jeudi 29 août 2013

Tartes aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau

Fiche technique :
 
Auteur : Guillaume Siaudeau
Titre : Tartes aux pommes et fin du monde
Editeur : Alma Editeur
Nombre de pages : 150
Date de parution : Août 2013
 
 
Résumé :
 
Dans une ville de province aux faux airs de Far West un garçon tendre et curieux découvre qu'il n'est pas le seul à se sentir isolé.
Un garçon et une fille s'éprennent tandis que la caissière cherche laborieusement le code-barres d'une boîte de maquereaux.
Il s'attache à un collègue en manutentionnant des palettes de conserves pour animaux.
Puis il remercie la propriétaire de son petit appartement pour la tarte aux pommes qu'elle lui apporte.
En un mot il apprécie la vie telle qu'elle est.
Mais, s'il a bien compris que les chiens ne volent pas – contrairement aux claques – il ignore encore l'usage que l'on peut faire d'un revolver.
 
 
Critique :
 
Un jeune homme rencontre une femme, ils s'aiment puis la femme le quitte. Ecrasé par la solitude, l'homme achète un flingue pour avoir de la compagnie. Petit à petit, il ne sort plus sans son arme. La dépression s'installe et l'homme navigue entre la monotonie de son existence et les souvenirs d'une enfance passée entre une mère absente et un père alcoolique. Comment se terminera cette situation sous tension ? Réponse dans les dernières pages du roman...
Le style est lent, plein de métaphores amusantes, il colle bien au caractère du héros / narrateur. Le roman se lit rapidement, avec facilité. Je pense cependant qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable, il lui manque un petit quelque chose pour y arriver...
 
 
Notation :
 
7/10.
 
 
 
 

mercredi 28 août 2013

La terre des Centaures, de Paul A. Garance

Fiche technique :

Auteur : Paul A. Garance
Titre : La terre des Centaures
Série / Volume : Le cycle des Centaures, volume 1
Editeur : Booxmaker (ebook)
Nombre de pages : 314
Date de parution : Décembre 2012
 
 
Résumé : 
 
Nous sommes en 1887, en Melpothalie.
Le monde est en guerre depuis La Grande Rage. Vingt-cinq longues années durant lesquelles les animaux se sont rebellés contre les hommes. Et cet affrontement se poursuit sans que les autorités puissent trouver une solution à cet état de violence.
Le Docteur Becki, éminent spécialiste, pourrait être la clé d’un arrêt des hostilités, mais celui-ci a disparu. Son neveu, Samuel, jeune homme peu enclin aux aventures dangereuses, partira tout de même à sa recherche.
Il va explorer une île, un Nouveau Monde, et faire une découverte qui pourrait changer le cours de la guerre.
 
Ce premier tome de La Terre des Centaures nous entraine dans les couloirs palpitants des romans d’aventures dignes de Jules Verne et d’Edgar Allan Poe. Voyages extraordinaires, peuples inconnus et personnages hauts en couleur font de cette histoire une œuvre haletante, qui convient aussi bien aux lecteurs confirmés qu’aux jeunes curieux. Le Cycle des Centaures nous convie aussi à une réflexion juste et utile sur les problématiques environnementales de notre siècle.
 
 
Critique :
 
Tout au long du roman, on suit Samuel Becki, jeune bibliothécaire parti à la recherche de son oncle, scientifique de renom qui a disparu en mer quelques années auparavant. Nous découvrons ainsi Quintarlaz, ville entourée de murailles et de filets pour lutter contre les attaques des animaux, puis les îles du Sud et les populations étranges qui y vivent. La guerre contre les animaux est omniprésente dans ce récit, elle induit les comportements de tous les personnages et représente un mystère à éclaircir. En effet, pourquoi les animaux se sont-ils brusquement attaqués aux humains 25 ans auparavant ? Pourquoi certaines espèces sont-elles immunisées ?
Parmi les personnages principaux, on trouve les grands classiques du roman d'aventures : l'orphelin sympathique et débrouillard, l'intellectuel pas très dégourdi, l'aventurier inflexible, le scientifique obnubilé par les découvertes... S'y ajoute toute une série de personnages auxquels on s'attache très facilement. Les caractères de chacun sont bien définis et très crédibles.
Le style est simple et agréable, les descriptions limpides, on est tout de suite immergés dans le monde fabuleux créé par l'auteur. Il n'y a pas de longueurs dans le texte, les chapitres s'enchaînent avec facilité et il est difficile d'arrêter la lecture en cours de route tant est pressant le besoin de connaître la suite des aventures. Les propos sont intelligents, l'auteur fait d'ailleurs passer quelques messages destinés aux jeunes lecteurs sans lourdeur.
 
