Fiche technique :
Auteur : Mike Nicol
Traducteur : Estelle Roudet
Titre : La dette
Série / Volume : Vengeance, volume 1
Editeur / Collection : J'ai Lu / Policier
Nombre de pages : 600
Date de parution : Septembre 2014
Quatrième de couverture :
Le Cap. Tenus par une ancienne dette, Mace Bishop et Pylon Buso, ex-mercenaires et trafiquants d'armes reconvertis dans la sécurité, sont engagés par un malfrat pour qu'ils assurent la protection de son fils Matthew. Gérant d'une boîte de nuit, véritable plaque tournante de la drogue, Matthew est menacé par la Pagad, une association représentée par l'avocate Sheemina February, manipulatrice au passé trouble.
Si Mace et Pylon l'ont oubliée, Sheemina, elle, a une excellente mémoire. Malheureusement pour eux !
Avis :
J'ai pu lire La dette dans le cadre de l'opération Masse critique du site Babelio et du Prix SNCF du polar. Un grand merci à Babelio, la SNCF et les éditions J'ai Lu pour m'avoir fait découvrir un auteur que je vais suivre sans hésiter !
Premier volume d'une trilogie, La dette est un polar bien noir qui se déroule dans une Afrique du Sud sortie depuis peu du régime de l'apartheid. Entre 1998 et 2001, nous suivons une galerie de personnages hauts en couleur qui nous font découvrir les pires aspects du pays : pauvreté, ségrégation, violence omniprésente, trafics en tout genre, corruption endémique... Nos héros, deux anciens trafiquants d'armes reconvertis en responsables sécurité pour les riches de ce monde qui souhaitent visiter Le Cap et ses environs, sont comme des poissons dans l'eau dans cet environnement... enfin, presque ! Dorénavant chargés de famille, ils aspirent à une vie calme et rangée mais sont rattrapés par un passé qui se rappelle sans cesse à eux. J'ai beaucoup aimé les personnages de Mace Bishop et Pylon Buso, ils forment un duo sympathique et même attachant, alors qu'à la base ce n'était pas gagné pour moi vu leur profil : mis à part leur sens de l'honneur je ne pensais pas qu'il y ait quoi que ce soit de positif en eux, mais je me suis bien trompée. L'intrigue du roman tourne autour de trois affaires consécutives qui mettent en scène des personnages qui évoluent de l'une à l'autre avec, toujours présente, l'ombre inquiétante de Sheemina February : l'avocate se trouve toujours là où on ne l'attend pas, jouant un rôle aussi pervers qu'ambigüe.
J'ai pu lire La dette dans le cadre de l'opération Masse critique du site Babelio et du Prix SNCF du polar. Un grand merci à Babelio, la SNCF et les éditions J'ai Lu pour m'avoir fait découvrir un auteur que je vais suivre sans hésiter !
Premier volume d'une trilogie, La dette est un polar bien noir qui se déroule dans une Afrique du Sud sortie depuis peu du régime de l'apartheid. Entre 1998 et 2001, nous suivons une galerie de personnages hauts en couleur qui nous font découvrir les pires aspects du pays : pauvreté, ségrégation, violence omniprésente, trafics en tout genre, corruption endémique... Nos héros, deux anciens trafiquants d'armes reconvertis en responsables sécurité pour les riches de ce monde qui souhaitent visiter Le Cap et ses environs, sont comme des poissons dans l'eau dans cet environnement... enfin, presque ! Dorénavant chargés de famille, ils aspirent à une vie calme et rangée mais sont rattrapés par un passé qui se rappelle sans cesse à eux. J'ai beaucoup aimé les personnages de Mace Bishop et Pylon Buso, ils forment un duo sympathique et même attachant, alors qu'à la base ce n'était pas gagné pour moi vu leur profil : mis à part leur sens de l'honneur je ne pensais pas qu'il y ait quoi que ce soit de positif en eux, mais je me suis bien trompée. L'intrigue du roman tourne autour de trois affaires consécutives qui mettent en scène des personnages qui évoluent de l'une à l'autre avec, toujours présente, l'ombre inquiétante de Sheemina February : l'avocate se trouve toujours là où on ne l'attend pas, jouant un rôle aussi pervers qu'ambigüe.
Le style de l'auteur est nerveux et direct, souvent teinté d'humour ; Mike Nicol va droit au but, même si parfois il tente des effets de style, jouant avec les phrases et les mots : cela n'apporte pas grand chose de plus au roman, mais ce n'est pas désagréable à lire. Les dialogues sonnent juste, les descriptions sont minimalistes, il y a juste ce qu'il faut pour mettre le lecteur dans l'ambiance. Il y a beaucoup d'action et le suspense est bien entretenu. Les détails concernant Sheemina February sont distillés au compte goutte et la révélation finale est à la fois suffisante pour satisfaire la curiosité du lecteur et assez mystérieuse pour donner envie de lire la suite de la trilogie. Cela tombe bien, le deuxième volume, Killer Country, est déjà sorti en France...