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mardi 26 juin 2018

Alexandre : l'intrépide Dumas, par Bertrand Puard

Fiche technique :
 
Auteur : Bertrand Puard
Titre : Alexandre : l'intrépide Dumas
Editeur / Collection : Hachette / Enfants/Ados
Nombre de pages : 208
Date de parution : Mai 2018
Public concerné : à partir de 9 ans
 
 
Quatrième de couverture :
 
A onze ans, l'intrépide Alexandre rêve de devenir un écrivain célèbre. Mais pour le moment, il s'agit plus d'action que de réflexion : la boutique dans laquelle travaille Aglaé, la jeune fille qu'il aime en secret, a été saccagée, et un de leurs amis a disparu...
« Enfin un peu d'aventure et de danger ! » se dit celui qui deviendra plus tard le grand Alexandre Dumas.
Le voilà embarqué dans une enquête haletante, bien décidé à montrer à tous sa bravoure !
 
 
Avis :
 
Quand j'ai eu l'opportunité de découvrir la jeunesse de l'un de mes auteurs favoris de manière romancée et divertissante, j'ai sauté sur l'occasion. Merci au site Babelio ainsi qu'aux éditions Hachette pour cette chouette lecture faite dans le cadre de l'opération Masse critique.
 
Alexandre, 11 ans, orphelin de père, en bute au racisme de ses condisciples, n'a pas la vie facile. Les Cosaques menacent d'envahir la ville, sa mère souhaite l'envoyer au séminaire et sa seule amie, Aglaé, 14 ans, ne sait rien de l'amour qu'il lui voue. Heureusement, son imagination est sans limites ; il couche sur papier des histoires palpitantes, des aventures telles qu'il aimerait en vivre. Alors quand le mystère croise son chemin, il fonce sans hésiter et entraîne avec lui Aglaé dans une succession d'aventures que les mèneront sur les routes de France et pourraient bien changer le cours de leurs existences...
 
Bien qu'il soit destiné à un public jeunesse, j'ai vraiment apprécié cette lecture. Le texte se lit facilement sans être simpliste, les chapitres sont courts, rehaussés de vignettes, et quelques dessins noir et blanc pleine page illustrent des moments clés de l'intrigue. Les personnages sont bien campés et attachants, surtout les deux jeunes héros Alexandre et Aglaé : honnêtes, débrouillards et courageux, ils n'ont que faire des préjugés. Il y a beaucoup d'action, des combats et des courses poursuites, mais également une chasse au trésor, des disparitions inquiétantes et des personnages mystérieux, le tout sur fond de vengeance et de secret de famille. Les thèmes abordés en filigrane sont intéressants : monoparentalité, place des femmes dans la société, éveil aux premiers émois amoureux, difficulté à trouver sa voie... Les aventures vécues par les deux enfants sont palpitantes et dangereuses (sans que le texte ne soit violent) et l'on y reconnaît immédiatement les grands classiques d'Alexandre Dumas, comme les Trois mousquetaires ou Le comte de Monte-Cristo. Cette histoire plaira à coup sûr aux enfants à partir de 9 ans, qu'ils soient filles ou garçons, pour peu qu'ils aiment l'aventure et l'évasion.
 
A noter qu'Alexandre : l'intrépide Dumas est le premier roman d'une série qui se propose d'explorer la jeunesse de quelques grands romanciers de langue française, de leur rendre hommage ainsi qu'à leurs œuvres. L'auteur Bertrand Puard espère ainsi donner envie au lecteur de découvrir les œuvres originales de ces grands hommes. Je trouve ce premier opus réussi dans la mesure où il ne se contente pas d'être un agréable roman d'aventures. Il donne envie d'aller plus loin, d'approfondir le sujet. Le second roman de la série, Emile : l'intraitable Zola sortira en librairie fin août 2018.



lundi 30 avril 2018

Le Mouron rouge, par Emmuska Orczy

Fiche technique :

Auteur : Baronne Emmuska Orczy
Traducteur : Marcel Henriot-Bourgongne
Titre : Le Mouron rouge
Série / Volume : Le Mouron rouge, volume 1
Editeur / Collection : Editions de l'Archipel / Archipoche
Nombre de pages : 322
Date de parution : Janvier 2018


Quatrième de couverture :

1792. Paris est aux mains des révolutionnaires, qui vouent les aristocrates à la geôle ou à la guillotine.
Un chevalier anglais se donne pour mission de leur épargner la mort en facilitant leur évasion outre-Manche. C’est le baron Percy Blakeney, champion du travestissement et as de la rapière, qui agit sous le nom de « Mouron rouge ». Même son épouse, une actrice française expatriée, ne sait rien des manigances de son mari et de ses téméraires lieutenants.
Jusqu’au jour où son frère est enlevé, menacé d’être tué si elle ne révèle pas au Comité de salut public l’identité du comploteur… L’agent Chauvelin, patriote fanatique, est quant à lui prêt à tout pour démasquer le Mouron rouge…
Coups de théâtre, passion et trahison : aucun des ingrédients du genre ne fait défaut à ce fleuron du roman de cape et d’épée, à mi-chemin entre Dumas et Paul Féval.


