Fiche technique :
Auteur : Zeina Abirached
Titre : Le piano oriental
Editeur / Collection : Casterman / Albums
Nombre de pages : 212
Date de parution : Septembre 2015
Présentation éditeur :
Un récit inspiré de la vie de son ancêtre, inventeur d'un nouvel instrument de musique dans le Beyrouth des années 1960. Folle tentative pour rapprocher les traditions musicales d'Orient de d'Occident, ce piano au destin méconnu n'aura vu le jour qu'en un seul exemplaire, juste avant que la guerre civile ne s'abatte sur le Liban.
Une métaphore amusante - et touchante - de la rencontre de deux cultures, de deux mondes, qui cohabitent chez Zeina et dans son œuvre.
Avis :
J'ai eu l'immense plaisir de pouvoir lire Le piano oriental grâce à l'opération "La BD fait son festival 2016" de PriceMinister (#1Blog1BD). Un grand merci à PriceMinister et aux éditions Casterman pour cette magnifique découverte.
J'ai eu l'immense plaisir de pouvoir lire Le piano oriental grâce à l'opération "La BD fait son festival 2016" de PriceMinister (#1Blog1BD). Un grand merci à PriceMinister et aux éditions Casterman pour cette magnifique découverte.
A travers Le piano oriental, Zeina Abirached nous livre une très belle chronique familiale et nous brosse un tableau idyllique du Liban d'avant la guerre civile.
Nous y faisons la connaissance d'Abdallah Kamanja, un sympathique doux-rêveur, de sa famille et de ses amis ; nous suivons son rêve de rapprocher musiques orientales et musiques occidentales grâce au piano si particulier qu'il va inventer... Et nous découvrons en parallèle l'enfance de l'auteur, son apprentissage de la langue française et son existence d'adulte, partagée entre Paris et Beyrouth.
Cet album est un hymne à l'amour de la musique et des mots, une preuve de la réussite du métissage de deux cultures, où le meilleur de chacune est mis en avant.
Les dessins, tout en rondeur, apportent une touche de douceur aux pages exclusivement noir et blanc, comme des touches de piano. Le style est chargé, les détails foisonnent, mais l'ensemble est harmonieux, on ne ressent aucun sentiment d'oppression. Le découpage est varié et original (cases classiques, bandeaux, pleines pages, quadruple page, débordements, etc.), le plaisir de la découverte se renouvelle ainsi tout au long de la lecture. Il n'y a pas énormément de texte à lire, mais beaucoup d'onomatopées qui rendent cette bande dessinée très musicale.
Les dessins, tout en rondeur, apportent une touche de douceur aux pages exclusivement noir et blanc, comme des touches de piano. Le style est chargé, les détails foisonnent, mais l'ensemble est harmonieux, on ne ressent aucun sentiment d'oppression. Le découpage est varié et original (cases classiques, bandeaux, pleines pages, quadruple page, débordements, etc.), le plaisir de la découverte se renouvelle ainsi tout au long de la lecture. Il n'y a pas énormément de texte à lire, mais beaucoup d'onomatopées qui rendent cette bande dessinée très musicale.
J'ai adoré cet album, tant pour l'histoire et le message qu'elle véhicule que pour les illustrations et le style si particulier de Zeina Abirached. En attendant de lire les autres œuvres de l'auteur, je sais que je relierais Le piano oriental avec autant de plaisir que lors de ma première lecture. Il y a des bandes dessinées dont on ne se lasse pas... et pour moi Le piano oriental en fait partie !
Zeina Abirached montre la quadruple page où le piano oriental alterne quart de ton et musique occidentale... © LCA/Culturebox |