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mardi 19 juin 2018

Interview de Véronique Lesimple

 
 
Fin 2017, je m’étais régalée avec le très beau roman de Véronique Lesimple : Les beaux lendemains de Saint-Chanas, publié en avant-première chez France Loisirs. Je profite de l’occasion de sa sortie en librairie traditionnelle (depuis le 16 mai 2018) pour donner la parole à son auteure, que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors d’une séance de dédicaces.
 
 
Bonjour Véronique, merci d’avoir accepté cette interview. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
 
Je suis née à Lyon en 1959, j'y ai effectué mes études de pharmacie, puis j'ai vécu à Grenoble et à Nantes, avant de m'installer en Charente-Maritime. J'aime les voyages, visiter les monuments, m'imprégner de l'histoire.
 
 
Les beaux lendemains de Saint-Chanas est votre premier roman publié. L’envie d’écrire est-elle récente ou a-t-elle toujours été présente en vous ?
 
J'ai toujours eu envie d'écrire, au lycée déjà, de nombreux manuscrits dorment dans un placard.
 
 
Etes-vous une grande lectrice ? Avez-vous un genre de prédilection ? Des auteurs vous ont-ils influencée ?
 
J'aime lire, des romans, des policiers, des biographies, de l'histoire, c'est assez varié. J'ai beaucoup aimé Jane Austen et les grands classiques.
 
 
Les beaux lendemains de Saint-Chanas a été plébiscité par le comité de lecture Nouvelles Plumes. Il a reçu le Prix des lecteurs France Loisirs 2017, et ce prix vous a été remis par Amélie Nothomb. Pourriez-vous revenir sur cette belle expérience ?
 
Etre choisie parmi 400 candidats, c'était totalement inattendu.
 
 
 
Il y a eu la remise de mon livre à Paris en compagnie d'Amélie Nothomb, très sympathique avec un chapeau magnifique.
 
 
Parlons un peu des Beaux lendemains de Saint-Chanas. Pourriez-vous nous le présenter en quelques mots ?
 
Comment surmonter les traumatismes liés à la guerre de 1914 ? Un ancien lieutenant, à force de volonté et de bienveillance, parvient à redonner goût à la vie aux différents membres d'une famille : le petit orphelin, la jeune veuve, le mutilé de guerre.
 
 
Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
 
Je l'ai écrit à l'époque où je vivais dans la région, j'aimais visiter la Drôme, mais j'ai retravaillé le manuscrit récemment pour participer au blog d'écriture qu'animait ma fille Constance. La guerre de 1914 m'a toujours semblée épouvantable, comment a-t-on pu vivre après...
 
 
Vos personnages, riches et attachants, font face aux drames de la vie avec un certain courage. Les thèmes abordés sont difficiles, mais le roman est empli d’espoir. Est-ce une vision de la vie qui vous tient à cœur ?
 
J'écris pour échapper au quotidien. Malheureusement la vie n'est pas un roman.
 
 
Pourriez-vous nous parler de vos projets d’écriture ?
 
De nombreux lecteurs m'ont demandé si j'envisageais d'écrire une suite. Peut-être, car j'ai du mal à quitter mes personnages que j'ai porté si longtemps.
 
 
Un nouvelle histoire avec les mêmes personnages ? Vous me donnez envie, j'adorerais retrouver le lieutenant Armand Rouvière. En attendant d'avoir le plaisir de vous lire à nouveau j'invite tous nos lecteurs à découvrir Les beaux lendemains de Saint-Chanas, un roman qui enchantera assurément cet été !


BIBLIOGRAPHIE :
 
Fiche technique :
 
Auteur : Véronique Lesimple
Titre : Les beaux lendemains de Saint-Chanas
Editeur : Nouvelles Plumes
Nombre de pages : 386
Date de parution : Mai 2018

Quatrième de couverture :
 
1919. De retour chez eux, les soldats doivent s’obliger à reprendre une vie normale. Grâce à l’amitié qui le lie depuis l’enfance au Comte Lucien de Lavera, le lieutenant Armand Rouvière se voit proposer le poste de régisseur au château de Saint-Chanas. À peine arrivé, le jeune homme découvre un domaine à l’abandon et une famille si marquée par le drame que la vie même semble avoir déserté les couloirs du château. Sarah, la tante excentrique, Hubert, l’héritier qui a perdu la vue dans une tranchée, Louise, la belle et inconsolable veuve de guerre, et son petit garçon délaissé, Charles, vivent reclus dans leur chambre, n’échangeant que quelques mots à l’heure des repas.
Armand, par sa bienveillance et sa volonté, réussira-t-il à leur redonner le goût de vivre ? L’amour soufflera-t-il à nouveau sur ces cœurs endormis ?
 
Avis : ICI



 

jeudi 25 août 2016

Interview de Lucie Dyal



Les voleurs de destins, premier volume de la saga Les Pierres Hurlantes, est un roman fantasy ambitieux et passionnant. C'est avec beaucoup de plaisir que je reçois son auteur, Lucie Dyal, pour ce petit jeu de questions / réponses.
 
Bonjour Lucie, merci d'avoir accepté cette petite interview.
 
C'est moi qui suis flattée que vous me consacriez cette interview. J'en profite pour vous annoncer en avant-première, vous qui avez apprécié mon travail, que mon livre Les Pierres Hurlantes vient de remporter le Prix D'Allevard 2016 d'heroic fantasy. 
 
