jeudi 31 mai 2018

Le fruit de ma colère, de Mehdy Brunet

Fiche technique :
 
Auteur : Mehdy Brunet
Titre : Le fruit de ma colère
Editeur / Collection : Taurnada éditions / Thriller
Nombre de pages : 225
Date de parution : Mars 2018
 
 
Quatrième de couverture :
 
Le jour où Ackerman vient demander de l'aide à Josey Kowalsky, le compte à rebours a déjà commencé.
Il faut faire vite, agir rapidement.
Josey n'hésite pas un seul instant à venir au secours de cet homme qui, par le passé, a su le comprendre.
Ensemble, ils vont découvrir que la colère et la vengeance peuvent prendre bien des visages.
Et s'il était déjà trop tard ?
 
 
Avis :
 
Âmes sensibles s'abstenir ! Dès les premières lignes, le ton est donné : ce thriller va être violent, trèèès violent ! Enlèvements, tortures, mutilations, exécutions, rien ne sera épargné au lecteur comme à certains personnages du roman.
 
L'idée générale du roman est excellente, je ne vais pas vous en parler pour vous laisser le plaisir de la découverte mais sachez que c'est plutôt original et bien mené. Les personnages sont crédibles, on comprend bien leurs motivations, qu'ils soient du côté des "gentils" ou des "méchants". L'alchimie entre les deux personnages principaux fonctionne bien ; ils sont apparus dans le précédent roman de Medhy Brunet, Sans raison... mais si - comme moi - vous ne l'avez pas lu cela ne pose pas de problème de compréhension, tout ce que vous devez savoir est dévoilé petit à petit dans le texte.
Le fruit de ma colère est une lecture détente riche en action et en suspense. Il y a une enquête (officieuse) difficile, des courses poursuites, des fusillades, des retournements de situation et des surprises jusqu'aux dernières lignes. En lisant ces pages, j'ai eu l'impression de regarder un bon film d'action : tout y était, rien ne manquait. L'écriture simple et visuelle de Medhy Brunet a fait mouche, je me suis régalée avec cette lecture. Mon principal regret ? Le dénouement un peu précipité, j'aurais apprécié quelques pages supplémentaires...
 
Medhy Brunet est un auteur à découvrir sans hésiter. Le fruit de ma colère est noir, violent, il renvoie à des idées et à des émotions que l'on aimerait laisser enfouies au plus profond de soi... Alors forcément, maintenant j'ai hâte de lire son premier roman, Sans raison..., dont les critiques sont majoritairement élogieuses.



lundi 28 mai 2018

Aromantic (Love) Story volume 1, par Haruka Ono

Fiche technique :
 
Auteur : Haruka Ono
Traducteur : Satoko Fujimoto
Titre : Aromantic (Love) Story
Série / Volume : Aromantic (Love) Story, volume 1
Editeur / Collection : Akata / L
Nombre de pages : 199
Date de parution : Mai 2018
 
 
Quatrième de couverture :
 
Futaba Kiryû, 32 ans, est autrice de mangas. Ce qu’elle adore par-dessus tout, c’est dessiner des shônen bien sociaux ! Le problème, c’est que ce genre ne marche plus du tout… Du coup, pour tenter de vraiment lancer sa carrière, son éditeur lui propose (impose ?) de s’essayer à un autre genre de shônen : le harem manga ! Gros hic : elle déteste ça, et surtout… elle ne s’intéresse pas du tout à l’amour. Bien malgré elle, et agacée par l’injonction sociale qui impose aux femmes d’être forcément amoureuses, elle entame l’écriture d’un shônen manga romantique. Contre toute attente, le succès est immédiat, et la voilà condamnée à continuer de dessiner une série à laquelle elle-même ne comprend rien… Pour ne rien arranger, elle se retrouve très vite prise entre deux feux : d’un côté, la touchante vénération d’un assistant de douze ans son cadet, de l’autre, la séduction flamboyante d’un scénariste d’anime quadragénaire. Une situation cauchemardesque pour cette célibataire endurcie…
 
 
Avis :

Ce premier volume du manga Aromantic (Love) Story m'a beaucoup plu. D'aspect plutôt classique, il ressemble à première vue à un shôjo manga (= manga pour jeunes filles) lambda. Il sort cependant du lot par les thèmes abordés : féminisme, pression sociale, asexualité... Des thématiques d'actualité, malheureusement peu abordées en littérature jeunesse.

