jeudi 30 avril 2015

J'ai vu mourir Kennedy, de Claude Coulombe

Fiche technique :

Auteur : Claude Coulombe
Titre : J'ai vu mourir Kennedy
Editeur : Les éditions JCL
Nombre de pages : 386
Date de parution : Août 2014


Résumé éditeur :

Âgé d'à peine trois ans, Anthony Rosen, égaré, se retrouve par le plus grand des hasards à Dallas parmi la foule qui assistera à l'assassinat du président John Kennedy dans de nébuleuses circonstances. Dans la cohue, une jeune inconnue le prend par la main et l'éloigne des lieux de la tragédie. Devenu journaliste à Montréal, Anthony tente 45 ans plus tard de retrouver cette femme qui, selon les informations qu'il détient, s'appelle Alice. Ses recherches portent fruit. Cette dernière, qui habite incognito une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, lui promet de partager avec lui ses souvenirs de ce fameux 22 novembre 1963 en échange d'un simple service : retrouver sa fille Gabrielle, qu'elle a abandonné un quart de siècle plus tôt.
 
 
Avis :
 
Voici typiquement le genre de roman dont j'attends beaucoup au vu de la quatrième de couverture et dont la lecture est une - petite - déception... Forcément, à trop espérer, on fini par être déçu !
L'intrigue mêle deux enquêtes différentes : la recherche d'Alice puis de sa fille, et l'enquête pour retrouver les assassins du président Kennedy. La première se fait rapidement, trop facilement à mon goût : un nom dans un moteur de recherche, deux clics sur la souris, un peu de chance (le hasard fait décidément bien les choses), et le tour est joué. Aucun suspense à attendre de ce côté là ! La seconde enquête est un peu plus prenante, les retournements de situation et les révélations sur le passé de plusieurs protagonistes nous amènent à découvrir un secret d'état ; l'explication donnée par l'auteur sur les circonstances de la mort de Kennedy est plausible et s'appuie sur plusieurs études récentes : réelle ou non, elle a le mérite d'exister et de combler notre curiosité.
Le style de l'auteur est fluide et agréable à lire, le rythme est assez soutenu et les évènements s'enchainent sans temps morts, bien que certains soient vraiment prévisibles. L'alternance passé / présent est bien maîtrisée et nous permet de découvrir les tenants et aboutissants de l'intrigue en même temps que le héros de l'histoire. Les personnages sont sympathiques, l'auteur arrive même à nous faire ressentir un peu d'empathie pour les "méchants" de l'histoire. En les suivant sur plus de 60 ans, nous comprenons leurs ressentis et leurs comportements, tout en découvrant une belle et tragique histoire d'amour et de famille.
 
A noter que ce roman est paru en France sous le titre Troublante inconnue.
 
 
Notation :
 
6,5/10.



mercredi 29 avril 2015

Super-Charlie et le voleur de doudou, de Camilla Läckberg et Millis Sarri

Fiche technique :

Auteur : Camilla Läckberg
Illustrateur : Millis Sarri
Traducteurs : Johanna Brock et Erwan Le Bihan
Titre : Super-Charlie et le voleur de doudou
Série / Volume : Super-Charlie, volume 2
Editeur / Collection : Actes Sud / Junior
Nombre de pages : 40
Date de parution : Octobre 2013
Public : A partir de 5 ans


Résumé éditeur :

Maya, la sœur de Charlie, s'est fait voler son doudou en pleine nuit. Pour retrouver sa trace, le bébé aux super pouvoirs reprend du service. Bientôt, il découvre sous le lit de Maya des miettes de gâteaux, un bout de plastique rouge et un bouton doré : voilà une piste. D'autant que Papa a perdu un bouton de son uniforme de policier… Ce serait donc lui le coupable ? Un comble ! Papa, tout penaud, reconnaît avoir jeté à la poubelle le doudou qu'il jugeait trop vieux et dégoûtant. A lui maintenant d'aller le récupérer.


Avis :

