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dimanche 5 juillet 2015

Les Italiens, d'Enrico Pandiani

Fiche technique :

Auteur : Enrico Pandiani
Traducteur : Catherine Beaunier
Titre : Les Italiens
Editeur : Editions Télémaque
Nombre de pages : 288
Date de parution : Septembre 2014


Quatrième de couverture :

« … La première balle traversa la fenêtre d’un coup sec, déchira le ventre de Brunazzi avant de ressortir sous son omoplate gauche. Puis elle se planta dans le mur. La deuxième et la troisième pulvérisèrent une pile de CD et la tour Eiffel posée sur l’ordinateur de Servandoni. La quatrième transperça en un bruit sourd le thorax de la femme assise en face de moi… »
En quelques secondes et treize impacts, un sniper décime une brigade de flics à part, les "Italiens", dans leurs bureaux du Quai des Orfèvres.
Entendue au même moment à la brigade criminelle, Moët Chambérat, jeune artiste peintre troublante et ambiguë pourrait être au cœur du carnage.
Des personnages étonnants, une histoire d’amour très inédite, une écriture coup de poing qui bouleverse les codes du roman noir.


Avis :

Difficile de vous parler ne serait-ce qu'un peu de l'enquête menée par le héros du roman sans vous dévoiler les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Pour ma part, j'ai presque tout deviné dès le premier tiers du roman, c'est dire si l'histoire est simple ! Malgré cela j'ai passé un bon moment de lecture avec Les Italiens, notamment grâce au rythme nerveux du roman et aux personnages sympathiques.
L'action commence dès la première ligne, où le héros est pris dans une fusillade qui décime une partie de son équipe, et ne se termine que quelques pages avant la fin. Tout n'est alors que fusillades, courses poursuites, retournements de situation et complots, avec une bonne dose d'amitiés viriles, un peu de sexe et un minimum de sentiments. L'auteur ne s'embarrasse pas de subtilités, on se croirait devant un film d'action et cela fonctionne plutôt bien ! Les seules originalités du roman concernent le personnage de Moët Chambérat et le fait que l'on ne connaisse pas le nom du héros, qui est également le narrateur (en tout cas, je ne me rappelle pas avoir lu son petit nom quelque part), et encore il n'y a rien là d'exceptionnel.
Le ton du roman est légèrement humoristique, un peu sarcastique, ce qui n'est pas désagréable. Les dialogues sonnent vrai et les descriptions ne sont pas trop longues, tout est fait pour maintenir un rythme soutenu avec une action qui se déroule sur les chapeaux de roues, sans temps morts excessifs.
Enrico Pandiani nous livre avec Les Italiens une bonne lecture détente, sympathique et pleine d'action. Idéal pour se vider la tête pendant les vacances...
 

Note :

7,5/10.
 
 
 
 

lundi 11 mai 2015

Un océan d'amour, de Lupano et Panaccione

Fiche technique :
 
Scénario : Wilfrid Lupano
Illustrations : Grégory Panaccione
Titre : Un océan d'amour
Editeur / Collection : Delcourt / Mirages
Nombre de pages : 224
Date de parution : Octobre 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Ce livre ne contient que des idées pêchées au grand large par Wilfrid Lupano, selon des techniques artisanales respectueuses de l'environnement culturel, et mises en boîte à la sardinerie graphique Panaccione, Milan, Italie (Union européenne).
Ingrédients : océan (eau, sel, détritus), amour (eau de rose, baisers, mariage), sardines, mouettes, crêpes, homard, Bigoudènes endeuillées, sauce (aventure, suspenses, second degré, drame sentimental, rebondissements absurdes, gags désopilants), Che Guevara (0,5), arôme artificiel de Vierge Marie.
Garanti sans dauphins, sans textes ni onomatopées. Peut contenir des traces de pictogrammes.
A consommer de préférence avant que l'océan ne fasse plus rêver.
Valeurs nutritionnelles pour 100 grammes
Valeur énergétique : plein.
     Protéines (naufrages, tempêtes, action, poésie, voyages)........65g
     Glucides (paysages sublimes, mélodrames sirupeux)..............35g
     Lipides (humour gras, moralisme)...............................................0g
 