 
Toutes mes félicitations Lucie, c'est une très belle nouvelle !
 
Commençons par parler un peu de vous. En quelques mots, pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Je suis née à Grenoble, y'a un sacré bout de temps, ville que je n'ai jamais quittée. J'aime lire et j'écris depuis mon plus jeune âge. Toutefois, j'entreprends des études scientifiques, car paradoxe des paradoxes, je me complais à la fois dans l'imaginaire et le rationnel.
Durant mes années d'apprentissages, je m'inscris à un concours littéraire « de la ville de Grenoble » dans la catégorie conte. Comme ça, pour voir ! Et je ne glane pas un, mais deux prix. Un général et l'autre pour mon conte « La porte de bronze. »
Néanmoins, j'obtins mon diplôme d'ingénieur. Pendant une vingtaine d'années, je gère des projets informatiques dans les télécoms et l'industrie dans les boîtes de la région. Néanmoins, je continue d'imaginer des contes, des histoires et des nouvelles de science-fiction et de fantasy.
Puis en 2008, la vie (noble dame malicieuse) m’amène à la croisée des chemins. Un licenciement franchement contestable (que j'ai contesté) m'a laissé un goût amer en travers de la gorge et un dégoût provisoire pour ma profession (que j'aimais du reste). L'occasion m'est donnée... je me lance dans la rédaction de la saga des Pierres Hurlantes. Il me faudra sept longues années de durs labeurs et de doutes pour produire un travail présentable dont voici le premier opus : Les voleurs de destins.
Sinon je suis curieuse et gourmande, outre la lecture (tous les genres), j'adore découvrir de nouveau pays, randonner à travers la planète, goûter à toutes sortes de mets exotiques... 
 
 
D'où vous est venue cette envie d'écrire ?
 
Enfant, ma petite tête foisonnait d'idées, d'images et de personnages imaginaires. Les contes que me lisaient mes parents ont nourri mon imagination. Dès que j'ai été en âge d'écrire, je les ai couchés sur papier. Et je n'ai jamais arrêté.
Et ce qui devait arriver est arrivé... tôt ou tard, avec ce premier opus et suite à suivre. 
 
 
Ecrivant de la fantasy, je suppose que vous êtes plutôt attirée par les littératures de l'imaginaire… Etes-vous une grande lectrice ? Avez-vous des auteurs et/ou romans coups de cœur à nous conseiller ?
 
Je lis beaucoup et un peu de tout. Mais c'est vrai, je dévore en grande majorité de la littéraire de l'imaginaire.
Mes auteurs préférés (c'est vaste!), voici une petite liste non exhaustive avec le meilleur (à mon sens) :
  • Pierre Bordage : (dur de choisir !) Les guerriers du silence (c'est une trilogie), Porteur d'âme, la trilogie des évangiles (Evangile du serpent, Les chemins de Damas, L'ange l'abîme) qui sont tellement d'actualité...
  • René Bajavel : La nuit des temps, Le grand secret.
  • Alain Demasio : La horde du contrevent.
  • Jean-philippe Jaworski : Gagner la guerre et Même pas mort.
  • Robin Hobb : L'assassin royal et Les aventuriers de la mer.
  • Ayerdhal : Demain une oasis, Transparence.
  • Neil Gaiman : Neverwhere.
  • Justine Niogret : Chien du heaume.
  • Brandon Sanderson : Fils des brumes.
  • Gavriel Kay : Les chevaux célestes.
  • Amélie Nothomb : tous les premiers.
  • Pierre Grimbert : Le secret de Ji.
Quelques coup de coeur inattendu : Christophe Nicolas : Le camp, Stephan Platteau : Les sentiers des astres, Michael Flynn : Eifelheim.
 
 
De plus en plus d'auteurs se tournent vers l'autoédition, par choix ou par nécessité. On y trouve du très bon comme du très mauvais, comme chez n'importe quel éditeur en fait. Pourriez-vous nous parler de votre expérience d'auteur autoéditée ?
 
L'autoédition est un problème complexe en France.
En premier lieu parlons de la condition de l'auteur. Dans l'inconscient collectif on associe un auteur à l'image "romantique" du poète maudit. Un auteur faut que ça en bave... Il doit être désargenté, se nourrir uniquement de son art. Et puis, la littérature est mise sur un pied d’estale. Dans notre société élitiste, on prône l'excellence (ce qui n'est pas un mal en soi sauf s'il en devient dictatorial et exclusif). Ainsi, un vrai auteur est forcément adoubé par une maison d'édition traditionnelle. Et pour lui c'est la voie royale. Il faut juste que les lecteurs veuillent bien apprécier sa prose. :-)
Aux US c'est tout le contraire, on plébiscite les auteurs autoédités, on loue leur esprit d'entreprise et leur audace !
Sorti de ce schéma, un auteur est d’emblée étiqueté mauvais et amateur. Malheureusement, c'est devenu un lieu commun chez nous.
Je le constate tous les jours. Dès que je précise mon état d'autoédité, je n'ai droit qu'à des regards condescendants et souvent méprisants. Les portes se ferment avant même que je puisse défendre mon œuvre.
Les médias en général nous boudent (ne prennent pas la peine de répondre à nos mails, ni ne vous rappellent après avoir laissé 4 ou 5 messages). Et sans pub, difficile de se faire connaître et donc de vendre son livre. Parce que le nerf de la guerre dans l'édition c'est la diffusion et la distribution.
On reproche aux auteurs de vouloir vivre décemment de son art ! (un comble !) Il faut voir comment Marc Levy et autres consorts qui ont du succès sont traînés dans la boue... qu'ils font du populaire... en un mot de la M...
Mais c'est aussi vrai pour l'accession à certains salons du livre. On est écarté sous prétexte que l'on est autoédité, voir plus insidieusement, parce qu'on ne passe pas par la librairie officielle de l'événement (qui peut vous prendre entre 30 à 40 % de vos ventes). Ce qui revient au même. Être un rebelle au système se paie durement.