Pour la seconde fois, la célèbre auteur de thrillers Camilla Läckberg met en scène sa famille dans un album pour enfants. Les dessins sont toujours aussi adorables que dans le premier volume de la série et fourmillent de détails et de clins d'œil pour les plus petits et pour les grands (ne serait-ce pas Camilla Läckberg dans la version suédoise de l'émission "Danse avec les stars" que l'on aperçoit sur l'écran de la télévision familiale ?). Mis à part les illustrations, je dois dire qu'il n'y a pas grand chose d'autre qui m'a plu dans cet album : l'histoire n'est pas mal, mais il n'y a pas l'effet de surprise que l'on pouvait ressentir dans le précédent volume, on y trouve également beaucoup moins d'humour et de solidarité familiale. De plus, elle aurait gagné en intérêt si les petits lecteurs avaient pu participer à l'enquête de Charlie ; au lieu de cela le coupable est désigné abruptement, et quel coupable ! Franchement, quel père s'introduirait de nuit dans la chambre de sa petite fille pour se débarrasser définitivement de son doudou préféré sous prétexte qu'il est vieux et moche ? Cette idée ne m'a pas plu du tout... heureusement le coupable est puni comme il se doit à la fin de l'histoire, tout se termine bien.
La taille de l'album est très grande (26x35 cm), difficile à tenir pour les petites mains ; elle permet cependant de profiter pleinement des détails des illustrations, qui sont pour moi le point fort de Super-Charlie et le voleur de doudou. Un troisième opus des aventures du super bébé paraitra en mai 2015 : Super-Charlie - Mamie Mystère ; je pense que je le lirai pour ne pas rester sur cette déception...
 
 
Notation :

6/10.


Et pour vous faire une petite idée de l'album, en voici deux doubles pages :





 

lundi 27 avril 2015

Musée gallo-romain de Lyon : une petite convention de littérature fantastique bien sympathique

Le Musée gallo-romain de Lyon Fourvière a organisé dimanche 26 avril 2015 sa première convention de littérature fantastique. Un évènement sympathique et convivial dans un cadre exceptionnel !




Les auteurs étaient installés au cœur des collections, dans la salle de la grande mosaïque. Pour arriver jusqu'à eux, rien de mieux que flâner dans le musée ... 



Se faufiler au milieu des larves ....
 
 
 
 
 
 
 








... ces génies malfaisants de l'antiquité romaine : fait.













Admirer le sarcophage de St Irénée : "Le triomphe de Bacchus", en cours de restauration : fait.











S'extasier devant les magnifiques détails des mosaïques : fait. Maintenant, direction l'espace dédicaces ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il n'y avait pas foule auprès des auteurs, mais vu le peu de communication faite autour de l'évènement c'est un peu normal. L'ambiance était cependant excellente, et même si je n'ai pas pu acheter de romans (quel crève-cœur !! vivement que je retrouve du travail) j'en ai profité pour papoter longuement avec les auteurs... c'est tellement rare de les voir aussi disponibles.
 
 
Le nouveau roman de Simon Oeriu, Cyborg Cyrano, est sorti en décembre 2014. La quatrième de couverture m'a intriguée, c'est sûr qu'il va rejoindre ma "wish-list".
Simon est également l'organisateur du salon du livre "Lyon fantasy" dont la prochaine édition aura lieu mi-septembre 2015... une belle initiative (il n'y a pas énormément de salons fantasy dans la région), à suivre.
 
 
 
 
 
 
  
 
Didier de Vaujany présentait les deux premiers volumes de sa quadrilogie Tryskellia. Un univers riche et passionnant à première vue, je pense que je me laisserai tenter par le premier volume, Le Crépuscule des Sirènes, à l'occasion. 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
Jean Emmanuel Aubert, en pleine forme  malgré une balle dans la tête (chouette maquillage), et Li-Cam.
L'écriture du troisième volume des Chroniques des Stryges est bientôt terminée, sortie prévue en 2016. Une bonne nouvelle pour les fans de Lemashtu qui n'auront pas trop à attendre pour découvrir la fin de ses aventures. 
 
 
 
 
Aurélie Mendonça, en cours de zombification, tout à fait dans le thème de son dernier roman, Zombitions.
Le troisième et dernier volume de Tarots divins est en cours d'écriture, sortie prévue fin 2015 - début 2016.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise Roullier raconte la mythologie greco-romaine dans ses romans. Son dernier en date, Dionysos le conquérant, a l'air à la fois passionnant, marrant et bien documenté. Il va rejoindre ma "wish-list" sans tarder !

 




Sophie Jomain m'a convaincue de lire Cherche jeune femme avisée et D'un commun accord, deux romances qui sont en fait l'adaptation contemporaine de contes célèbres. Ayant pu emprunter Cherche jeune femme avisée, je n'aurai pas trop à attendre pour mettre ses conseils en application.
Le cinquième volume de sa série Felicity Atcock - que j'aime beaucoup - sortira en octobre 2015, le sixième et dernier volume devrait suivre en mars 2016. 

Pierre Stolze écrit des romans fantastiques depuis des années, aussi bien pour les adultes que pour les enfants, avec notamment sa série Isidore. Pour ma part, je me serai bien laissée tenter par Les trois étoiles de Saint Nicolas, une intégrale regroupant trois romans de science-fiction aux titres plus délirants les uns que les autres : Marilyn Monroe et les Samouraïs du Père Noël, Greta Garbo et les Crocodiles du Père Fouettard et Brigitte Bardot et les Bretelles du Père Éternel.