Avis :

Connaissez-vous le Mouron rouge ? Ce gentilhomme anglais cache sous de faux airs de beau nigaud superficiel sa redoutable identité : ingénieux et courageux, il sauve de la guillotine les nobles français injustement condamnés à mort par les révolutionnaires sanguinaires. Héros de 9 romans anglais publiés entre 1905 et 1936 il est apparu dans de nombreuses pièces de théâtres, films et téléfilms. Le Mouron rouge a par ailleurs inspiré le personnage de Zorro / Don Diego de la Vega, plus connu à notre époque.
 
J'ai un avis quelque peu mitigé concernant ce roman. J'ai bien aimé l'histoire, riche en actions, complots et révélations en tous genres. J'ai bien aimé les personnages, en particulier sir Percy Blakeney / le Mouron rouge, malin, courageux et désespérément amoureux de sa femme Marguerite. J'ai bien aimé l'ambiance générale, mélange d'aventure, de roman de cape et d'épée et de romance historique...
Par contre j'ai eu du mal avec le style de l'auteur. Pompeux, daté, je n'ai vraiment pas accroché. Entre les envolées lyriques et les considérations parfois limites sur les femmes / les français / les roturiers on sent bien que c'est une noble des siècles précédents qui a écrit le roman. Les descriptions sont nombreuses, qu'il s'agisse de lieux ou de personnes : les scènes sont bien décrites, pas besoin de faire fonctionner son imagination. Les dialogues sonnent juste, leur intensité est bien retranscrite, les piques fusent et les émotions affleurent, surtout dans la seconde partie du roman. C'est d'ailleurs la partie que j'ai préférée : plus d'action, plus de rebondissements, plus de sentiments... Le roman commence doucement, trop peut être, et se termine en apothéose, si bien que l'envie de découvrir la suite des aventures du Mouron rouge est bien présente, malgré la plume de la baronne Orczy.
 
 
 
 

lundi 15 janvier 2018

Zykë : l'aventure, par Thierry Poncet

Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Poncet
Titre : Zykë, l'aventure
Editeur / Collection : Taurnada éditions / Roman
Nombre de pages : 360
Date de parution : Octobre 2017
 
 
Quatrième de couverture :
 
Au fond d'un PMU de la rue du Faubourg-Saint-Martin, je tends le texte d'une de mes nouvelles à l'aventurier de la mine d'or. Il lit les premières lignes et déclare : « C'est toi » comme il cracherait deux écorces de graines de tournesol. Il aurait pu dire : « Je viens de décider de t'emmener avec moi, aussi ton destin va-t-il basculer dans les minutes qui suivent, tu vas connaître le monde entier, les grandes ivresses, le sexe, l'amour et le danger, et tu vas devenir écrivain d'une manière que tu n'aurais jamais imaginé. » Mais non. Juste : « C'est toi. »
 
L'incroyable odyssée autour du monde, au sommet du succès littéraire et au cœur de l'amitié de deux hommes que tout oppose. Un récit trépidant et truculent, dur et drôle, invraisemblable et vrai : inlâchable.
 
 
Avis :
 
Quel parcours incroyable que celui de Thierry Poncet ! Modeste écrivain débutant, vivotant sans le sous à Paris, sa rencontre avec l'aventurier Cizia Zykë va changer sa vie pour toujours. 
« Mon nouveau patron est un aventurier.
Un vrai, un comme-dans-les-films mais en vrai, qui passe sa vie à sillonner le globe en quête d'actions grandioses, d'emmerdes invraisemblables et d'émotions fortes.
»
Engagé par l'aventurier en tant que secrétaire pour l'aider à rédiger ses romans, Thierry Poncet va vivre à ses côtés pendant vingt-cinq ans, multipliant les voyages et les rencontres, faisant l'expérience de l'aventure, la vraie avec un grand A !
Entre consommations de drogues et tournées de prostituées, embrouilles et coups fourrés, l'écriture sera intense, rapide et d'une grande efficacité. A eux deux, ils vont redonner pour un temps leurs lettres de noblesse aux romans populaires. 
 
Je connaissais Thierry Poncet par sa série de romans d'aventure Haig, publiée également chez Taurnada éditions, que j'aime beaucoup. Avec Zykë, l'aventure, Thierry Poncet m'a scotchée. Il y a tout dans ce roman : de l'aventure, de l'action, de la trahison, de la violence et du sexe, mais également de l'amour et de l'humour, de l'amitié et de la loyauté, des paysages somptueux et des dangers innombrables. L'histoire est passionnante et le style si particulier de Thierry Poncet, percutant, mêlant jeux de mots et séries d'adjectifs, se lit avec beaucoup de plaisir. Le langage est souvent cru, c'est politiquement incorrect, mais qu'est-ce que cela fait du bien !! C'est une lecture jouissive qui nous plonge dans les années 1980 à la suite de deux hommes que rien n'arrête... Je me suis régalée avec cette lecture. J'ai découvert deux personnages incroyables mais biens réels, dignes des meilleurs romans d'aventure. J'ai découvert le dessous des cartes avec eux, et tout cela m'a donné une forte envie de lire les romans qu'ils ont écrit pendant toutes ces années.