Je le savais pertinemment avant de me lancer dans l'autoédition. Mais j'ai pris tout de même le risque. Je n'avais pas envie d'abandonner mes droits. Je voulais être aux commandes de ma carrière et non tributaire d'une maison d'édition dont les intérêts diffèrent des miens.
La condition d'un auteur autoédité est loin d'être un long fleuve tranquille. Il faut faire sa pub (que l'on paie au prix fort). Faire du démarchage (trouver les contacts potentiels, être original etc..). Frapper aux portes, convaincre… Cela prend du temps (qui ne sera pas consacré à l'écriture.) Pour parfois pour de maigres résultats. Le lectorat se constitue petit à petit, dans le temps mais solidement.
Peu importe le nombre, l'essentiel (le vœu le plus cher de tout écrivain) est d'être lu. Heureusement, les lecteurs via leurs retours, leur gentillesse me galvanisent et me donnent envie de continuer. Et voyez-vous le plus drôle, c'est que ses lecteurs me considèrent comme une vraie auteure (que je suis). 


Parlons un peu de votre saga fantasy, prévue en six volumes : Les Pierres Hurlantes. Comment avez-vous imaginé cette histoire passionnante ? 

C'est vers 2006 que je commence à griffonner des scénettes qui tournent dans ma petite cervelle qui deviendront par la suite Les Pierres Hurlantes.
Cela faisait un moment que tournait dans ma tête l'histoire d'une princesse promise à un brillant avenir qui se révélait, en fait, tout sauf idyllique. D’où provient cette historiette à la base ? aucune idée ! (Je vais envoyer un texto à la muse des écrivains pour lui en toucher deux mots... ). A partir de ce fragment d'intrigue (du personnage d'Aliandra) j'ai bâti le reste du récit, briques après briques, à mesure que je répondais aux interrogations que suscitait cette situation inédite. 


Pourriez-vous nous parler des influences, littéraires ou autres, qui ont permis la naissance de votre saga?

J'aime tous les genres littéraires. Je lis de tout. Du classique en passant par la bd, manga, beaucoup de sf, de fantasy mais peu de polar.
Mais c'est la rencontre avec deux livres qui vont changer ma façon d'écrire et mon envie (frustrée) de devenir écrivain(e) s'est décuplée. La nuit des temps de René Barjavel et Les guerriers du silence de Pierre Bordage. Mes deux maîtres littéraires !
Quant à l'univers d'Hexavia, il est issu, sans aucun doute, de mes lectures (contes, sf, fantasy, philo, historique etc...). Une synthèse inconsciente de mon grand bazar livresque, en quelque sorte. 


Les voleurs de destins se pose comme une introduction à la saga. On y découvre le monde d'Hexavia, où règne la magie, et un panel de personnages variés aux destins plus ou moins liés. Verra-t-on ces personnages évoluer jusqu'au dernier volume de la saga, ou l'intrigue se déportera-t-elle dans d'autres mondes ?

Les personnages pour la plupart resteront en vie jusqu'au dernier tome (je n'ai pas le syndrome "Trône de fer"). Quant à l'intrigue elle se déportera effectivement ailleurs… je n'en dirais pas plus.


Le mode d'Hexavia, présenté dans ce premier volume, a été pensé de manière extrêmement précise, rien n'a été laissé au hasard : géographie, histoire, us et coutumes, religion, mais également faune et flore… Le glossaire est vraiment impressionnant, vous avez été jusqu'à mettre en place de nouvelles unités de mesure de temps et de distance. Pourquoi un tel souci du détail ?

Il faut que le monde fasse "vrai", cohérent. C'est un monde original qui ne ressemble à aucun autre, pas même au nôtre (en quelque sorte). Forcement la flore, les unités de temps et autres doivent être différents, à l'image de Hexavia qui est un univers magique.
Ce background (plus il est détaillé et solide) m'aide à faire évoluer mes personnages et l'intrigue. Je n'ai parfois même plus à réfléchir. Il guide mes choix. 


Comme dans tout bon roman de fantasy qui se respecte, on y trouve des affrontements (magiques et/ou physiques), des complots, des périodes d'initiation et des rencontres qui changent la vie… Sans trop dévoiler l'intrigue, on peut dire que la Connaissance tient également une grande place dans l'intrigue : les érudits sont nombreux et les recherches en archives sont essentielles pour la résolution de l'énigme des Pierres Hurlantes. L'esprit a-t-il une chance de triompher de la force brute ?