Qui a dit que les femmes s'intéressaient forcément à l'amour ?
 
L'idée de départ est sympathique : une mangaka qui ne s'intéresse pas à l'amour est obligée par son éditeur de produire un manga romantique qui connait un succès fou, au point qu'une adaptation en anime est en cours. Elle découvre à cette occasion que deux hommes de son entourage semblent éprouver des sentiments pour elle (mais a-t-elle correctement interprété les signes ?) : son jeune assistant dont le coté taciturne l'effraie depuis toujours, et le scénariste de l'anime, entreprenant et agaçant en diable. Comment va-t-elle pouvoir se sortir de ce guêpier ?

Cette intrigue légère et amusante nous permet de découvrir le quotidien d'une autrice de mangas, ses méthodes de travail, ses relations avec son éditeur ou son équipe d'assistants. 
 
Elle permet également de faire passer un message fort au lecteur : il existe plusieurs genres humains comme il existe plusieurs formes de sexualité (ou de non-sexualité). Tout le monde a le droit de vivre et d'être heureux, même ceux qui ne font pas partie de la "majorité" représentative de la société. L'être humain est complexe et varié et ne devrait pas être obligé de se couler dans un moule à cause de la pression sociale. Cette idée exposée clairement et intelligemment donne à réfléchir sans que l'on ait la désagréable impression que l'auteur nous fasse la morale.
 
Les illustrations sont dans le pur style shôjo : claires, mignonnes, toutes en rondeur, avec peu de décors mais sans excès de trames. Les personnages sont très expressifs, on devine leurs émotions sans problème, du premier coup d'œil.
 
Outre les illustrations, l'humour omniprésent et les quiproquos qui s'enchaînent rendent la lecture très plaisante et le message sous-jacent facile à appréhender. J'ai hâte de lire la suite d'Aromantic (Love) Story, de voir comment l'intrigue va évoluer tout en espérant que le message fort de ce premier tome ne passera pas aux oubliettes...
 



 

Un grand merci aux éditions Akata et au site Babelio pour cette belle lecture faite dans le cadre de l'opération Masse critique. Vous pouvez lire un extrait de ce premier tome (les 47 premières pages, dans le sens japonais) sur le site d'Akata, ICI. Bonne découverte 😊



 

samedi 26 mai 2018

Dernières fleurs avant la fin du monde, de Nicolas Cartelet

Fiche technique :

Auteur : Nicolas Cartelet
Titre : Dernières fleurs avant la fin du monde
Editeur / Collection : Mü éditions / Le labo de Mü
Nombre de pages : 174
Date de parution : Mai 2018


Quatrième de couverture :

Un futur sans abeilles, étouffé dans la grisaille de gigantesques latifundia. Un futur où l’humanité se meurt, privée de descendance.
Albert, journalier agricole, répand le pollen à la main. Manon, sa compagne engagée à l’usine, sombre peu à peu dans la folie. Et dans la morosité du quotidien, une lueur, Apolline sous les cerisiers… les dernières fleurs avant la fin du monde.
Après Petit Blanc, conte cruel et onirique, Nicolas Cartelet incarne son héros Albert Villeneuve dans un futur désenchanté, où les hommes luttent contre leur impuissance.


Avis :

Parfois, quand je lis les premières pages d'un roman, je sais immédiatement qu'il va me hanter longtemps. C'est le cas de ces Dernières fleurs avant la fin du monde. Nicolas Cartelet m'a bluffée avec ce court récit nerveux et intelligent. Un coup de cœur pour cet auteur dont je découvre la plume pour la première fois.
 