Valérie Simon a une actualité chargée en ce moment : des nouvelles parues chez Bragelonne qui vont sortir - enfin - en intégrale (version numérique et impression à la demande), une nouvelle série fantasy, La Reine des Esprits dont le premier volume sortira fin mai... C'est sûr, j'aurai de la lecture dans les mois à venir !!








 

Une table ronde sur le thème de l'Antiquité dans la littérature fantastique a eu lieu en milieu d'après-midi. Le sujet était intéressant, j'ai appris 2-3 trucs, malheureusement j'ai trouvé le tout un peu long et laborieux du fait d'un temps de parole mal réparti.
 

Elyane Gastaud - Pierre Stolze - Louise Roullier - Li-Cam - Valérie Simon - Sophie Jomain


Dans tous les cas, ce fut une agréable journée, pleine de sympathiques rencontres. J'espère que le festival sera reconduit l'année prochaine !



samedi 25 avril 2015

Interview de Diego Trelles Paz

Diego Trelles Paz - © Alessandro Pucci

A l'occasion de la sortie aux éditions Buchet Chastel de Bioy, son premier roman traduit en français, j'ai l'immense plaisir de recevoir M. Diego Trelles Paz.
 
Bonjour Diego. Je vous remercie d'avoir accepté cette petite interview. En quelques mots, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
 
Je voulais tout d’abord vous remercier pour cette interview et de me donner l’opportunité de me présenter. Je suis péruvien, de Lima, mais j’ai vécu une grande partie de ma vie loin de mon pays. Depuis un an et demi, j’habite à Paris. Je suis docteur en littérature. J'ai fini mes études à l’Université d’Austin au Texas en présentant une thèse sur le roman policier latino-américain alternatif (ou hétérodoxe) où j’aborde les œuvres d’auteurs qui ne sont pas considérés comme des écrivains strictement policiers tels que Puig, Borges, Leñero, Ibargüengoitia, Piglia et Bolaño. J’essaye d’être cinéphile. J’ai beaucoup d’un mélomane. J’ai fait mes débuts dans l’écriture en faisant des critiques sur des groupes de rock pour un magazine péruvien de musique alternative qui s’appelait Caleta. J’ai publié trois romans : Hudson el redentor (2001), El círculo de los escritores asesinos (2005) et Bioy (2012). Je suis l’éditeur de El futuro no es nuestro, une anthologie de contes de narrateurs latino-américains de ma génération. Cette dernière a été traduite en anglais et hongrois. J’aime le foot. Mon prochain livre, Adormecer a los felices, est un recueil de contes, et sera publié cette année en Espagne et en Amérique Latine. Il a une épigraphe de Louis-Ferdinand Céline.
 
 
Parlons de Bioy, votre premier roman publié en France. Comment est née cette histoire ?
 
La première idée vint du cinéma, et surtout de The Bad Lieutenant un film d’Abel Ferrara. Harvey Keitel interprète dans ce film un flic de New York qui devient un délinquant. Werner Herzog est aussi un de mes cinéastes favoris, il en fit une version différente avec Nicolas Cage. Ces deux films sont formidables à leur façon. Avec Bioy j’ai essayé de m’approcher du sujet de la déchéance physique et morale des personnes au milieu d’un scénario ravagé par la violence et la corruption politique. Une violence qui se répand dans le Pérou au travers de la guerre civile, la dictature et le trafic de drogues depuis les années 80 à nos jours. Le protagoniste, Bioy Cáceres, est un militaire qui devient délinquant. C’est le point de départ d’une histoire très complexe et qui englobe plus de 30 années d’une histoire des plus dures de mon pays.
 
 
L'extrême violence du récit est parfois atténuée, parfois exacerbée, par vos différents changements de style : point de vue cinématographique, pages de blog, journal intime, polyphonie, ellipses temporelles, etc. Une mise en garde, qui apparait comme un défi au lecteur, est même insérée au début du roman : « Vous devez interrompre votre lecture. Changez de livre. Changez d'auteur. ». Pourquoi un tel choix, une telle déconstruction narrative ?
 
La complexité de la narration répond au monde représenté : un pays qui se dégrade submergé dans les limbes et où la mort guette quotidiennement. Quand je me trouvais en plein processus d’écriture de Bioy, je me suis aperçu que la seule façon de raconter cette violence, particulièrement horrible, était de violenter les mots, la structure, le temps narratif. Jamais je n’ai cherché à être sympa avec le lecteur. Ca ne m’intéresse pas de maquiller une réalité qui est arrivée à être tellement atroce qu’il est difficile de la décrire, de la raconter. Cependant, je ne pense pas que Bioy soit un roman qui utilise la violence pour ébranler le lecteur. L’effet vide de sens n’a pas d’intérêt pour moi. Lire Bioy peut produire un effet cathartique. Ce roman a tous les composants des bonnes histoires. Ou plutôt, c’est comme cela que je l’ai conçu. 
 