 
Avis :
 
Ce roman graphique, réalisé tout en délicatesse, est une petite merveille d'aventure et d'amour.
Alors qu'il pêchait près des côtes bretonnes, monsieur se fait happer par un navire usine et échappe de peu à la mort. Madame ne peut se résoudre à considérer comme décédé son mari disparu en mer et décide de partir à sa recherche. Arriveront-ils à se retrouver un jour, par delà le vaste océan ?
A travers la quête de nos deux héros, Un océan d'amour aborde de nombreux sujets avec délicatesse et une pointe d'humour : disparition de l'être aimé, poids des réseaux sociaux, star system, piraterie, mais aussi pêche intensive, vidanges de navires pétroliers, accumulation de déchets constituant un sixième continent... Les références à la pollution maritime et ses conséquences sont nombreuses et donnent à réfléchir, sans jamais porter de jugement, sur la place de l'homme dans le monde.
Cette bande dessinée a une particularité qui la démarque des autres : une absence totale de texte. Aucun dialogue, aucune description, pas d'onomatopées non plus, il n'y a que les illustrations pour nous faire avancer dans l'histoire. Et là, je dois dire que c'est une totale réussite ! Sans être magnifiques, les dessins sont suffisamment explicites pour que l'on comprenne l'intrigue et que l'on suive son déroulé sans problèmes. La mise en couleurs est superbe et rend parfaitement compte de l'ambiance de l'album. Transmettre autant d'émotions sans paroles, c'est du grand art. Ne passez surtout pas à côté !
 
 
Notation :
 
9/10.
 
 
Et voici quelques planches extraites du début de l'album pour découvrir le style si particulier d'Un océan d'amour.

 
 
 
 

lundi 10 juin 2013

La mauvaise élève, d'Alessia Gazzola

Fiche technique :

Auteur : Alessia Gazzola
Titre : La mauvaise élève
Série / Volume : Alice Allevi, volume 1
Editeur / Collection : Presses de la Cité / Sang d'Encre
Nombre de pages : 348
Date de parution : Avril 2012


Résumé :

Etudiante en médecine légale et fashion victim, Alice Allevi est une jeune femme dynamique et pleine d'ambition qui n'échappe pourtant pas au cliché de l'élève attirée par son professeur. Quand ce dernier, Claudio, l'invite un soir à l'accompagner sur une scène de crime, Alice jubile de pouvoir enfin montrer de quoi elle est capable. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir que la victime n'est autre que la jeune fille rencontrée la veille dans une boutique de vêtements branchée. Troublée par cette coïncidence, Alice ne peut s'empêcher de se mêler de l'enquête...

 
Critique :
 
Mélange de policier et de chick-lit, ce premier volume des aventures d'Alice Allevi m'a un peu laissé sur ma faim. L'héroïne, maladroite et un peu gaffeuse sur les bords, est attachante et l'on peut facilement s'identifier à elle. Découverte du grand amour et peines de cœur, problèmes au travail, amitiés et shopping à Rome, on suit Alice avec plaisir. Entière et passionnée, Alice se lance dans l'enquête avec enthousiasme et ne lâche rien. Point de courses poursuites ou de fusillades dans ce roman, mais des analyses médico-légales et beaucoup d'intuition. Petit bémol, j'ai démasqué le coupable très tôt dans le roman, bien avant Alice ...
 
 
Notation :
 
Pour moi ce premier volume vaut 7,5/10. J'attends le second volume des aventures d'Alice Allevi (Un secret n'est jamais bien gardé) pour me faire une opinion plus définitive sur la série.