Tout m'a plu dans Dernières fleurs avant la fin du monde. Le futur tel qu'il nous est décrit, à savoir un monde gris et mort, tellement proche de ce qui nous attend. Les gens ne vivent plus, ils survivent. Il n'y a plus d'art, de beauté, de rêve, juste du travail harassant pour quelques provisions qui empêchent de mourir de faim. Il n'y a plus de passé, sinon de vagues réminiscences et quelques objets en fin de vie ; il n'y a pas d'avenir non plus, pas de descendance ni de perspective d'amélioration. Les personnages, profondément humains, sont pleins de failles, de défauts et de lâchetés. Il y a parfois une pointe d'espoir, un début d'idée de révolte, une vague éclaircie dans la grisaille ambiante. L'histoire, racontée par Albert, est assez simple mais passionnante. Le style de l'auteur est vif et percutant. Les phrases claquent, la ponctuation est réduite au minimum, il n'y a pas de dialogue direct mais des images fortes et une palette d'émotions bien retranscrite. On ressent parfaitement bien l'urgence, la peur, l'épuisement, le renoncement... mais également la légèreté qui arrive parfois à percer cette ambiance pesante. Une véritable réussite, un roman qui interpelle, qui fait réfléchir et qui ne peut décidemment pas laisser indifférent !
 
A noter que le personnage d'Albert Villeneuve apparaissait dans le précédent roman de Nicolas Cartelet, Petit Blanc. Je ne l'ai pas lu et cela ne m'a pas posé de problème pour comprendre Dernières fleurs avant la fin du monde, mais sachez qu'il va se retrouver en haut de ma pile à lire sans tarder.



lundi 21 mai 2018

L'amour entre deux rives, de Marine Ienzer

Fiche technique :
 
Auteur : Marine Ienzer
Titre : L'amour entre deux rives
Editeur : Nouvelles plumes
Nombre de pages : 462
Date de parution : Février 2018
 
 
Quatrième de couverture :
 
Amy, bientôt 30 ans et une vie un peu trop routinière à son goût, quitte Paris pour la Bretagne sur un coup de tête. Elle a accepté une étrange proposition reçue par mail : rafraîchir une vieille demeure contre un salaire conséquent.
Tout juste arrivée à Benodet, elle comprend pourquoi l’offre n’a pas trouvé preneur pour l’instant : la maison est hantée par Will, un fantôme aussi séduisant qu’arrogant.
D’abord électrique, cette cohabitation évolue doucement vers une relation tendre et complice qui pousse Amy à enquêter sur le passé de Will : quel drame le retient sur Terre ?
 
 
Avis :
 
Prix de la romance 2018, L'amour entre deux rives est une magnifique histoire qui m'a émue jusqu'aux larmes. A découvrir sans hésiter en avant première chez France Loisirs et d'ici quelques semaines chez votre libraire !
 
Racontée alternativement par Amy et Will, les deux personnages principaux, l'histoire débute comme une romance classique : une rencontre plutôt explosive entre deux êtres que tout semble opposer, une cohabitation difficile qui se transforme petit à petit en amitié, puis en amour... Un amour douloureux, quasi impossible entre une personne vivante et un esprit errant.
« Elle devait rester loin de moi. Elle avait la vie devant elle, la mienne était derrière moi. J'en voulais au monde entier de l'avoir mise sur ma route cinquante ans trop tard. Si la situation avait été différente, elle aurait été la personne avec qui j'aurais eu envie de tout partager. »
Cette histoire d'amour est tellement belle que l'on a envie d'y croire et de la voir évoluer dans le bon sens, envers et contre tout. Le côté fantastique ne m'a pas dérangé du tout, la romance marche très bien et j'y ai adhéré sans problème. Cela rajoute même du piquant, un petit côté dramatique vraiment appréciable qui la rend originale.
 
Mais L'amour entre deux rives n'est pas qu'une simple romance. Il s'agit également d'un drame qui aborde des sujets difficiles tels que le deuil, la culpabilité ou le pardon, avec délicatesse et bienveillance.
 
J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages, tous plus attachants les uns que les autres. J'ai pris beaucoup de plaisir à les découvrir, à suivre leurs parcours, et j'ai eu beaucoup de mal à les quitter à la fin du roman.
 
Les chapitres sont courts et la plume de Marine Ienzer transporte facilement le lecteur dès les premières lignes. Les descriptions et les dialogues sont bien dosés, les émotions biens transcrites, il y a des rires et de l'émotion dans ces pages. J'ai terminé le roman en larmes, mais le cœur léger face à cette très belle histoire pleine d'espoir.
 
Ne passez pas à côté de ce roman, magnifique et positif. Marine Ienzer est une jeune auteure talentueuse à découvrir sans hésiter, preuve ce prix de la romance décerné par les lecteurs qui est amplement mérité.
 