 
La vision du Pérou qui ressort de cette lecture est très noire, désabusée. On sent bien qu'après trente ans de guerre civile et de dictature les blessures sont encore vives… 
 
Et elles le sont, vives ! Le processus de réconciliation est lent, et notre démocratie est encore beaucoup trop fragile pour penser que nous n’allons plus voir quelque chose de semblable surgir à nouveau. Au Pérou nous n’avons pas encore une structure assez forte pour repousser le fantôme de la dictature. Actuellement, la fille de l’ex dictateur Alberto Fujimori est en tête des sondages pour les prochaines élections présidentielles. Et son père est incarcéré. Les mêmes tares sociales sont encore vivantes et en vigueur : racisme, pauvreté, corruption, homophobie, exclusion et, surtout, l’inégalité. Il est vrai qu’il est assez difficile que toute cette horreur se répète maintenant, mais nous devons rester attentifs. La lutte est constante.
 
 
Les références littéraires sont nombreuses dans votre roman, à commencer par le patronyme de l'un des principaux personnages, Bioy Cáceres. Cette référence à l'écrivain argentin est-elle un hommage déguisé ? Quelles sont vos influences littéraires ?
 
Effectivement, c’est un petit hommage à Adolfo Bioy Casares. C’est un clin d’œil aux contes policiers écrit par Bioy Casares et Borges sous le pseudonyme de Bustos Domecq. Il y a des personnes qui pensent que mon roman est une autobiographie de Bioy Casares, et ca n’a rien à voir. Mais j’aime beaucoup le petit jeu intertextuel. Mes influences littéraires pour ce roman, vous pouvez les suivre à travers les épigraphes et citations : Cormac McCarthy, Louis-Ferdinand Céline, Roberto Bolaño, Ricardo Piglia, William Faulkner. Bien sûr qu’il y a d’autres écrivains que j’ai lu de manière presque maladive : Juan Rulfo, Juan Carlos Onetti, Manuel Puig, Jorge Luis Borges, Mario Vargas Llosa. J’ai une formation plus classique. Je reviens toujours à Miguel de Cervantes. 
 
 
Pourriez-vous nous parler de vos projets actuels ?
 
Un de mes projets les plus actuels est mon recueil de contes Adormecer a los felices qui sera publié en juillet au Pérou, en septembre en Espagne et dans le reste des pays d’Amérique Latine. Je ne sais pas encore si on va le traduire en français. Mon autre actualité est mon prochain roman : la raison pour laquelle je vis et j’écris en France. Je n’ai pas l’habitude de parler sur ce que j’écris mais je peux vous dire que ça sera un roman sur l’amitié, tout mon monde de fiction est présent, et la partie finale se déroule dans un Paris sauvage vu à travers les yeux d’un latino américain désespéré.
 
 
Voilà un programme des plus alléchants ! En attendant d'avoir le plaisir de vous lire à nouveau j'invite tous nos lecteurs à découvrir Bioy, un roman remarquable qui ne laisse personne indifférent.


BIBLIOGRAPHIE (FRANCAISE) :

Auteur : Diego Trelles Paz
Traducteur : Julien Berrée
Titre : Bioy
Editeur / Collection : Buchet Chastel / Littérature étrangère
Nombre de pages : 352
Date de parution : Mars 2015
 
Quatrième de couverture :
 
Lima, années 80. Alors que l’Etat et la guérilla du Sentier Lumineux se livrent une guerre sans merci, Elsa, une jeune militante communiste, est soumise aux viols et à la torture des militaires. Parmi eux, Bioy, jeune caporal tétanisé par ce déchaînement de violence.
Lima, années 2000. Bioy est désormais à la tête d’un des gangs les plus violents de la ville, au service des cartels de la drogue et du crime organisé. Ses anciens collègues de l’armée sont en prison ou en fuite aux Etats-Unis.
Vingt ans se sont écoulés qui ont plongé le Pérou dans l’abîme, et c’est le récit de cette chute que ce roman nous livre à travers les destins croisés de Bioy, d’Elsa, d’un flic infiltré et d’un étrange garçon assoiffé de vengeance.
Intrigue tentaculaire, récit à la chronologie chaotique qui mêle le passé au présent et emprunte à des formes aussi diverses que l’écriture cinématographique ou le blog, Bioy forme un puzzle romanesque qui déploie toutes les facettes de la violence, de l’horreur et la déchéance humaine et tente sans relâche de répondre à cette question : l’idée même de rédemption a-t-elle encore un sens ?
En plaçant la violence et la question de la banalisation du mal au cœur de son livre, Trelles Paz s’affirme comme l’une des voix latino-américaine les plus prometteuses du roman noir.
 