 

mercredi 14 décembre 2016

Le sang des sirènes, de Thierry Poncet

Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Poncet
Titre : Le sang des sirènes
Série / Volume : Haig, volume 3
Editeur / Collection : Taurnada éditions / Aventures
Nombre de pages : 174
Date de parution : Octobre 2016
 
 
Quatrième de couverture :
 
Je ne suis guère qu'un gosse parti pour l'aventure.
Quand les douaniers marocains me laissent franchir leur barrière, je me dis que j'ai du bol.
Quand le salopard en cavale monte à mon bord, je crois lui offrir sa chance.
Quand la ferme isolée apparaît dans nos phares, je pense que la bonne fortune nous a trouvé un refuge.
Je me trompe sur toute la ligne.
Un gamin, c'est fait pour se gourer.
Et apprendre...
 
 
Avis :
 
Troisième volume des aventures de Haig, Le sang des sirènes est en fait sa première expérience d'aventurier, quand il débarque seul au Maroc à l'âge de 16 ans (et demi, il y tient !). Ce roman peut se lire indépendamment des autres volumes de la série, comme les deux autres titres d'ailleurs (Le Secret des Monts Rouges  et Les Guerriers perdus). Et comme les deux autres titres, j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, certes moins dépaysante, mais tout aussi passionnante.

Le sang des sirènes s'apparente plus selon moi à un huis-clos éprouvant qu'à un roman d'aventures, bien qu'il tienne lieu de rite de passage pour Haig. Entre mauvaises rencontres, violence omniprésente, espoirs et désillusions, le passage à l'âge adulte se fera dans la douleur pour notre jeune héros. Cloîtré dans une misérable ferme isolée de tout, entre une famille mutique et étrange (une veuve, sa jeune - et sublime - fille et son fils taciturne) et un compagnon de route aussi imprévisible que dangereux, Haig doit composer sans cesse avec les uns et les autres pour espérer s'en sortir sans dommages.
J'ai aimé retrouver Haig, découvrir enfin son passé et notamment son enfance, voir comment tout a commencé... si vous n'avez pas lu les autres romans qui lui sont consacrés pas de soucis, à mon avis vous tomberez sous son charme canaille assez rapidement, d'autant plus que son jeune âge lui donne une certaine fragilité qui ne peut que le rendre sympathique.
L'atmosphère oppressante du huis-clos est très bien rendue, j'en ai eu des frissons tout au long de la lecture. Quant au style de l'auteur, c'est un mélange harmonieux d'action, d'humour décalé et de découvertes. Les chapitres sont courts, les phrases claquent, parfois réduites à un seul mot, le rythme de lecture est rapide car les évènements s'enchainent sans temps morts. Une lecture détente parfaite pour voyager et frissonner sans prise de tête !

Et maintenant, je laisse les derniers mots à un Haig changé par ce rite initiatique, un Haig que l'on retrouvera bientôt (je l'espère !) dans sa quatrième aventure : L'île coupée du monde :
Désormais, je serai de ces hommes qui bâtissent des royaumes et se font botter le cul, mènent des révolutions et sont jetés en geôle, forcent les putains et savent se mourir d'amour, jouissent à en hurler de leurs victoires et se délectent de l'amertume de leurs échecs.
Je serai de ces hommes qui arpentent la terre, libres et vivants.



 

mardi 22 novembre 2016

Sally Jones : la grande aventure, de Jakob Wegelius

Fiche technique :

Auteur : Jakob Wegelius
Traducteurs : Agneta Ségol et Marianne Ségol-Samoy
Titre : Sally Jones : la grande aventure
Série / Volume : Sally Jones, préquelle
Editeur / Collection : Editions Thierry Magnier / Jeunesse
Nombre de pages : 112
Date de parution : Octobre 2016
Public concerné : dès 6 ans
 

Quatrième de couverture :

Voici l'histoire d'une gorille pas comme les autres.
Une histoire de tour du monde fabuleux, de cambriolages mystérieux et de magiciens crapuleux...
Une histoire de voyages, de rencontres et d'amitiés, à travers des océans déchaînés.
Voici l'histoire de Sally Jones.


Avis :

Sally Jones : la grande aventure est la préquelle du roman Sally Jones paru aux éditions Thierry Magnier en juin dernier. Que vous ayez lu ou non le roman, cela ne vous empêchera pas d'apprécier cet album qui va vous faire découvrir les premières années d'une courageuse gorille.