 
 
 

vendredi 18 mai 2018

Mange, prie, aime : Changer de vie, on en a tous rêvé... Elle a osé, par Elizaberth Gilbert (version audio)

Fiche technique :

Auteur : Elizabeth Gilbert
Lu par : Catherine Creux
Titre : Mange, prie, aime : Changer de vie, on en a tous rêvé... Elle a osé
Editeur / Collection : Audiolib / Témoignage
Durée de lecture : 14 h 37
Date de parution : Avril 2018


Présentation éditeur :

À trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une femme ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l'angoisse, le doute, l'insatisfaction... S'ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu'elle s'est choisie !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les "douze kilos les plus heureux de sa vie", en Inde, ashram et rigueur ascétique l'aident à discipliner son esprit, en Indonésie elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur...
Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l'inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d'émotions et d'expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi... Ce roman culte a également été adapté au cinéma en 2010, avec Julia Roberts et Javier Bardem.


Avis :

Mange, prie, aime : un livre qui a séduit des millions de lecteurs à travers le monde, un film devenu culte. Et moi qui ne l'avais ni lu ni vu ! Audible m'a donné l'occasion de découvrir enfin cette histoire grâce à la version audio qui vient de sortir.
 
Mon avis est assez mitigé concernant l'histoire. J'ai bien aimé découvrir l'Italie, l'Inde et l'Indonésie avec la narratrice, j'ai appris une foule de choses très intéressantes sur l'histoire, la géographie, la nourriture, la spiritualité, les us et coutumes de ces trois pays. J'ai apprécié le développement de l'histoire, l'idée de ces rencontres qui changent la vie ou la manière de l'appréhender. J'ai aimé les conseils distillés petit à petit, comme par exemple le bien être psychologique primant sur le matériel ou la bienveillance qu'il faut avoir pour soi : il n'y a rien là de révolutionnaire, mais cela fait du bien d'entendre ces conseils encore et encore. J'ai apprécié également le ton général plutôt humoristique, le fait que la narratrice ne se prenne pas trop au sérieux et nous dévoile ses échecs autant que ses victoires. Ce que je n'ai pas aimé par contre, c'est le côté égocentrique de l'auteur, ses plaintes incessantes sur sa vie et le fait qu'elle n'assume pas ses choix. Selon elle, un divorce new-yorkais est la chose la plus difficile au monde... Je ne suis pas certaine que les vieilles femmes indiennes qui cassent des cailloux au bord des routes sous un soleil de plomb toute la journée partagent son avis, de même que les petites orphelines balinaises obligées de mendier un peu de nourriture sur les marchés... pour ne citer que deux exemple tirés de l'histoire. Elizabeth a voulu changer de vie, elle a osé, et elle a réussi. J'en suis heureuse pour elle, mais le fait d'être une américaine aisée l'a bien aidé, quoi qu'elle en dise. A moins d'être CSP+, vous aurez peu de chance de suivre son exemple, soyez-en conscients...
 
Concernant la lecture de Catherine Creux, je l'ai trouvée très bien. La voix est vive et dynamique, elle donne du punch à l'histoire et transmet bien les émotions. C'est le gros point positif de ce livre audio ! L'écoute en a été très agréable, et vu la durée de la lecture c'est vraiment un point appréciable.



mercredi 9 mai 2018

Le vase rose, par Eric Oliva

Fiche technique :

Auteur : Eric Oliva
Titre : Le vase rose
Editeur / Collection : Taurnada éditions / Thriller
Nombre de pages : 232
Date de parution : Mai 2018


Quatrième de couverture :

Et si votre pire cauchemar devenait réalité ?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.


Avis :

Une fois de plus, les éditions Taurnada m'ont fait passer un excellent moment de lecture ! Je ne connaissais pas encore l'auteur Eric Oliva et Le vase rose me l'a fait découvrir pour mon plus grand plaisir.

Le vase rose, c'est la dernière nouvelle du Petit Nicolas que lira Frédéric à son jeune fils Tao pour l'endormir. Car Tao va mourir, dans d'atroce souffrances, empoisonné par un médicament administré par son père. Un médicament que le jeune garçon avait l'habitude de prendre et que son père venait d'acheter à la pharmacie... Un temps suspecté puis innocenté, au fond du gouffre, anéanti par la douleur, les cachets et l'alcool, Frédéric ne doit son salut qu'à une seule idée : trouver qui est responsable de la mort de son enfant. Car le médicament n'a pas été empoisonné au hasard, il en est persuadé !