Avis : ICI



Challenge "Gourmand #3"



J'avais adoré le challenge "Gourmand #2" où le but était de débusquer du chocolat dans nos lectures... Voici son successeur, "Gourmand #3", toujours organisé par titepomme sur le site Livraddict.
 
 
Le principe :
 
Lire, tout simplement, et au gré de nos lectures débusquer les aficionados du thé.
Pour gagner un point, il faudra signaler la phrase et le livre dans lequel nous l'avons trouvé. Un seul point ou une seule mention par livre.
Les albums, mangas, BD et ebooks comptent également. Par contre pas les livres de recettes !! ^_^ Mais le mot thé doit être nommé textuellement (en tant qu'aliment bien évidemment, dans son sens culinaire et gustatif).
 
 
Durée :
 
Du 1er mai au 31 octobre 2015.
 
 
Inscription :
 
Sur le forum Livraddict, dans le fil de la discussion.
 
 
Vous trouverez ci-dessous mes lectures effectuées dans le cadre de ce challenge, avec la phrase adéquate :

mercredi 22 avril 2015

Inju, la bête dans l'ombre, de Ranpo Edogawa

Fiche technique :
 
Auteur : Ranpo Edogawa
Traducteur : Jean-Christian Bouvier
Titre : Inju, la bête dans l'ombre
Editeur / Collection : Editions Philippe Picquier / Picquier poche
Nombre de pages : 144
Date de parution : Août 2008
 
 
Quatrième de couverture :
 
Dans ce roman très célèbre, subtil jeu de miroirs où le narrateur, Edogawa Ranpo lui-même cherche à élucider un meurtre commis pas un autre auteur de littérature policière, on retrouve - comme dans tous ses romans - cette curieuse alchimie entre une intrigue rigoureuse et une narration envoûtante, dans des mises en scène fantastiques et obsessionnelles de perversions sexuelles.
 
Ce livre est antérieurement paru sous le titre La Proie et l'ombre.
 
 
Détail du recueil :
 
Inju, la bête dans l'ombre (La Proie et l'ombre) :
Interpelé par une jeune femme victime de harcèlement de la part de son ancien amant, Ranpo Edogawa se laisse convaincre de mener l'enquête pour le retrouver. Il accepte d'autant plus facilement que cet ancien amant se trouve être son grand rival en littérature.
 
Le test psychologique :
Etudiant pauvre et imbu de lui-même, Seiichiro Fukiya pense avoir commis le crime parfait. C'est sans compter sur l'instinct du juge Kasamori qui décide d'utiliser un test psychologique afin de démasquer le coupable.
 
 
Avis :
« Je crois qu'au fond, il existe deux types d'auteurs de romans policiers : ceux qui sont du côté du "criminel" et ceux qui sont du côté de "l'enquêteur". Les premiers, même s'ils sont capables de mener une intrigue serrée, ne trouvent leur bonheur que dans la description de la cruauté pathologique du criminel, tandis que les seconds, au contraire, n'y attachent aucune importance ; seule compte à leurs yeux la finesse de la démarche intellectuelle de l'enquêteur. Shundei Oe, l'homme qui va être au centre de mon récit, est un auteur qui appartient à la première école ; quand à moi, je me considère plutôt comme un représentant de la seconde. »
Inju, la bête dans l'ombre est un court roman policier qui réussit, en à peine 100 pages, à installer une atmosphère oppressante et délétère. Ranpo Edogawa se retrouve au centre d'une machination complexe qu'il nous présente comme ayant réellement existée et dont il nous livre le récit à la manière d'un témoignage, et non d'un roman.
Le rythme du texte est plutôt lent, mais l'enquête est prenante et les retournements de situation maintiennent le suspense jusqu'aux dernières lignes. Très bien écrit, ce récit permet une immersion parfaitement réussie dans la vie quotidienne du Japon au tout début de l'ère Shōwa (1926-1989), et donne un petit aperçu du métier d'écrivain. Quant aux "perversions sexuelles" annoncées dans la quatrième de couverture, il ne s'agit en fait que de quelques coups de cravache entre adultes consentants ; rien à voir avec ce qui a pu se faire dans l'adaptation cinématographique de 2008...