 
Notation :
 
8,5/10. Un très bon roman d'aventures que j'ai pris plaisir à lire, j'attends le second volume de la saga  avec impatience !!

Pour en apprendre plus sur l'auteur et son œuvre, voici son site officiel :
 
 
 
 

mardi 27 août 2013

La servante du Seigneur, de Jean-Louis Fournier

Fiche technique :
 
Auteur : Jean-Louis Fournier
Titre : La servante du Seigneur
Editeur : Stock
Nombre de pages : 160
Date de parution : Août 2013
 
 
Résumé :
 
Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle…
Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même.
Elle veut être sainte.
Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.
 
 
Critique :
 
Voici un livre court, très court, qui se lit en 2 heures à peine. Jean-Louis Fournier nous parle de ses relation avec sa fille, devenues difficiles depuis qu'elle a rencontré "Monseigneur". Ce roman, écrit tantôt pour le lecteur ("elle") tantôt pour sa fille ("tu"), laisse transparaitre le désespoir et la solitude de l'auteur derrière un ton humoristique et ironique.

Monseigneur m’a envoyé une lettre de condoléances lors du décès de Thomas. La lettre commence par « Je vous félicite pour cette exceptionnelle réussite ».
J’ai eu du mal à comprendre. Thomas était lourdement handicapé.
Ce n’était pas de l’humour. J’ai compris après.
Il me félicitait d’avoir peuplé le ciel d’un nouvel ange, d’avoir fait cadeau de mon fils au ciel et à Dieu.
De quoi culpabiliser les parents qui, égoïstement, gardent leurs enfants pour eux.
Pourquoi ne pas revenir à la charmante époque des sacrifices humains où l’on savait partager ?

Le roman se termine par un message de la fille qui répond aux critiques paternelles.
Ce livre se laisse lire, mais je reste un peu gênée par ce "règlement de comptes" père / fille ; pas sûr qu'il restera longtemps présent dans ma mémoire...
 
 
Notation :
 
7/10.
 
 
 
 
 

dimanche 25 août 2013

Quand l'empereur était un dieu, de Julie Otsuka

Fiche technique :
 
Auteur : Julie Otsuka
Titre : Quand l'empereur était un dieu
Editeur / Collection : Phébus / Littérature étrangère
Nombre de pages : 192
Date de parution : Février 2004
 
 
Résumé :
 
Berkeley, printemps 1942. Une femme et ses deux enfants se préparent à quitter leur maison. Ils ne savent ni où ils vont, ni ce qui les attend. Ils ont seulement appris qu’ils avaient le droit d’emporter avec eux des draps, des couvertures, du linge de maison, des couverts, des assiettes, des bols, des tasses et des vêtements. Leur crime ? Ces paisibles Américains sont d’ascendance japonaise. Après un voyage éreintant qui les mène à Topaz, ils découvrent l’environnement qui sera le leur pendant plusieurs années : un camp envahi par la poussière blanche du désert, des centaines de baraques en papier goudronné écrasées sous un soleil de plomb, des soldats en arme, des fils de fer barbelé, la promiscuité, la sonnerie des sirènes, les jours sans viande, l’odeur des haricots et les repas sans baguette. Il leur est interdit de se chauffer l’hiver, ils sont condamnés à des travaux forcés. Après Hiroshima, les survivants retrouvent leurs habitats vidés de fond en comble et leurs jardins dévastés, subissent l’hostilité de leurs voisins et peinent à trouver du travail. Après tant d’années perdues loin de chez eux, le conflit continue…
 
À travers ce roman magistralement mené, Julie Otsuka dénonce l’un des plus grands scandales de la démocratie américaine, rendant dans le même temps hommage à ses propres grands-parents, déportés par le F.B.I. au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor. 
 