J'ai adoré ce roman policier du début à la fin. Dès les premières pages, l'auteur arrive à captiver le lecteur avec les petits riens de la vie quotidienne, et ce jusqu'à ce que le drame arrive. Impossible alors de lâcher le roman avant de connaitre le dénouement... Et quel dénouement, l'auteur m'a bluffée ! Tout est parfaitement maîtrisé, le lecteur va de surprises en révélations en suivant l'enquête menée par Frédéric, exaspéré par l'inertie de la gendarmerie. Et nous voilà à chercher qui est coupable en même temps que le personnage principal, échafaudant des théories au fur et à mesure des rencontres fortuites ou planifiées. Je ne dirais pas quel est le début de piste pour ne rien vous dévoiler, mais sachez que cela pourrait potentiellement arriver à tout le monde.
Les personnages sont vraiment attachants, en particulier Frédéric pour qui j'ai ressenti beaucoup d'empathie. Tous pourraient être nos voisins, nos amis. Il n'y a aucun surhomme dans cette histoire, juste des gens comme nous confrontés aux dures réalités de la vie. L'ambiance de petit bourg rural est bien retranscrite, de même que le quotidien de la brigade de gendarmerie. La lecture est agréable, facile, l'alternance entre les moments d'action, le suspense et l'introspection du personnage est très bien dosée. Bref je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Je vous recommande chaudement cette lecture si vous aimez les personnages attachants et les enquêtes bien ficelées se déroulant dans un environnement quotidien. Pour ma part Le vase rose m'a conquise, et je sais que je lirais les autres romans d'Eric Oliva sans aucune hésitation.



mardi 1 mai 2018

Planning des conférences / rencontres / dédicaces à Lyon - Mai 2018

Un mois de mai riche en jours fériés et en ponts, et par extension plus pauvre que d'habitude en rencontres littéraires. Mais il y en a quand même pour tous les goûts ! Voici donc les rencontres organisées par nos chers libraires lyonnais. Pour plus d'informations, un petit clic sur le nom de la librairie vous transportera directement sur son site officiel.
 
 
  • Antoine Laurain - Rencontre / Dédicace - Samedi 12 mai à 16h
  • Mary Dollinger - Dédicace - Jeudi 17 mai à 18h
  • Guillaume Perrier - Rencontre / Dédicace - Vendredi 25 mai à 18h
 
  • Orianne Lallemand - Dédicace - Mercredi 9 mai à 15h
  • Sophie Chabanel - Rencontre / Dédicace - Vendredi 18 mai à 17h30
  • Véronique Mougin - Rencontre / Dédicace - Samedi 26 mai à 16h
 
  • Marie Schoepfer - Dédicace - Samedi 12 mai à 14h
  • Stéphane Guillon - Rencontre / Dédicace - Samedi 12 mai à 15h
  • Yasmina Khadra - Rencontre / Dédicace - Lundi 14 mai à 17h30
  • Jean-Claude Camus - Rencontre / Dédicace - Samedi 26 mai à 15h
 
  • Fabien Olicard - Dédicace - Jeudi 31 mai à 15h
 
  • Yanick Lahens - Rencontre - Mercredi 16 mai de 19h à 21h
  • Matthew Neill Null - Rencontre - Mercredi 23 mai de 12h30 à 14h
 
  • Mariette Navarro - Rencontre / Lecture - Jeudi 3 mai à 19h
  • Li-Cam - Masterclass - Jeudi 17 mai à 19h
  • Sophie Béroud - Rencontre - Jeudi 31 mai à 19h
 
  • Philippe Claudel - Rencontre - Mardi 15 mai à 19h
 
  • Maude Mihami - Rencontre - Jeudi 17 mai à 19h
  • Julie Wolkenstein - Rencontre - Jeudi 24 mai à 19h
 
  • Alain Deneault - Rencontre - Mercredi 2 mai à 19h
  • Léah Touitou - Dédicace BD - Samedi 5 mai de 15h à 18h