Née par une sombre nuit de tempête dans la forêt équatoriale africaine, Sally Jones a connu de grands malheurs dans sa vie, et ce dès son plus jeune âge. Enlevée à sa famille tout bébé, elle va faire de nombreuses rencontres et parcourir le monde, pour le pire comme pour le meilleur. La grande aventure n'est pas un sous-titre usurpé, il correspond parfaitement à la vie que va connaître la jeune gorille : cambrioleuse, artiste de cirque, chauffeur, secrétaire, cuisinière, mécanicienne... Sally a appris et exercé de nombreuses activités tout en faisant le tour du monde.
 
Les thèmes abordés dans cet album sont durs, ce qui est plutôt étrange pour un titre jeunesse que l'éditeur conseille à partir de 6 ans : abandon, séparation, abus, tromperie, maltraitance, captivité, dépression... la vie de Sally Jones n'est vraiment pas rose, mais elle arrive à s'en sortir grâce aux différentes rencontres qu'elle va faire. Bonnes ou mauvaises, chacune lui apprendra quelque chose et la laissera moins démunie face à la vie. Personnellement j'ai bien aimé l'histoire et ce qu'elle véhicule, mais je n'ai pas osé la faire lire à mes petites nièces, je pense que je vais attendre qu'elles soient un peu plus grandes pour ne pas les perturber. L'intrigue est riche en rebondissements, les relations humaines sont réalistes et le personnage de Sally est vraiment très attachant. Il en résulte un album/roman d'aventure émouvant qui fait voyager, découvrir... et pleurer. Mais rassurez-vous, tout finit bien... logique vu qu'il s'agit d'une préquelle !

L'album se lit d'une traite, rapidement et plutôt facilement. Chaque page est composée d'un court texte inséré dans une illustration : les plus jeunes pourront ainsi admirer les images pendant qu'on leur fera la lecture, tandis que les lecteurs plus aguerris pourront lire le texte tout en plongeant dans les illustrations. J'ai trouvé les couleurs un peu ternes, mais elles sont à l'image du texte qui n'est pas très gai, elles rendent bien compte de l'ambiance ancienne, mélancolique et parfois désespérée qui se dégage de l'histoire.

Merci aux éditions Thierry Magnier et au site Babelio pour m'avoir fait découvrir Sally Jones : la grande aventure dans le cadre de l'opération Masse critique.



mardi 2 août 2016

Les Guerriers perdus, de Thierry Poncet

Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Poncet
Titre : Les Guerriers perdus
Série / Volume : Haig, volume 2
Editeur : Taurnada éditions
Nombre de pages : 242
Date de parution : Août 2016
 
 
Quatrième de couverture :
 
La belle Vanda nous l'avait mis profond.
Elle avait fait exploser la mine d'or, mis le feu à notre campement et s'était enfuie avec l'argent. Le grand Carlo nous a fait promettre de la retrouver et de nous venger.
Tous les sept, on a juré.
Et je vais vous dire un truc : on n'aurait pas dû. Parce que des États-Unis à l'Afrique, des Balkans au Mexique, il nous a coûté salement cher, le serment !...
 
 
Avis :
 
Second roman mettant en scène l'aventurier Haig, Les Guerriers perdus peut se lire indépendamment du premier opus, Le Secret des Monts Rouges. Comme pour le premier volume, l'histoire est indépendante et complète : vous pouvez donc lire ces romans dans l'ordre, dans le désordre, ou juste l'un ou l'autre... encore que si vous êtes comme moi, vous ne pourrez vous arrêter à une seule aventure !
 
Les Guerriers perdus, c'est un roman d'aventures 100 % divertissant et dépaysant ! On y trouve des hommes d'honneur et des sales traitres, une femme fatale (dans tous les sens du terme), un serment à honorer, des combats à mener, des amis à venger... J'ai vraiment aimé ce mélange d'action et d'aventures aux quatre coins du globe, la découverte de l'Albanie post-dictature, le personnage de Haig, qui reste sympathique et attachant malgré tout ce qu'il peut faire. Les chapitres courts, les rebondissements multiples et l'action non stop induisent un rythme de lecture rapide. Avec son intrigue efficace, son écriture percutante et son d'humour décalé, ce roman est parfait pour se détendre.
 
Un grand merci aux éditions Taurnada pour ce service de presse qui m'a fait passer un très bon moment de lecture. Je deviens accro aux aventures de Haig, j'espère que Thierry Poncet a dans l'idée de continuer cette série... Après tout, qui de mieux placé qu'un écrivain-aventurier pour raconter des histoires d'aventurier ?
 