« Prendre les criminels au piège [...] ce n'est pas si compliqué. L'important est de savoir leur poser les bonnes questions. »
Le test psychologique est une nouvelle de facture assez classique, avec un criminel dont l'on connait l'identité dès le début de l'histoire et un juge qui essaie de le démasquer. L'utilisation d'un test psychologique est plutôt intéressante, et le tableau des réponses obtenues nous est fourni pour que l'on puisse, à l'instar des forces de l'ordre, apporter la preuve de la culpabilité du suspect. A noter la présence en "guest-star" du détective Kogoro Akechi, héros récurrent de nombreux romans de Ranpo Egogawa.
La nouvelle est intéressante, bien écrite et agréable à lire. Trente pages suffisent pour planter le décor, présenter de manière fluide les différents personnages et lancer une action allant de la préparation d'un crime à sa résolution ; rien ne manque, et on ne reste pas sur sa faim comme cela arrive souvent à la lecture de courtes nouvelles. Que du positif !


Notation :
 
7,5/10.
 
 
 
 

lundi 20 avril 2015

Terrible jeudi : le jour de l'innocence perdue, de Nicci French

Fiche technique :
 
Auteur : Nicci French
Traducteur : Marianne Bertrand
Titre : Terrible jeudi : le jour de l'innocence perdue
Série / Volume : Frieda Klein volume 4
Editeur / Collection : Fleuve éditions / Thriller Policier
Nombre de pages : 432
Date de parution : Avril 2015

 
Quatrième de couverture :
 
Il y a vingt-trois ans, Frieda quittait Braxton sans un regard en arrière. Devenue psychothérapeute, elle pensait avoir tiré un trait définitif sur le traumatisme de sa jeunesse. Les révélations de Becky, sa nouvelle patiente, vont pourtant rouvrir en grand les portes de son passé.
Des similitudes apparaissent immédiatement, Becky est une adolescente de Braxton fragile et incomprise. Et ce n'est pas leur seul point commun : toutes deux ont perdu leur innocence trop tôt, trop vite, dans des circonstances étrangement semblables. Et si elles étaient victimes du même agresseur ? Et si d'autres jeunes filles avaient subi le même sort ?
Frieda est désormais prête à affronter la vérité que personne ne veut entendre. De retour sur les lieux du crime, elle va enfin faire la lumière sur cette terrible nuit du 11 février 1989...
 
 
Avis :
 
J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération "Explorateurs du polar". Je remercie pour cela le site lecteurs.com ainsi que Fleuve éditions.
 
Terrible jeudi : le jour de l'innocence perdue est un très bon thriller psychologique. Comme il s'agit du quatrième volume d'une série je craignais, n'ayant pas lu les trois premiers volumes, d'être un peu d'être perdue pendant ma lecture, mais de nombreuses explications concernant les personnages récurrents et les précédentes enquêtes parsèment - discrètement - le récit, il n'y a donc eu aucun problème de compréhension.
Ce volume est centré sur le personnage de Frieda Klein. Psychothérapeute londonienne indépendante et d'apparence plutôt froide, on comprend tout de suite qu'elle cache en elle une profonde blessure ; elle n'hésitera cependant pas à affronter son douloureux passé pour venir en aide à une adolescente en détresse. Si la plongée dans son enfance est difficile, elle permet néanmoins de s'interroger sur l'amitié et les amours adolescentes, la dynamique de groupe et le poids de la parole des plus jeunes. Autant de thèmes qui l'aideront à résoudre une énigme vieille de plus de 20 ans !
Le roman est bien écrit et agréable à lire, jamais on ne pourrait deviner qu'il a été rédigé à quatre mains tant l'écriture est fluide. Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont sympathiques et attachants, et leur personnalité est bien cernée. Malgré un découpage en courts chapitres le rythme du roman est assez lent, il y a ici plus d'analyses et de réflexions que d'actions. Mon seul point négatif concerne la résolution de l'énigme : j'ai l'impression que le coupable a été désigné trop brusquement, sans qu'il soit donné aux lecteurs les indices qui leur auraient permis de soupçonner son identité... ou alors je n'ai vraiment pas su saisir les minuscules signes qui ont conduit l'héroïne à sa conclusion.
J'avais acheté le premier volume des aventures de Frieda Klein, Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent lors de Quais du Polar 2015 ; après avoir lu Terrible jeudi, j'ai hâte d'en commencer la lecture pour découvrir "en direct" tous les évènements auxquels il a été fait référence...
 
 
Notation :
 
7,5/10.
 
 
 
 

Convention de littérature fantastique au Musée gallo-romain de Lyon



Pour fêter ses 40 ans, le Musée gallo-romain de Lyon Fourvière organise le dimanche 26 avril 2015 sa première convention de littérature fantastique. Venez nombreux !!
 