 
Critique :
 
Ayant adoré Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, j'attendais beaucoup de Quand l'empereur était un dieu. Il s'agit en fait de son premier roman (publié aux Etats-Unis en 2002), mais l'intrigue se situe après l'histoire contée dans Certaines n'avaient jamais vu la mer qui se terminait sur la déportation des Japonais dans les camps.
Ici, nous suivons "la femme", "le fils" et "la fille" du lendemain de l'attaque de Pearl Harbor jusqu'à la fin de la guerre : leur préparation avant le départ dans les camps, le long voyage en train, la vie dans un camp au milieu du désert - rythmée par l'attente - puis, enfin, le retour à la maison et les tentatives pour reprendre le cours de leur vie là où ils l'avaient laissée, malgré l'attitude de leurs anciens voisins et amis. En arrière-plan, la présence du père, ou plutôt son absence, car il a été arrêté par les autorités il y a si longtemps que les enfants commencent à oublier ses traits.
Ce roman m'a beaucoup plu, par son sujet tout d'abord, rarement abordé, puis par son ton, limpide, élégant. Les émotions sont là, à fleur de peau, et l'anonymat des personnages principaux leur donne une portée universelle. Le fait de parler également des tortures infligées aux soldats américains par les soldats japonais permet d'expliquer l'animosité des Américains face à leurs voisins et de nuancer les propos ; pendant cette période de troubles il n'y a pas eu les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, tout le monde a souffert, et au final ce sont les enfants qui ont vécu la plus grande injustice à cause d'évènements qui les dépassaient...
 
 
Notation :
 
8/10. J'ai beaucoup aimé, même si je n'ai pas trouvé la même émotion qu'en lisant Certaines n'avaient jamais vu la mer.
 

 

 
 

lundi 19 août 2013

Les enfants de la Lune, de Jack Williamson

Fiche technique :

Auteur : Jack Williamson
Titre : Les enfants de la Lune
Editeur / Collection : Albin Michel / Super-fiction
Nombre de pages : 243
Date de parution : 1975


Résumé :

Trois astronautes ont vu et examiné quelque chose de totale­ment incompréhensible sur la Lune. Mais ils l'ont vu chacun d'une manière différente. Pour l'un, une montagne d'or ; pour l'autre, un fort hérissé d'armes ; pour le dernier, une base spa­tiale avec des astronefs. Et ils ont ramassé sur les lieux d'étranges cristaux noirs...
Peu après leur retour sur la Terre, ils engendrent des enfants — les « enfants de la Lune », ou plutôt des cristaux de Lune ramenés par leurs pères. Deux, un garçon et une fille, sont d'une beauté surnaturelle, le troisième est un monstre quasi-animal. Prodigieusement doués et précoces, ils découvriront bientôt qu'ils représentent le seul espoir qu'a l'humanité de survivre à l'invasion d'accablantes forces extra-terrestres...


Critique :

La couverture, immonde selon moi, ne reflète en rien l'intrigue du roman. Les enfants de la Lune est une bonne histoire de science-fiction des années 1970.
A travers le récit de Kim Hodian, frère de l'un des astronautes ayant rapporté des cristaux noirs de la lune, on suit le parcours des trois enfants, de leur naissance à leur rôle dans la guerre spatiale. Témoin privilégié des évènements qui secouent le monde, Kim en livre un récit fidèle et détaillé, d'autant plus qu'il est très proche des enfants, et donc au cœur des évènements.
L'écriture et simple, et malgré les explications "scientifiques" le roman se lit facilement. Il s'en dégage un certain charme désuet, dû au mélange de techniques d'avant-garde (voyages dans l'espace, stations spatiales, ...) et de techniques typiques des années 70 (vive le super calculateur à bande de papier !!).
En résumé donc, une lecture facile + une intrigue distrayante avec du suspense + un peu de poésie dans les descriptions = un bon moment de lecture.