 
 
 

dimanche 31 juillet 2016

Dionysos le conquérant, de Louise Roullier

Fiche technique :
 
Auteur : Louise Roullier
Titre : Dionysos le conquérant
Editeur : Netscripteurs éditions
Nombre de pages : 263
Date de parution : Avril 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Vous imaginiez le dieu du vin comme un gaillard ventru, au nez rougeaud et au rire gras ?
Vous aviez tort. Dionysos, dieu de l’ivresse, est avant tout un héros conquérant.
Conquérant de l’Inde : Pour obtenir son permis de séjour dans l’Olympe et sur ordre des dieux, Dionysos doit civiliser les barbares Indiens, à l’Orient du monde, qui refusent de sacrifier aux Olympiens – en plus, ils ne boivent que du thé ! À la tête de son armée bachique, Dionysos se lance alors dans une croisade alcoolique. Les rajahs enragés n’ont qu’à bien se tenir !
Conquérant des cœurs : Menacé depuis sa naissance par la haine de la déesse Héra, le jeune Dionysos a trouvé refuge dans le domaine de Cybèle, une forêt peuplée de divinités. Son amour pour l’ardent satyre Ampélos se heurte à la crainte de le perdre, et la tragédie rattrapera le dieu de la joie et de la fête. Sauf si Dionysos parvient à tordre les fils du destin.
Dans la lignée des Tribulations amoureuses de Poseïdôn, Louise Roullier présente ici un Dionysos complexe, multiple, loin de l’imagerie commune. Elle vous convie à son épopée comique au pays des maharadjas, mais aussi au drame qui a fait de Dionysos le dieu de la vigne et du vin.
Un livre à consommer sans modération !
 
 
Avis :

Ecrit par une diplômée de lettres classiques amoureuse de mythologie, Dionysos le conquérant regroupe deux histoires aux tons résolument opposés : l'une joyeuse et hilarante, La croisade alcoolique de Dionysos, la seconde plus grave et dramatique, Ampélos. Deux histoires bien différentes, deux tons à l'opposé l'un de l'autre, mais un plaisir de lecture égal : j'ai dévoré les aventures de Dionysos avec beaucoup de plaisir et j'ai passé en excellent moment entre détente et culture...

La croisade alcoolique de Dionysos :
 
« Qu'on ne se méprenne pas sur moi [...] Je ne suis pas la caricature d'ivrogne dont se souviendront les incultes des temps futurs. Je ne suis pas un dieu ventripotent qui titube avec une coupe à moitié vide en main. Comme vous le voyez, je suis un beau jeune homme aux cheveux blonds, au visage envoûtant, plein de grâce et de charme. Et, plus qu'un dieu, je suis un héros ! J'étais un simple humain mais, devant la grandeur de mes hauts faits, on m'a accordé une place sur l'Olympe auprès des autres divinités. Et puisque personne ne semble connaître mes exploits, je vais demander à un témoin objectif de raconter, en détail, l'histoire de ma conquête de l'Inde. » 
Ainsi parla Dionysos. Racontée par Silène, son fidèle précepteur toujours à moitié ivre depuis l'invention du vin, la conquête de l'Orient a pour but de civiliser les peuples barbares buveurs de thé, et de les convertir à l'alcoolisme. A la tête d'une armée chahuteuse et hétéroclite composée de bacchantes, ménades, faunes, satyres et cyclopes, sans oublier de mortels totalement acquis à la cause alcoolique, Dionysos part vers l'Est accomplir sa mission civilisatrice. C'est sans compter sur l'intervention de certaines divinités qui feraient tout pour l'empêcher d'accéder à l'Olympe !
Avec ce récit plein d'humour, Louise Roullier nous entraîne sur les traces d'une armée antique en campagne et nous fait découvrir la Grèce et l'Orient à travers le prisme de la mythologie. Il y a un côté instructif indéniable (cartes, glossaire, index des noms et bibliographie sélective sont là pour nous permettre de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette quête et d'approfondir le sujet) associé à un côté humoristique très agréable. Le récit de Silène, fantasque et farfelu, est entrecoupé de nombreuses interventions de divinités qui tiennent à ajouter quelques précisions à l'histoire : ces interruptions, qui prennent la forme de notes de bas de page, sont hilarantes et apportent beaucoup au roman.

Ampélos :

Dans cette seconde histoire, plus courte que la première, Louise Roullier revient sur les premières année de la vie de Dionysos, avant qu'il ne devienne un dieu : sa naissance empreinte de violence, son enfance insouciante auprès de sa grand-mère Cybèle, sa rencontre avec le satyre Ampélos et la découverte de ses sentiments à son égard. L'histoire est intéressante, le ton est juste et les sentiments des différents protagonistes sont bien retranscrits. L'auteur arrive à nouveau à marier divertissement et enseignement : on apprend une foule de choses sans s'en rendre compte, personnellement j'adore ça !

Pour conclure, j'ai adoré ce recueil et j'ai découvert une jeune auteur passionnante et pédagogue : la mythologie grecque est  en général plutôt compliquée à appréhender, surtout les généalogies des dieux et des héros. Louise Roullier a réussi à travers ces deux courts romans à la rendre attrayante et accessible sans la dénaturer, du grand art !