Je dirais que l'esprit et la force dans une même proportion seront nécessaires pour résoudre le secret des Pierres Hurlantes et les autres… Parce que ces Pierres ne sont qu'une partie de l'énigme pour comprendre ce qui se joue réellement pour Hexavia. 


Pour terminer, pourriez-vous nous parler de vos projets actuels ? Le second volume de la saga sera-t-il bientôt publié ?

Je suis en train de finaliser le tome 2. Je réécris certaines scènes un peu faibles, j'en complète certaines, je traque les coquilles, les incohérences. Je dirai que 80 % sont déjà terminés. Bref, j'ai encore beaucoup de travail... En même temps, je supervise la couverture du tome 2. J'aimerais sortir ce second opus pour Noël. Je croise les doigts.
Et je voudrais aussi éditer mes contes primés... du travail en perspective ! 


Je vais également croiser les doigts pour une sortie du tome 2 cet hiver, ce serait un beau cadeau de Noël ! En attendant d'avoir le plaisir de vous lire à nouveau, j'invite nos chers lecteurs à découvrir votre site internet (ICI) ainsi que votre premier roman, Les voleurs de destins.
 

BIBLIOGRAPHIE :

Fiche technique :

Auteur : Lucie Dyal
Titre : Les voleurs de destins
Série / Volume : Les Pierres Hurlantes volume 1
Editeur : Autoédition
Nombre de pages : 509
Date de parution : Novembre 2015
 
Présentation auteur :
 
De banals rochers s’illuminent d’écarlate et hurlent aux oreilles des magiciens à proximité sur les trois continents d’Hexavia. Et une centaine d’années plus tard, nul n’a résolu ce mystère. D’ailleurs, personne ne s’en inquiète. Les uns et les autres sont trop occupés à acquérir plus de pouvoir en dépit de la morale. Seul, le mage Meldior, dernier témoin encore vivant, sillonne les routes en quête de réponse.
La domination du royaume de Boicéande sur la planète résulte du prestige de ses monarques-magiciens dotés par les fées de dons magiques. En naissant avec douze jours d’avance par rapport aux prévisions, Aliandra l’héritière du royaume se voit privée de ses privilèges et de sa fabuleuse destinée promise. Pire, son nouvel avenir est fermé à toutes prédictions. Mauvais tour de la nature ou bien a-t-on fait plier la toute puissante magie ? Et que dissimule le futur de la princesse ? D’autant plus que dans son entourage, elle n’est pas la seule dont le destin annoncé ne se réalise pas…
 
La saga Les Pierres Hurlantes qui comptera six tomes, n’a rien d’un conte de fées, elle s’inscrit dans la pure tradition de l’heroic fantasy.
Dans un style imagé et poétique, Lucie Dyal surprend, captive et capture le lecteur dans les rets envoûtants d’Hexavia. Avis aux frileux du genre, voici une épopée qui réconcilie la Fantasy et la belle littérature.
 
Avis : ICI



mardi 12 janvier 2016

Interview de Paul A. Garance

Paul A. Garance © Le Télégramme, 2015


L'héritage des Centaures, second volume de l'excellent Cycle des Centaures, est sorti en novembre 2015 aux éditions Callisto. C'est l'occasion idéale pour donner la parole à Paul A. Garance, son talentueux jeune auteur.

Bonjour Paul, merci d'avoir accepté cette petite interview. En quelques mots, pourriez-vous vous présenter pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Bonjour. C'est moi qui vous remercie : tout d'abord pour les belles chroniques que vous avez consacrées à mes livres, et ensuite pour cette interview qui me permet de parler de mes romans d'une façon plus approfondie.
Qui suis-je ? Un heureux père de famille, d'une trentaine d'années, qui, après une dizaine d'années d'expérience en tant que webmaster dans l'administration, ai complètement réorienté ma carrière pour devenir famille d'accueil avec mon épouse.
L'écriture fait partie de mes nombreux violons d'Ingres, parmi la photographie, l'infographisme, le théâtre, le cinéma, etc. J'ai écrit un peu de tout dans de nombreux genres : poésie, théâtre, nouvelles, scénarios... Je me suis même entraîné sur les forums de RPG dans l'univers de Harry Potter ou des superhéros, sorte de fanart à plusieurs mains.
Fin 2012, mon premier roman, La Terre des centaures a été publié, suivi de Erwan, l'elfe au canard en 2014, pour les enfants, et enfin L'Héritage des centaures en novembre 2015.


Parlons un peu du Cycle des Centaures, votre saga fantasy jeunesse en deux volumes. Comment est née cette histoire ?

