
Première position :
Révélée de Renee Knight
Deuxième position :
Nid de vipères de Edyr Augusto
Viscères de Mo Hayde
Le dernier pape de Luis Miguel Rocha
Troisième position :
Leçons d'un tueur de Saul Black
La mer d'innocence de Kishwar Desai
Deux gouttes d'eau de Jacques Expert
Terrible jeudi ; le jour de l'innocence perdue de Nicci French
La ville des morts de Sara Gran
L'ombre de Gray Mountain de John Grisham
Bioy de Diego Trelles Paz
 
Des mentions spéciales ont également été attribuées à :
Pukhtu primo de Doa
Un agent nommé Parviz de Naïri Nahapétian
Dans son ombre de Gerald Seymour
 
Voici un classement qui me ravit, en particulier en ce qui concerne Bioy et Pukhtu primo, deux romans qui paraissent difficiles au premier abord, mais qui sont tellement forts qu'ils continuent à me hanter plusieurs semaines après leur lecture.