 

jeudi 9 juin 2016

Le Secret des Monts Rouges, de Thierry Poncet

Fiche technique :

Auteur : Thierry Poncet
Titre : Le Secret des Monts Rouges
Série / Volume : Haig, volume 1
Editeur : Taurnada éditions
Nombre de pages : 215
Date de parution : Janvier 2016


Quatrième de couverture :

Des tronçonneuses et de l'alcool. Voilà ce que vend l'aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu'au pied des mystérieux Monts Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?


Avis :
 
Le Secret des Monts Rouges est un roman d'aventures, un vrai de vrai, comme il s'en écrit malheureusement si peu à notre époque. Nous y retrouvons tous les codes qui ont longtemps fait le succès de ce genre littéraire : un héros plutôt positif, des contrées exotiques, une femme mystérieuse, des péripéties en abondance, du suspense et de l'action... Tout est fait pour que le lecteur ne s'ennuie pas, et force est de constater que c'est une réussite !
 
Ce roman se lit facilement et rapidement, c'est l'idéal quand on cherche à passer quelques heures de détente et de dépaysement. Les chapitres sont très courts, les rebondissements s'enchaînent sans temps morts, il y a juste ce qu'il faut de descriptions pour s'immerger dans le pays, son histoire et ses coutumes sans que cela devienne pesant. Ajoutez à tout ceci des personnages charismatiques, de l'humour, de l'émotion, un peu de sexe, beaucoup d'action, des morts violentes et un homme mystérieux, et vous obtiendrez le cocktail idéal pour vos vacances.
 
Imaginées par deux écrivains-aventuriers, Thierry Poncet et Cizia Zykë, les aventures de Haig ont finalement été rédigées par le premier après le décès de son ami. J'espère que d'autres romans verront bientôt le jour car j'ai vraiment passé un excellent moment avec l'équipage de la Marie-Barjo et je suis curieuse de découvrir ce que l'avenir réserve à Haig...
 
Un grand merci aux éditions Taurnada pour ce service de presse : ce fut un grand moment d'évasion et une passionnante découverte du Cambodge, bien loin des habituels clichés de carte postale !
 
 
 
 

lundi 11 avril 2016

Poppy Pym et la malédiction du pharaon, de Laura Wood

Fiche technique :
 
Auteur : Laura Wood
Traducteur : Cécile Nelson
Titre : Poppy Pym et la malédiction du pharaon
Série / Volume : Poppy Pym volume 1
Editeur / Collection : Seuil / Jeunesse
Nombre de pages : 352
Date de parution : Mars 2016
 
 
Quatrième de couverture :
 
Orpheline, Poppy Pym a grandi dans un cirque et a bien du mal à s'adapter à sa nouvelle vie au pensionnat Saint Smithen. Ici, pas question de grimper aux arbres, de s'habiller n'importe comment ou de manger de la barbe à papa au petit déjeuner !
Mais une exposition d'antiquités égyptiennes et une succession d'événements étranges viennent troubler la tranquillité du collège. Et si ces incidents étaient liés à la présence du rubis du pharaon, que l'on dit maudit ?
Avec ses nouveaux amis, Ingrid et Kip, Poppy compte bien résoudre ce mystère...
 
 
Avis :
 
Roman jeunesse pour les 9 -13 ans, Poppy Pym et la malédiction du pharaon a totalement réussi à me séduire, et ce dès les premières pages.
 
Du haut de ses douze ans, la jeune Poppy Pym nous raconte son histoire avec beaucoup d'humour et de passion : son origine, sa famille d'adoption, son enfance dans le cirque, puis son entrée en pension et sa peur de ne pouvoir s'intégrer... Elle nous fait partager ses joies, ses peurs et ses doutes, et l'on suit avec beaucoup de plaisir ses aventures, que ce soit pour se faire des amis ou combattre une mystérieuse malédiction égyptienne.

Le ton du roman est humoristique et enjoué, le style est simple sans être simpliste, les péripéties sont nombreuses et variées, si bien que l'on dévore ce roman sans s'ennuyer pendant la lecture. Les chapitres sont relativement courts, une dizaine de pages environ, parfait pour une petite pause lecture avant de s'endormir, ou pour ne pas lasser les jeunes lecteurs... Ces derniers d'ailleurs s'identifieront sans peine aux personnages du roman ou y reconnaitront certains de leurs proches, car les caractères sont variés et bien identifiables. Poppy s'adresse directement au lecteur comme si elle parlait à un(e) ami(e), et de fait on a très envie de devenir son ami(e) ! Le récit est enrichi de plans, photographies, dessins et articles de journaux, collés là par Poppy comme elle le ferait dans un journal intime : une bonne idée pour casser la monotonie de la mise en page pour les plus jeunes.
 
Un grand merci au site Babelio et aux éditions du Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce très bon roman jeunesse dans le cadre de l'opération Masse critique.
 