Comme je l'ai dit précédemment, j'étais auparavant webmaster. J'ai créé de nombreux sites web, pour le travail mais aussi pour moi, pour le plaisir d'allier la technique à l'artistique.
J'ai notamment participé à une sorte de jeux de rôle sur Internet, consistant à créer et faire intéragir des pays virtuels. Un jeu captivant qui réunissait des passionnés d'Histoire, de politique, de géographie, etc. J'ai beaucoup appris avec eux, y compris dans l'art de la diplomatie !
C'est dans ce cadre que j'ai imaginé une île peuplée de centaures. Je me suis lançé le défi de créer un pays peuplé non pas d'humains, mais de centaures. En me demandant ceci : dans un pays peuplé de créatures mi-humaines, mi-animales, quelle pourrait être leur culture, les traditions, l'Histoire... ? C'est le genre de défi que j'adore : me poser des contraintes pour mieux faire partir mon esprit en vrille.
J'ai créé le site internet, fabriqué des photo-montages, écrit des histoires à leur sujet... Puis je les ai fait intéragir avec les autres pays virtuels avec des réactions souvent imprévisibles, mais stimulantes. Tout cela a contribué à enrichir l'univers des centaures.
Si bien qu'à un moment donné, j'ai eu envie d'en écrire un livre. Cela faisait longtemps que je rêvais d'écrire un roman, sans forcément trouver un sujet qui tienne la route. Avec les centaures, et tout ce que j'avais créé autour, je me suis senti prêt à me lancer dans cette aventure. La suite, vous la connaissez.


Il n'est pas courant de trouver des centaures dans la littérature, même dans la littérature jeunesse, en dehors de certains récits mythologiques. Comment vous est venu cette idée originale ?

Il est vrai que les centaures sont souvent relégués à des rôles secondaires, comme dans Harry Potter, Percy Jackson, Le Monde de Narnia, etc. Sans parler des textes de l'Antiquité évidemment.
Je ne sais pas vraiment qu'est-ce qui m'a amené à m'intéresser à ces créatures, mais je les trouve superbes. Le cheval, en soi, est déjà l'une des plus belles créatures de notre planète. Notre Histoire doit beaucoup à "la plus belle conquête de l'Homme". Je pense que le centaure répond au fantasme de bien des cavaliers : ne faire qu'un avec leur monture. Symboliquement, c'est une image très forte.
Mais ce qui m'a fasciné chez les centaures va au-delà de ce symbole. J'ai eu une approche plus psychologique : comment vivre en étant à moitié humain, moitié animal, en étant du coup totalement partagé entre deux mondes qui ne se comprennent pas, se craignent mutuellement et vont jusqu'à se détruire, alors qu'ils ont tant besoin l'un de l'autre ? Ce conflit psychologique est au coeur de la culture des centaures et va créer de nombreux problèmes à mes personnages humains.


La Grande Rage, cette guerre impitoyable entre humains et animaux, est l'un des points les plus marquants de la saga. Comment en êtes-vous venu à développer cette idée "dérangeante", qui ne peux que nous faire réfléchir aux liens que nous entretenons avec les autres espèces ?

Dans le premier jet de La Terre des centaures, il n'y avait pas de Grande Rage. Il en résultait un joli roman d'aventure, mais sans réel enjeu. Je n'en étais pas satisfait. Il fallait "pimenter" un peu tout ça, créer du danger, donner plus de poids à la découverte des centaures.
L'idée m'est venue par les centaures eux-même, de par leur dualité. Et si j'élargissais à toute la planète le conflit qui se concentre dans chaque centaure ? Et quel rôle joueraient ces créatures dans un tel monde ? Quel serait leur parti pris : celui des humains ou celui des animaux ?
Et toujours cette contrainte, ce défi : comment sauver l'humanité d'une guerre contre toute les espèces animales en même temps ?
Quand j'étais petit, j'étais fasciné par le film "Les Oiseaux" de Hitchcock, et avais été terrifié par "Les Dents de la mer" (depuis, j'ai peur des grands fonds marins). J'ai également adoré la trilogie des Rats de James Herbert. Il n'y pas longtemps, j'ai retrouvé un début de roman écrit quand j'étais au lycée, qui ressemble beaucoup à la série "Zoo", avec un chien s'attaquant soudain à sa famille : comme quoi, cette idée d'une guerre entre humains et animaux me trottait depuis un moment déjà.


Les thèmes abordés dans ces deux romans sont nombreux : amour, amitié, confiance, relations intergénérationnelles, mais aussi respect de la nature, dérives technologiques, poids de la religion… Le fait que deux des principaux personnages soient des adolescents en difficulté permet-il de faire passer quelques messages importants plus facilement aux jeunes lecteurs ?

Dans quel but nous racontons-nous des histoires depuis que l'homme est homme ? Pour transmettre des valeurs. Elles participent à l'éducation des enfants et permettent aux adultes de mieux se comprendre dans un monde incompréhensible.
Ecrire des histoires me permet donc de partager ma vision du monde, transmettre mes valeurs mais aussi mes interrogations car je n'ai pas la prétention d'avoir réponse à tout. C'est pour ça que j'aborde de nombreux sujets, car tout m'intéresse.
Je voulais écrire un roman intergénérationnel. Mes personnages ont des âges et des origines variées, avec chacun ses problématiques : de l'adolescent pressé à l'adulescent cherchant sa place ; de l'adulte amer au vieillard perdu.... Mais, effectivement, les adolescents ont un rôle plus importants que les autres dans cette histoire. Celui de Lucas, notamment, est inspiré des enfants que j'accueille avec mon épouse. Il me permet de leur rendre hommage : leur histoire est souvent bouleversante et leur combat héroïque, d'autant plus à l'adolescence où l'adulte en devenir se cherche. C'est une période capitale, déterminante, et pourtant très courte à l'échelle d'une vie.
Dans un monde en conflit comme dans celui que je décris, la société a besoin de l'ouverture d'esprit des jeunes, de leur espoir débordant pour un monde meilleur, de leur courage, leur prise de risque... Ils n'ont pas peur de réinventer les règles et bousculer les idées reçues. Tout cela se perd malheureusement souvent au fil des âges. Et c'est pour cela qu'ils sont indispensables dans mon récit. Je m'adresse à eux, sans concession et sans les infantiliser, pour leur donner confiance : ils sont le monde de demain.


