Fiche technique :
Auteur : Luis Sepúlveda
Traducteur : François Maspero
Titre : Le vieux qui lisait des romans d'amour
Editeur / Collection : Points / littérature
Nombre de pages : 128
Date de parution : Avril 1995
Quatrième de couverture :
Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d’El Idilio les accusent à tort du meurtre d’un chasseur blanc, le vieil homme se révolte. Obligé de quitter ses romans d’amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, une panthère majestueuse, il replonge dans le charme hypnotique de la forêt.
Avis :
Le vieux qui lisait des romans d'amour est un très court roman, dense et passionnant. Véritable hymne à la nature sauvage, que l'on souhaiterait éloignée de toute perversion humaine, il met en scène des personnages hauts en couleur qui mènent une vie pleine de dangers au cœur de la forêt amazonienne. Attaques d'animaux, maladies, éléments déchaînés, manque de moyens, les manières de mourir sont nombreuses, rapides et plus ou moins douloureuses pour ceux qui ne sont pas préparés à la vie sauvage, qui ne connaissent pas les règles qui régissent la vie dans cette forêt primaire... comme les "gringos" par exemple, qui débarquent en groupes pour chasser tout et n'importe quoi, uniquement pour le plaisir de tuer, sans se soucier des conséquences humaines et écologiques de leurs gestes.
Très bien écrit, ce roman se dévore en un rien de temps et nous poursuit encore, une fois la dernière page tournée. J'ai adoré le personnage de Bolivar, le "vieux" qui se balade avec son dentier dans la poche pour ne pas l'user et qui se plonge avec délectation dans les romans d'amour pour oublier la barbarie humaine. Les anecdotes sur son passé sont très intéressantes, comme sa découverte de la lecture et sa préférence (après bien des tâtonnements) pour les romans sentimentaux.
Le vieux qui lisait des romans d'amour est un très court roman, dense et passionnant. Véritable hymne à la nature sauvage, que l'on souhaiterait éloignée de toute perversion humaine, il met en scène des personnages hauts en couleur qui mènent une vie pleine de dangers au cœur de la forêt amazonienne. Attaques d'animaux, maladies, éléments déchaînés, manque de moyens, les manières de mourir sont nombreuses, rapides et plus ou moins douloureuses pour ceux qui ne sont pas préparés à la vie sauvage, qui ne connaissent pas les règles qui régissent la vie dans cette forêt primaire... comme les "gringos" par exemple, qui débarquent en groupes pour chasser tout et n'importe quoi, uniquement pour le plaisir de tuer, sans se soucier des conséquences humaines et écologiques de leurs gestes.
Très bien écrit, ce roman se dévore en un rien de temps et nous poursuit encore, une fois la dernière page tournée. J'ai adoré le personnage de Bolivar, le "vieux" qui se balade avec son dentier dans la poche pour ne pas l'user et qui se plonge avec délectation dans les romans d'amour pour oublier la barbarie humaine. Les anecdotes sur son passé sont très intéressantes, comme sa découverte de la lecture et sa préférence (après bien des tâtonnements) pour les romans sentimentaux.
« Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n'avait rien à lire. »
Les descriptions sont superbes et imagées, les aperçus des coutumes ancestrales des indiens Shuars sont fascinantes. La tension monte peu à peu tout au long du roman, jusqu'à exploser dans un final qui m'a émue jusqu'aux larmes.
Le vieux qui lisait des romans d'amour est véritablement un très beau roman, qui m'a donné envie de découvrir les autres écrits de Luis Sepúlveda.
Notation :
8,5/10.
Le roman qui m'a fait découvrir l'auteur. J'avais aussi retenu un titre de Sepulveda ( Les roses d'Acantara) pour le challenge mais je n'ai pas eu le temps de le lire pour le 1er août. Ce sera pour une autre occasion.
RépondreSupprimerLuis Sepúlveda a été la grande découverte du challenge "Destination Chili" pour moi. Dès que la médiathèque rouvrira ses portes j'irai voir ce qu'ils ont en magasin...
SupprimerC'est vrai que c'est un très joli livre, que je relirai avec plaisir! Merci!
RépondreSupprimerDe rien :-)
SupprimerTon avis me met l'eau à la bouche.
RépondreSupprimerMerci vinushka64 :-) "Le vieux qui lisait des romans d'amour" est vraiment un très beau livre ; lis le, je pense que tu ne le regretteras pas.
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