 
 

samedi 8 août 2015

Big Game, de Dan Smith

Fiche technique :

Auteur : Dan Smith
Traducteur : Cyril Laumonier
Titre : Big Game
Editeur / Collection : Michel Lafon / Jeunesse
Nombre de pages : 284
Date de parution : Mai 2015


Quatrième de couverture :

Comme tous les garçons de son village, et ce depuis des générations, Oskari doit accomplir le rite d’initiation qui fera de lui un homme. Sa mission : chasser un animal sauvage.
Livré à lui-même en plein cœur de la forêt boréale, il s’apprête à rentrer bredouille, lorsqu’un avion explose sous ses yeux. Près du lieu de l’accident, il découvre une capsule de sauvetage et à l'intérieur, un homme. Oskari est alors investi d’une nouvelle mission : le sauver des terroristes qui le pourchassent. Une aventure hors du commun qui sera pour lui l’occasion de découvrir la véritable signification du mot « courage ».


Avis :

J'ai lu Big Game dans le cadre d'un partenariat avec le site Livraddict et les éditions Michel Lafon. Un grand merci à eux pour m'avoir permis de découvrir ce roman jeunesse dépaysant et plein d'action.

Une fois n'est pas coutume, Big Game n'est pas un roman adapté au cinéma, mais un film (plus précisément un scénario) adapté en roman. Cela se sent au découpage, nerveux et haletant, où chaque court chapitre correspond à une action ou à un retournement de situation. Le rythme de lecture est rapide, le suspense est constant et les évènements s'enchaînent sans trop de temps mort. Même si l'intrigue semble improbable et tirée par les cheveux, le roman fonctionne très bien.
Je me suis prise au jeu facilement, tremblant pour le jeune Oskari, en oubliant totalement les grosses ficelles et les invraisemblances tant la lecture a été prenante. A mon avis, un(e) adolescent(e) devrait y prendre encore plus de plaisir que moi, car le héros leur ressemble sur certains points. Pas très sportif, peu sûr de lui, plein de doutes et victime d'un profond sentiment d'infériorité, mais voulant faire ses preuves et ne pas décevoir ses proches, Oskari est un jeune finlandais plein de ressources qui va tout mettre en œuvre pour réussir l'épreuve de son passage à l'âge adulte, à savoir ramener une proie aux hommes du village ; d'une tête de cerf Oskari passe allègrement à un président sain et sauf, mais peu importe, le principal est de ramener quelque chose, suivant en cela les préceptes ancestraux de la tribu :
« La forêt est un juge sévère, elle donne à chacun ce qu'il mérite. Nous devons savoir l'écouter, et nous battre bec et ongles pour notre proie. C'est ce que nous faisons depuis des siècles et ce que nous ferons pour des siècles. Rien ne nous est offert gratuitement. »

Les personnages sont intéressants, j'ai beaucoup aimé le décalage entre la fiction et ce que serait la "réalité" : l'ado qui doute devient un sauveur qui accompli des prouesses, et le président des Etats-Unis un homme un peu balourd qui se repose presqu'entièrement sur un jeune garçon de 12 ans. Les méchants sont vraiment méchants, même si leurs motivations sont simplistes, et n'hésitent pas à tuer pour arriver à leurs fins. Il y a des courses poursuites à foison, ça canarde et ça explose de tous les côtés, mais le roman laisse quand même la place à quelques petits passages d'introspection, où l'on découvre toute la beauté de la forêt boréale, et où l'on apprend à connaitre plus en profondeur nos deux héros.
 
Big Game est donc un roman jeunesse qui se lit très bien, qui possède le rythme frénétique d'un très bon film d'action, et que les adolescent(e)s féru(e)s d'aventures devraient apprécier tout particulièrement.


Notation :

7,5/10.


Pour les plus curieux d'entre vous, voici la bande annonce du film de Jalmari Helander et Petri Jokiranta dont est adapté le roman Big Game. Il n'y a malheureusement pas de sortie prévue en France pour l'instant...






samedi 1 août 2015

Le vieux qui lisait des romans d'amour, de Luis Sepúlveda

Fiche technique :

Auteur : Luis Sepúlveda
Traducteur : François Maspero
Titre : Le vieux qui lisait des romans d'amour
Editeur / Collection : Points / littérature
Nombre de pages : 128
Date de parution : Avril 1995


Quatrième de couverture :

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieil homme se révolte. Obligé de quitter ses romans d’amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse, il replonge dans le charme hypnotique de la forêt.


Avis :

Le vieux qui lisait des romans d'amour est un très court roman, dense et passionnant. Véritable hymne à la nature sauvage, que l'on souhaiterait éloignée de toute perversion humaine, il met en scène des personnages hauts en couleur qui mènent une vie pleine de dangers au cœur de la forêt amazonienne. Attaques d'animaux, maladies, éléments déchaînés, manque de moyens, les manières de mourir sont nombreuses, rapides et plus ou moins douloureuses pour ceux qui ne sont pas préparés à la vie sauvage, qui ne connaissent pas les règles qui régissent la vie dans cette forêt primaire... comme les "gringos" par exemple, qui débarquent en groupes pour chasser tout et n'importe quoi, uniquement pour le plaisir de tuer, sans se soucier des conséquences humaines et écologiques de leurs gestes.