Roman d'aventures, fantasy, steampunk… Les genres présents dans Le cycle des Centaures sont variés mais se marient harmonieusement. Quelles sont vos influences littéraires ? Certains auteurs sont-ils à l'origine de votre envie d'écrire ?

Pour l'époque et le style aventurier-scientifique, mon roman fait écho aux romans de Jules Verne, mais surtout à une série de romans peu connus d'un auteur célèbre, Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes, qui avait aussi écrit les exploits du Professeur Challenger. C'est à lui que vous devez les histoires d'îles perdues peuplées de dinosaures. Je m'en suis largement inspiré, sauf que moi que j'y ai mis des centaures.
Les auteurs qui m'ont donné envie d'écrire sont nombreux, mais si je devais n'en citer que trois : J.K. Rowling, Bernard Werber et Philipp Pullman.


En lisant Le cycle des Centaures, je n'ai pu m'empêcher de penser à certains films d'animation d'Hayao Miyasaki, en particulier "Princesse Mononoke". Les thèmes de prédilection du réalisateur japonais (relations entre humains et nature, écologie et technologie) se retrouvent dans votre œuvre, de même que leur traitement, à la fois violent et poétique... Son travail a-t-il eu un rôle dans l'écriture de votre saga ?

Vous touchez dans le mille ! J'A-DO-RE Miyasaki ! J'aime l'idée d'une nature représentée comme une entité vivante, capable de se rebeller, de se retourner contre les humains. On retrouve régulièrement ce précepte dans les oeuvres japonaises. Cela a été un des fils conducteurs de mon récit. Sur ce thème, "Princesse Mononoke" fait partie de mes films préférés, mais aussi "Nausicaa". Je suis ravi que vous y étiez sensible.


Quels sont vos projets actuels ?

Je travaille actuellement sur un album jeunesse avec mon épouse, également illustratrice. Ensuite, j'écrirai la suite de Erwan, l'elfe au canard. Ceci fait, je pense m'attaquer à une nouvelle duologie steampunk, avec une approche inédite de la magie. J'ai de nombreux autres projets, dans des genres variés, avec des thèmes me tenant à coeur, comme le handicap.
 
 
J'ai hâte de vous lire à nouveau ! En attendant, j'invite tout le monde à venir vous découvrir sur votre site internet ou via votre dossier de présentation... sans oublier bien entendu de lire vos excellents romans !!  
 
 
BIBLIOGRAPHIE :


Fiche technique :
 
Auteur : Paul A. Garance
Titre : La terre des Centaures
Série / Volume : Le cycle des Centaures, volume 1
Editeur : Callisto
Nombre de pages : 314
Date de parution : Décembre 2012
 
Présentation éditeur : 
 
Nous sommes en 1887, en Melpothalie.
Le monde est en guerre depuis La Grande Rage. Vingt-cinq longues années durant lesquelles les animaux se sont rebellés contre les hommes. Et cet affrontement se poursuit sans que les autorités puissent trouver une solution à cet état de violence.
Le Docteur Becki, éminent spécialiste, pourrait être la clé d’un arrêt des hostilités, mais celui-ci a disparu. Son neveu, Samuel, jeune homme peu enclin aux aventures dangereuses, partira tout de même à sa recherche.
Il va explorer une île, un Nouveau Monde, et faire une découverte qui pourrait changer le cours de la guerre. 
 
Ce premier tome d’une duologie fantasy steampunk nous entraine dans les couloirs palpitants des romans d’aventures dignes de Jules Verne et d’Edgar Allan Poe. Voyages extraordinaires, peuples inconnus et personnages hauts en couleur font de cette histoire une œuvre haletante, qui convient aussi bien aux lecteurs confirmés qu’aux jeunes curieux. Le Cycle des Centaures nous convie aussi à une réflexion juste et utile sur les problématiques environnementales de notre siècle.
 
Mon avis : ICI
Autres avis de lecteurs : LA


Fiche technique :
 
Auteur : Paul A. Garance
Titre : L'héritage des Centaures
Série / Volume : Le cycle des Centaures, volume 2
Editeur : Editions Callisto
Nombre de pages : 332
Date de parution : Novembre 2015
 
Présentation éditeur :
 
Quintarlaz est en émoi : le Docteur Becki est de retour ! Les rumeurs disent qu'il aurait ramené un monstre des îles du Sud, à moitié humain, moitié animal !
Bien malgré lui, Alfred s'apprête à révéler au monde l'existence des centaures. Alors qu'il espère que sa découverte permettra de faire évoluer les mentalités, et, peut-être, mettre fin à la Grande Rage, il va être confronté à des puissances insoupçonnées qui ne veulent surtout pas voir leur secret révélé et ne reculeront devant rien pour l'en empêcher.
Alfred devra encore une fois compter sur son neveu Samuel, son jeune ami Lucas, Noxa et le Capitaine pour résoudre de nouveaux mystères et affronter de terribles épreuves. Plus que jamais, ils sont à deux doigts de percer l'énigme de la Grande Rage, alors que le monde des humains est sur le point de vaciller.
Après avoir exploré La terre des centaures, ce deuxième tome nous entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystères et de rebondissements, où la guerre contre les animaux connaît un terrifiant regain de violence. La découverte de nouveaux personnages extraordinaires vous entraînera toujours plus loin dans le monde fantastique imaginé par l'auteur. Les péripéties des Becki et leurs amis vous tiendront en haleine jusqu'à la dernière page.
 