 
DATE ET HORAIRES : 
 
Dimanche 26 avril 2015, de 10h00 à 18h00
 
 
LIEU :
 
Musée gallo-romain Lyon-Fourvière
17 rue Cléberg
69005 Lyon


TARIFS : 

Entrée adulte : 4 €
Gratuit pour les moins de 18 ans
 
 
PROGRAMME :
 
- Dédicaces
- Atelier maquillage
- Défilé de créatures étranges
- Table ronde sur le thème de l'Antiquité dans la littérature fantastique
 
 
AUTEURS INVITES :
 
Didier DE VAUJANY
SoFee L. GREY
Sophie JOMAIN
LI CAM 
Aurélie MENDONCA
Simon OERIU
Louise ROULLIER
Valérie SIMON
Pierre STOLZE
Gabriel THOMAS
 
 
 
 

samedi 18 avril 2015

Challenge "Prix Nobel de littérature"



Je participe (encore !) à un nouveau challenge, organisé cette fois-ci par Ollie du blog The Ginger's reading. Pour celles et ceux qui souhaiteraient rejoindre le groupe, les inscriptions se font sur le forum Livraddict.
 
 
Le principe :
 
Tout simplement lire le plus d'auteurs ayant obtenu le Prix Nobel de Littérature depuis 1901. Le but est de découvrir la littérature du XXème siècle en s'amusant, tout en élargissant sa culture littéraire.
 
 
Durée : Illimitée
 
 
Ma progression :

vendredi 17 avril 2015

Pukhtu primo, de DOA

Fiche technique :
 
Auteur : DOA
Titre : Pukhtu primo
Editeur / Collection : Gallimard / Série noire
Nombre de pages : 688
Date de parution : Mars 2015
 
 
Quatrième de couverture :
 
Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l’histoire d’un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt d’une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être d’un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu’il ne s'agisse de celle d’un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C’est une histoire de maintenant, à l’ombre du monde et pourtant terriblement dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins.
 
 
Avis :
 
J'ai reçu ce roman dans le cadre de l'opération "Explorateurs du polar". Je remercie pour cela le site lecteurs.com ainsi que les éditions Gallimard.
 
Pukhtu est un roman foisonnant qui aborde de nombreux sujets, dont les principaux sont la guerre en Afghanistan (l'intrigue se situe en 2008) et la mondialisation des trafics en tout genre. Que ce soit pour l'honneur, par vengeance ou simple appât du gain, pratiquement tous les personnages du roman vont se lancer dans une spirale infernale de violence et d'horreur, bien loin de toute humanité. Et des personnages, il y en a ! Talibans, militaires et paramilitaires, espions, journalistes ou "personnes ordinaires", les destinées se croisent et s'affrontent dans un monde qui semble extrêmement petit. Chaque action, chaque évènement est abordé de différents points de vue, et ça j'ai beaucoup apprécié : DOA ne prend pas partie pour l'un ou l'autre camp, il nous montre juste le résultat d'un enchainement de faits plus ou moins volontaires. Du coup la narration classique (descriptions et dialogues) alterne avec articles de journaux, pamphlets et rapports militaires. Cette narration originale est servie par un style vif et percutant, avec une pointe d'humour noir qui allège un peu le récit.
Par contre, je dois reconnaitre que j'ai eu du mal à lire Pukhtu : trop de personnages, trop de faits, trop de détails... Pour éviter de se perdre dans toutes ces informations, un important glossaire et une présentation des principaux personnages sont présents à la fin du volume... cela m'a été utile à de nombreuses occasions ! Le récit étant extrêmement documenté, j'ai énormément appris sur l'Afghanistan : histoire, géographie, peuplement, us et coutumes, etc., j'ai parfois eu l'impression de lire un article encyclopédique. Dommage, car cela a ralenti le rythme du roman. Malgré cela, je suis contente d'être arrivée à bout de Pukhtu : c'est une lecture que je ne regrette finalement pas, et je pense que si l'occasion se présente je lirai le second volume avec beaucoup de curiosité.
 
 
Notation :
 
7,5/10.



lundi 13 avril 2015

Little Tulip, de Jérôme Charyn et François Boucq

Fiche technique :
 
Scénariste : Jérôme Charyn
Dessinateur : François Boucq
Titre : Little Tulip
Editeur / Collection : Le Lombard / Signé
Nombre de pages : 88
Date de parution : Novembre 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Emprisonné en même temps que ses parents, c'est à l'âge de sept ans que Pavel découvre l'enfer du goulag. Séparé des siens, il doit apprendre seul les règles qui régissent son nouvel univers : la violence permanente et la toute-puissance des chefs de gangs.
Avec les années, Pavel devient peu à peu un combattant redoutable.
Mais c'est son talent pour le dessin qui fera de lui une légende.
 