Très bien écrit, ce roman se dévore en un rien de temps et nous poursuit encore, une fois la dernière page tournée. J'ai adoré le personnage de Bolivar, le "vieux" qui se balade avec son dentier dans la poche pour ne pas l'user et qui se plonge avec délectation dans les romans d'amour pour oublier la barbarie humaine. Les anecdotes sur son passé sont très intéressantes, comme sa découverte de la lecture et sa préférence (après bien des tâtonnements) pour les romans sentimentaux.
« Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n'avait rien à lire. »
Les descriptions sont superbes et imagées, les aperçus des coutumes ancestrales des indiens Shuars sont fascinantes. La tension monte peu à peu tout au long du roman, jusqu'à exploser dans un final qui m'a émue jusqu'aux larmes.
Le vieux qui lisait des romans d'amour est véritablement un très beau roman, qui m'a donné envie de découvrir les autres écrits de Luis Sepúlveda.
 
 
Notation :
 
8,5/10.
 
 
 
 

dimanche 26 juillet 2015

Sanctuaire Genesis, première partie

Fiche technique :

Scénario : Christophe Bec et Philippe Thirault
Illustrations : Stefano Raffaele
Titre : Sanctuaire Genesis, première partie
Série / Volume : Sanctuaire Genesis, volume 1
Editeur : Les Humanoïdes Associés
Nombre de pages : 56
Date de parution : Juin 2015


Résumé éditeur :

Syrie, désert de Ras-Shamra, 1934. L’entrée d’un immense temple sous-terrain est découverte par hasard. Des fouilles archéologiques se mettent en place, sous la direction du professeur Delorme, spécialiste de la culture ougarite. Mais ce chantier éveille d’autres intérêts et un détachement de nazis prend possession des lieux par la force. Ils veulent contraindre les chercheurs à réveiller Môth, une divinité maléfique dont ils entendent faire l’arme ultime…


Avis :

J'ai eu la possibilité de lire en streaming Sanctuaire Genesis, première partie grâce à une opération spéciale Masse critique du site Babelio. Merci à eux, ainsi qu'au site de lecture en ligne Sequencity, sans oublier les éditions Les Humanoïdes Associés, pour m'avoir fait découvrir cette très bonne bande dessinée.

Pour commencer, un petit mot sur le site Sequencity pour ceux qui, comme moi il y a encore quelques temps, ne connaitraient pas. Il s'agit d'une librairie numérique spécialisée en BD / Mangas / Comics, forte d'un catalogue de 10000 titres à ce jour. Des nouveautés paraissent chaque semaine, les albums sont critiqués par des "experts" (beaucoup sont des libraires spécialisés) et les premières pages de chaque titre peuvent être feuilletées gratuitement, ce qui permet de se faire une idée avant d'acheter ; personnellement, j'apprécie beaucoup ce dernier point. Une fois l'album acheté et stocké dans notre bibliothèque virtuelle, il suffit de cliquer sur la couverture et faire défiler les pages pour le lire en streaming, avec possibilité de zoomer, c'est extrêmement simple.

Prévue en 2 volumes, Sanctuaire Genesis est une très bonne bande dessinée d'aventures qui n'est pas sans rappeler, sur certains points, Les aventuriers de l'Arche perdue, le premier film d'Indiana Jones... avec un ton résolument plus adulte, l'humour en moins, la violence et le sexe en plus.
On y trouve une civilisation disparue, des ruines mystérieuses et maléfiques, un chantier de fouilles à haut risque, des méchants Nazis à la recherche de l'arme suprême, des Touaregs sentinelles d'un passé qui ne doit pas refaire surface, une femme en colère et des archéologues passionnés... Les personnages sont plutôt bien travaillés, ils ont du vécu et leurs réactions face à l'ensemble des évènements sont réalistes. L'intrigue est bien menée, les actions et retournements de situation s'enchaînent harmonieusement, sans temps morts. Le suspense est constant, et ce jusqu'à la dernière case qui ne nous laisse qu'une envie : découvrir la suite !
Les illustrations sont très belles. les personnages sont réalistes et bien proportionnés, mais leurs expressions sont un peu trop figées à mon goût. Par contre, j'ai trouvé les décors splendides - dans leur genre bien particulier - avec une mise en couleur qui traduit bien l'ambiance oppressante de l'histoire.
Entre les illustrations et le scénario haletant, Sanctuaire Genesis est une très bonne bande dessinée détente dont le principal défaut est que la suite (et fin) n'est pas encore publiée.


Notation :

8/10.


Et voici, pour vous imprégner de l'ambiance de l'album, les premières pages de Sanctuaire Genesis :