Mon avis : ICI
Autres avis de lecteurs : LA


Fiche technique :
 
Auteurs : Paul A. Garance et Léa Fabre
Titre : Erwan, l'elfe au canard
Editeur : Editions Callisto
Nombre de pages : 136
Date de parution : Avril 2014
 
Présentation éditeur :
 
A ses 10 ans, Erwan, un elfe, va enfin découvrir son animal totem, une créature magique qui deviendra son plus fidèle compagnon toute sa vie. Est-ce que ce sera un dragon ? Une licorne ? Hélas ! C’est un canard ! Toute l’école des elfes se moque de lui. Honteux, Erwan s’enfuit et se perd…
Il va alors rencontrer de nouveaux amis : un nain qui préfère les livres aux pierres précieuses, une sorcière férue de nouvelles technologies, et une humaine en fauteuil roulant, championne de natation.
Tous ensemble, ils vont aider Erwan à se réconcilier avec son canard qui pourrait bien réserver quelques surprises.
 
Avis de lecteurs : ICI



mardi 1 septembre 2015

Interview de Thierry Sportouche



Thierry Sportouche, auteur - entre autres - de La clé de Saint-Georges et Le meurtre de Mrs Killworth, est un lyonnais aux multiples talents. C'est avec beaucoup de plaisir que je le reçois aujourd'hui pour une petite séance de questions / réponses.
 
Bonjour Thierry, merci d'avoir accepté cette interview. En quelques mots, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
 
Lyonnais, j'ai fait mes études en hypokhâgne puis en fac d'anglais. Devant les impasses en matière d'emploi qui « s’ouvraient » à moi (rires), j'ai bifurqué vers le droit et passé des concours administratifs. En sortant de mon service militaire passé en Allemagne, j'ai été muté pour mon premier poste à Vesoul. Nous étions en 1977. À ce moment-là, je décide d'assouvir mes deux passions c’est-à-dire le rock, le rock progressif plus précisément qui traverse alors un désert à cause de la déferlante punk cette année-là ainsi que « l'écriture ». Un éditeur régional publie alors mes contes et nouvelles dans une anthologie puis des almanachs. J'ai l'occasion d'interviewer Ange, groupe français célèbre de rock progressif. Il en résultera d’ailleurs une amitié avec Christian Décamps, le chanteur. Après trois ans d'exil, je rentre enfin à Lyon en 1980. Je collabore pendant une dizaine d'années à la revue de poésie de Thierry Renard, Aube. Puis fonde avec André-François Ruaud, la revue de rock progressif Acid Dragon. En 1998, avec Pascal Indelicato (claviers) et Nicolas Mourachko (guitares), nous créons Silver Lining. Cette formation de rock progressif symphonique aura beaucoup de succès dans notre « sphère » avec notamment son album « The Inner Dragon » (2004) et une tournée européenne. Avec le décès de notre violoniste, le combo se sépare. Je crée en 2013 avec mon ami britannique Tim Hunter un nouveau groupe, Silver Hunter. Nous venons de publier un single de 4 titres enregistré à Londres.
 
 
Vos textes sont un mélange de poésie, de mystère et de fantastique, le tout dans un environnement quotidien tout ce qu'il y a de plus banal. Quelles sont vos influences littéraires ?
 
Elles sont nombreuses et se traduisent dans la diversité de mes écrits. Un roman d'amour tout d'abord, proche du « Grand Meaulnes » d’Alain-Fournier, un roman animalier dans la lignée du « Vent dans les saules » de Kenneth Grahame, des nouvelles policières proches d'Arthur Conan Doyle et d'Agatha Christie. Je citerais aussi Boileau-Narcejac, Paul Verlaine. Je suis également passionné de BD, notamment de Raymond Macherot (Sibylline, Chlorophylle).
 
 
La musique joue également un grand rôle dans votre œuvre, on y trouve de nombreuses citations et références, jusqu'aux noms des personnages qui semblent empruntés à ce domaine…

Oui, je suis plus « connu » dans ce milieu que dans celui de l’écriture. Mes modèles sont Jacques Brel, Jim Morrison des Doors. Je rêve de marier des notes avec des mots. « De la musique avant toute chose », écrivait Verlaine dans son « Art poétique ».

 
 
Le meurtre de Mrs Killworth et La clé de Saint-Georges mettent en scène une équipe de détectives amateurs atypique et sympathique, une institutrice à la retraite et trois jeunes garçons. Comment vous est venu cette idée ?
 
Quand j'étais adolescent avec ma sœur puis plus tard avec mon fils, j'avais inventé une institutrice, Madame X, accompagnée de deux mômes, Pierre et Paul et je faisais une espèce de feuilleton radiophonique. Parallèlement, j'ai toujours imité la voix de Pollux, enfin plutôt un cousin du chien du Manège enchanté. Je suis en effet passionné par la culture britannique. D'où l'idée de mettre ensemble ces personnages : Madame X devenue Madame Martin, Pierre, Paul et Jack, le correspondant irlandais de Pierre.
 
