Fiche technique :
Auteur : Baronne Emmuska Orczy
Traducteur : Marcel Henriot-Bourgongne
Titre : Le Mouron rouge
Série / Volume : Le Mouron rouge, volume 1
Editeur / Collection : Editions de l'Archipel / Archipoche
Nombre de pages : 322
Date de parution : Janvier 2018
Quatrième de couverture :
1792. Paris est aux mains des révolutionnaires, qui vouent les aristocrates à la geôle ou à la guillotine.
Un chevalier anglais se donne pour mission de leur épargner la mort en facilitant leur évasion outre-Manche. C’est le baron Percy Blakeney, champion du travestissement et as de la rapière, qui agit sous le nom de « Mouron rouge ». Même son épouse, une actrice française expatriée, ne sait rien des manigances de son mari et de ses téméraires lieutenants.
Jusqu’au jour où son frère est enlevé, menacé d’être tué si elle ne révèle pas au Comité de salut public l’identité du comploteur… L’agent Chauvelin, patriote fanatique, est quant à lui prêt à tout pour démasquer le Mouron rouge…
Coups de théâtre, passion et trahison : aucun des ingrédients du genre ne fait défaut à ce fleuron du roman de cape et d’épée, à mi-chemin entre Dumas et Paul Féval.
Avis :
Connaissez-vous le Mouron rouge ? Ce gentilhomme anglais cache sous de faux airs de beau nigaud superficiel sa redoutable identité : ingénieux et courageux, il sauve de la guillotine les nobles français injustement condamnés à mort par les révolutionnaires sanguinaires. Héros de 9 romans anglais publiés entre 1905 et 1936 il est apparu dans de nombreuses pièces de théâtres, films et téléfilms. Le Mouron rouge a par ailleurs inspiré le personnage de Zorro / Don Diego de la Vega, plus connu à notre époque.
J'ai un avis quelque peu mitigé concernant ce roman. J'ai bien aimé l'histoire, riche en actions, complots et révélations en tous genres. J'ai bien aimé les personnages, en particulier sir Percy Blakeney / le Mouron rouge, malin, courageux et désespérément amoureux de sa femme Marguerite. J'ai bien aimé l'ambiance générale, mélange d'aventure, de roman de cape et d'épée et de romance historique...
Par contre j'ai eu du mal avec le style de l'auteur. Pompeux, daté, je n'ai vraiment pas accroché. Entre les envolées lyriques et les considérations parfois limites sur les femmes / les français / les roturiers on sent bien que c'est une noble des siècles précédents qui a écrit le roman. Les descriptions sont nombreuses, qu'il s'agisse de lieux ou de personnes : les scènes sont bien décrites, pas besoin de faire fonctionner son imagination. Les dialogues sonnent juste, leur intensité est bien retranscrite, les piques fusent et les émotions affleurent, surtout dans la seconde partie du roman. C'est d'ailleurs la partie que j'ai préférée : plus d'action, plus de rebondissements, plus de sentiments... Le roman commence doucement, trop peut être, et se termine en apothéose, si bien que l'envie de découvrir la suite des aventures du Mouron rouge est bien présente, malgré la plume de la baronne Orczy.