Notation :

7,5/10. Si vous croisez ce roman chez un bouquiniste, ne passez pas à coté !




dimanche 11 août 2013

Les personnages de Lucky Luke et la véritable histoire de la conquête de l'Ouest

Fiche technique :

Auteur : Collectif
Titre : Les personnages de Lucky Luke et la véritable histoire de la conquête de l'Ouest
Editeur / Collection : Le Point - Historia / Hors-série
Nombre de pages : 129
Date de parution : Juillet 2013
 
 
Résumé :

L'homme qui tire plus vite que son ombre est depuis plus de soixante-cinq ans notre cow-boy le plus populaire. Entré dans le panthéon de l'imaginaire à la vitesse d'une balle de colt .44 ou de Winchester, Lucky Luke est passé de la fiction à la légende grâce à une époque devenue mythique : celle de la conquête de l'Ouest, des justiciers autant que des hors-la-loi. Il nous revenait d'établir les ponts entre l'humour exceptionnel de Morris et Goscinny et la réalité des faits historiques, leur première source d'inspiration.
 
 
Critique :

Ce très bel hors-série Le Point / Historia met en parallèle les aventures de Lucky Luke et la véritable histoire de la conquête de l'Ouest.
Il se compose des chapitres suivants, qui renvoient à un album spécifique de Lucky Luke :
  • "La bataille du rail"  / Des rails sur la prairie
  • "Sudistes et mauvais perdants" / Lucky Luke contre Joss Jamon
  • "Le carré d'As" / Les cousins Dalton
  • "Soif de conquête" / Ruée sur l'Oklahoma
  • "Le péril jeune" / Billy the Kid
  • "Qui s'y frotte s'y pique !" / Des barbelés sur la prairie
  • "On l'appelait Martha" / Calamity Jane
  • "Le vol du Concord" / La diligence
  • "Chevalier du crime" / Jesse James
  • "Mère courage" / Ma Dalton
  • "Bien arrivé. Stop." / Le fil qui chante.
Chaque chapitre confronte la vision de Morris et Goscinny à la réalité historique, le tout richement illustré de photos d'époque et de planches de bande-dessinées.
Même si nous n'apprenons pas grand chose de nouveau (du moins pour les fans), cet ouvrage se lit facilement et agréablement, et donne envie de se replonger dans les aventures du célèbre cow-boy solitaire.
 
 
 
Notation :
 
7,5/10. Une bonne lecture détente pour l'été.
 
 
 
 

vendredi 2 août 2013

Dracula en Dior, de Scarlett de Saint-Germain

Fiche technique : 

Auteur : Scarlett de Saint-Germain
Titre : Dracula en Dior
Editeur : Fleuve Noir
Nombre de pages : 220
Date de parution : Octobre 2010
 

Résumé :  
 
"Vous, oui vous, qui êtes affublés d'une paire d'ailes et de crocs acérés, je ne vous apprends rien, les vampires sont ultra tendance en ce moment. C'est simple, nous sommes partout et les humains nous i-do-lâ-trent. Seulement, si je puis me permettre, il y a vraiment des progrès à faire niveau look. Croyez-moi, il ne faut pas plaisanter avec ça, c'est la clé du succès ! Un vampire bien habillé est un vampire qui inspire confiance aux humains et donc un vampire bien nourri. Alors fini les tenues has been, exit les capes et robes en velours, dites non à la ringardise et oui à l'élégance ! Dans ce petit livre, vous découvrirez tous les écueils à éviter en matière de mode et, à l'inverse, les must have qui doivent impérativement intégrer vos garde-robes. Les noms Jimmy Choo, Alberta Ferretti, Balmain, Fendi ne vous disent rien ? C'est grave mais pas irrémédiable ! Je vais vous aider, moi, à devenir une vraie fashionista. Après tout, si le Diable s'habille en Prada, Dracula peut bien s'habiller en Dior..."
 
Critique :  
 
De A comme "Accessoire" à Z comme "Zombie", cet ouvrage n'est qu'un catalogage de marques, tendances et créateurs en tous genres. Si, comme moi, vous n'êtes pas une fashion victim, passez votre chemin sans regrets !! Pour les fashionistas en herbe, le coté humoristique de ce catalogue pourrait vous amuser tout en vous instruisant...
 
 
Notation :

4/10. A réserver aux accro de la mode qui pourront y trouver un intérêt.