vendredi 22 août 2014

La condition pavillonnaire, de Sophie Divry

Fiche technique :
 
Auteur : Sophie Divry
Titre : La condition pavillonnaire
Editeur / Collection : Noir sur Blanc / Notabilia
Nombre de pages : 272
Date de parution : Août 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary… Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ?
Un romand profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
 
 
Critique :

J'ai pu lire ce roman en avant-première dans le cadre de l'opération "Explorateurs de la rentrée littéraire 2014". Je remercie pour cela le site lecteurs.com et les éditions Noir sur Blanc.

Dans La condition pavillonnaire de Sophie Divry, nous découvrons l'existence de M.A., de son enfance jusqu'à sa mort à un âge avancé. Une existence banale, entre travail et vie familiale, vacances et sorties entre amis, dans un petit pavillon de la campagne iséroise. Une vie calme et tranquille, sans drames ni catastrophes insurmontables, juste quelques petits tracas du quotidien… Une vie trop calme pour M.A. qui s'ennuie et angoisse si rien n'est prévu à son calendrier, au point d'être contente quand sa fille est blessée, car au moins elle a été occupée pendant un moment.
Le roman est au diapason de l'état d'esprit de l'héroïne, il transpire l'ennui. Ce récit banal, écrit à la deuxième personne du singulier, est entrecoupé de descriptions interminables (2 pages pour un frigo, 3 pages sur une voiture, etc.). Cette utilisation du "tu" tout au long de l'histoire nous associe étroitement au destin de M.A. ; ce n'est pas seulement un auteur qui s'adresse à son héroïne, c'est également un auteur qui s'adresse à des lectrices qui peuvent se retrouver sans problème dans bien des aspects de cette vie banale. Un bel effet de style, mais qui n'empêche malheureusement pas une lecture ennuyeuse.



Notation :

6,5/10.


Le 13 septembre 2014, j'ai pu assister à une très intéressante rencontre avec Sophie Divry au cours de laquelle l'auteur est revenue longuement sur La condition pavillonnaire : en voici le compte-rendu.




 

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