Fiche technique :
Auteur : Haruki Murakami
Titre : Le passage de la nuit
Editeur / Collection : Belfond / Littérature étrangère
Nombre de pages : 240
Date de parution : Janvier 2007
Résumé éditeur :
Dans un bar, Mari est plongée dans un livre. Elle boit du thé, fume cigarette sur cigarette. Un musicien surgit, qui la reconnaît.
Au même moment, dans une chambre, Eri, la sœur de Mari, dort à poings fermés. Elle ne sait pas que quelqu'un l'observe.
Autour des deux sœurs vont défiler des personnages insolites : une prostituée blessée, une gérante d'hôtel vengeresse, un informaticien désabusé, une femme de chambre en fuite. Des événements bizarres vont survenir : une télévision qui se met brusquement en marche, un miroir qui garde les reflets.
À Tokyo, le temps d'une nuit, va se nouer un drame étrange...
Au même moment, dans une chambre, Eri, la sœur de Mari, dort à poings fermés. Elle ne sait pas que quelqu'un l'observe.
Autour des deux sœurs vont défiler des personnages insolites : une prostituée blessée, une gérante d'hôtel vengeresse, un informaticien désabusé, une femme de chambre en fuite. Des événements bizarres vont survenir : une télévision qui se met brusquement en marche, un miroir qui garde les reflets.
À Tokyo, le temps d'une nuit, va se nouer un drame étrange...
Avis :
Voici le premier roman d'Haruki Murakami que je lis. Cela fait longtemps que j'entends dire beaucoup de bien de cet auteur japonais, mais je n'avais encore jamais franchi le pas. C'est maintenant chose faite ; je ne le regrette pas, même si ce premier avis est plutôt mitigé.
Le passage de la nuit nous entraîne dans un Tokyo nocturne, à la découverte de différents personnages qui vont se croiser, se rencontrer, passer un instant ensemble, avant de reprendre le cours de leur vie au petit matin. En parallèle de cette nuit "normale", des évènements étranges, fantastiques vont se produire : une jeune femme se réveille à l'intérieur d'un écran de télévision à l'arrêt, des miroirs conservent les reflets quelques instants... L'introduction du fantastique se fait lentement, par petites touches. L'intérêt du lecteur est maintenu jusqu'au bout, on veut comprendre ce qui se passe, et c'est là qu'est mon problème : le roman se termine sans qu'aucune des questions posées pendant la lecture n'ait de réponse. Je suis peut-être un peu trop "basique", mais j'aime bien comprendre ce que je lis, je déteste arriver à la fin d'un roman en me disant que je suis passée à coté de quelque chose d'important sans arriver à mettre le doigt dessus. J'ai bien vu qu'il y avait des métaphores sur la solitude, le manque d'assurance, la volonté d'agir... mais cela n'explique pas tout, du coup je me sens un peu frustrée. Autrement, le roman en lui-même est très bien écrit, l'utilisation du narrateur extérieur est intéressante et les personnages sont variés et sympathiques.
Un avis mitigé donc, je vais avoir besoin de nouvelles lectures pour savoir si j'aime ou non cet auteur...
Un avis mitigé donc, je vais avoir besoin de nouvelles lectures pour savoir si j'aime ou non cet auteur...
Note :
7,5/10.
C'était mon premier Murakami aussi et c'est celui qui m'a le moins séduite, je t'encourage à découvrir d'autres titres :)
RépondreSupprimerJe crois que je vais tenter "L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage", le résumé me plait bien. Je l'attaque dès qu'il est disponible à la médiathèque.
SupprimerContente que tu ai appréciée même si tu as été un peu déçue.
RépondreSupprimerPar contre autant que tu le sache tout de suite, c'est LA spécialité de Murakami de ne pas donner d'explications à toutes les énigmes qu'il déclenche, même si c'est particulièrement vrai dans celui là (où il n'en donne vraiment aucune)... Quand on le sait on est moins surpris et on arrive mieux à se laisser porter.
En espérant que Tazaki te plaira plus :)