 
Après ces deux recueils de nouvelles, envisagez-vous de mettre en scène votre quatuor d'enquêteurs dans une histoire plus conséquente ? Je dois avouer que ces nouvelles m'ont mises en appétit et que j'aimerais beaucoup retrouver Elisabeth Martin, Pierre, Paul et Jack dans une grande aventure…
 
Oui, j'y pense sérieusement même si j'avoue avoir toujours préféré les textes courts et... denses !!
 
 
Quels sont vos projets actuels ?
 
Sur le plan musical, un clip avec mon ami Tim et terminer notre album. Un volume trois pour les aventures d’Élisabeth, Pierre, Paul et Jack. La prochaine histoire se situe à Bordeaux. A chaque fois, le lieu est important : c'est un endroit que j'ai aimé et c’est un peu un personnage. Je viens de découvrir la capitale d'Aquitaine, « la belle endormie » et travaille sur une nouvelle enquête. Mystère !
 
 
Nous aurons donc l'occasion de découvrir prochainement de nouvelles aventures de votre quatuor d'enquêteurs. En attendant d'avoir le plaisir de vous lire à nouveau, j'invite nos lecteurs à venir à la rencontre de votre univers musical sur votre chaîne You Tube.
 
 
BIBLIOGRAPHIE :
 
Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Sportouche
Titre : Le meurtre de Mrs Killworth
Editeur : Acid Dragon
Nombre de pages : 91
Date de parution : Mai 2012
 
Quatrième de couverture :
 
Elizabeth Martin est une jeune institutrice à la retraite un peu vieille France. Mais derrière cette apparence ringarde, se cache un esprit vif capable de dénouer les affaires les plus inextricables. De fil en aiguille, accompagnée de ses petits protégés, Pierre, Paul et Jack, le correspondant irlandais de Pierre, elle saura élucider des morts mystérieuses dans le sud-ouest de la France, le meurtre de Mrs Killworth, une gouvernante londonienne pourtant bien inoffensive, une étrange invasion de mouches, faire face à un détournement de car par un terroriste des plus curieux...
 
Avis : ICI

 
Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Sportouche
Titre : La clé de Saint-Georges
Editeur : Acid Dragon
Nombre de pages : 88
Date de parution : Janvier 2015
 
Quatrième de couverture :
 
La voilà de retour, Elisabeth Martin, cette jeune institutrice à la retraite un peu vieille France, héroïne du premier tome, Le meurtre de Mrs Killworth !
Toujours accompagnée de ses petits protégés, Pierre, Paul et jack, la voilà qui se lance dans de nouvelles aventures en Espagne, en Irlande, en Ecosse, à Québec, à Prague et à Jersey...
 
Avis : ICI

 
Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Sportouche
Titre : Chapitre IV
Editeur : Acid Dragon
Nombre de pages : 74
 
Présentation éditeur :

Ce recueil regroupe les « Contes divers, d'automne » et les nouvelles publiés par différents éditeurs en Franche-Comté, chez Aube à Lyon, dans les revues Miniature, Maelström, Le Citron Hallucinogène, Encre Noire ou Phénix
Dans la grande tradition des écrits où se mêlent fantastique, rêve, poésie et imaginaire, les amateurs de la série "The Twilight Zone" ("La Quatrième dimension") de Poe, Lovecraft, trouveront ici de quoi se délecter. L'auteur ne néglige pas non plus une réflexion sur l'écriture et le statut de l'écrivain. Humour, mélancolie, suspense sont au rendez-vous et les lecteurs qui ont apprécié "Le Meurtre de Mrs Killworth" ne seront pas déçus.


Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Sportouche
Titre : Les chênes du rêve
Editeur : Acid Dragon
Nombre de pages : 56
 
Présentation éditeur :

Hervé, adolescent de 19 ans, hospitalisé après un grave accident de voiture, conte l'histoire d'un amour qui l'a tellement marqué que son esprit chancelle, envahi, enchaîné par le rêve.
Ce roman poétique dans la grande tradition du « Grand Meaulnes » d’Alain-Fournier décrit une idylle dans les années 1970. Son cadre somptueux se situe dans les Monts d’Or lyonnais et les calanques de Cassis.


 
Fiche technique :
 
Auteur : Thierry Sportouche
Titre : De l'autre côté des nuages
Editeur : Acid Dragon
Nombre de pages : 70, avec illustrations
Disponible en anglais sous le titre Beyond the Clouds
 
Présentation éditeur :

Griset, le petit moineau, se dirige vers la ville. Son but ? Contre vents et marées, délivrer ses amis enfermés chez M. Rosier, le vilain oiseleur : Georges, la perruche multicolore, Albert, le cobaye, Dorothée, la tortue. Il parvient, non sans peine, à conduire ses compagnons à la Grande Forêt. Ils y goûtent un repos bien mérité quand une horde de rats conduits par Eilasor, un puissant et féroce sorcier, envahit l'endroit mettant tout à feu et à sang. Un bijou magique, la "Pierre de Songe", dérobé dans le village des elfes, parviendra-t-il à sauver nos amis du désastre ?