 
Avis :
 
J'ai reçu Little Tulip dans le cadre de l'opération "La BD fait son festival sur Priceminister". Un grand merci à Priceminister et aux éditions Le Lombard pour m'avoir permis de découvrir cette très bonne bande dessinée.
 
J'ai dévoré Little Tulip d'une traite, sans même m'en rendre compte, emportée par une histoire passionnante et très bien illustrée.
L'intrigue se développe en deux lieux très différents, à deux époques bien distinctes : le New York des années 1970, où Paul, tatoueur professionnel, vient en aide à la police en dessinant des portraits robots plus vrais que nature, et le goulag de la Kolyma, dans l'Extrême-Orient russe, à la fin des années 1940. Dans ce tristement célèbre "centre de rééducation" où ont été déportés criminels, intellectuels et opposants politiques, le petit Pavel, sept ans, fait tout ce qui est en son pouvoir pour retrouver ses parents, citoyens américains arrêtés et envoyés au goulag sur dénonciation. Artiste, son père lui a donné le goût du dessin, et c'est ce qui sauvera Pavel : il se fera remarquer pour ses talents et deviendra après un apprentissage auprès d'un "chaman du dessin" le tatoueur de l'une des bandes de criminels qui peuplent la Kolyma. Entre Pavel et Paul, il y aura toute une enfance brutalement terminée, un apprentissage du dessin  et du combat, le tout dans une ambiance d'une rare violence.
L'histoire se déroule aisément, les nombreux flashbacks se fondent harmonieusement dans l'intrigue principale et permettent de découvrir peu à peu le passé et la personnalité de Paul. Les dessins ne sont pas désagréables du tout et rendent bien compte de l'ambiance du récit, de même que les très belles couleurs utilisées. Mon seul petit regret concerne la fin de l'histoire, trop abrupte à mon goût, et qui fait intervenir une touche de fantastique qui m'a un peu dérangée car rien ne l'annonçait auparavant. Ceci mis à part, cette bande dessinée est excellente. 
 
 
Notation :
 
9/10.

 
Pour vous faire une petite idée du style de cette très bonne BD, voici quelques planches prises au hasard au début de l'album :



mardi 7 avril 2015

Les amoureux du livre, de Frédéric Laurent

Fiche technique :
 
Auteur : Frédéric Laurent
Titre : Les amoureux du livre
Editeur / Collection : Balivernes / Calembredaines
Nombre de pages : 36
Date de parution : Mars 2015
Public : A partir de 5 ans
 
 
Présentation éditeur :
 
Lui a une belle maison sur la page de gauche. Elle aussi mais sur la page de droite. Il est très amoureux d’elle et elle, elle est très amoureuse de lui. Mais à les voir ainsi, n’y a-t-il pas un problème ? Un gros problème ? Un très gros gros problème ?
Entre elle et lui, il y a un fossé, infranchissable et insurmontable : la reliure ! Elle les sépare à jamais.
Pourtant, ils n’ont pas l’air de trouver ça très grave. Ils vivent très bien ainsi. Ils vaquent à leurs occupations sans difficultés.
Mais quand même, il faut passer du temps ensemble, s’enlacer, s’embrasser… Alors comment font-ils pour se retrouver et être si heureux ?
Quand deux amoureux s’aiment, rien ne peut les empêcher de se retrouver. Dans cet album, ils sont chacun sur une page différente et ne peuvent se rencontrer. Sauf que… même si le lecteur ne les voit plus, c’est bien grâce à lui qu'ils peuvent se réunir !
 
 
Avis :
 
J'ai reçu Les amoureux du livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique Jeunesse" du site Babelio, que je remercie, de même que les éditions Balivernes, pour m'avoir fait découvrir ce très bel album.

D'un format carré pratique pour les petites mains, l'album nous présente, en parallèle, les deux amoureux de l'histoire : Lui sur la page de gauche, et Elle sur la page de droite. Chaque action se déroulant sur la page de gauche a son pendant sur la page de droite : on fait connaissance avec Lui et Elle, on découvre le fossé infranchissable qui les sépare, puis on assiste à leur vie quotidienne. Matin, midi, après-midi et soir se succèdent jusqu'à ce qu'apparaisse la solution à l'épineuse question : pourront-ils se rejoindre ?
Les illustrations sont adorables, elles ont l'air très simples mais fourmillent de détails. Elles se modifient lors de chaque action de nos deux amoureux, le décor s'élargit et de nouveaux détails font leur apparition : on passe ainsi de pages blanches et presque vides à des pages très colorées, pleines de vie. Le texte s'intègre harmonieusement aux illustrations ; s'adressant directement au lecteur, il contient une pointe d'humour très agréable.
 
J'ai testé l'album avec mes petites nièces (5 et 7 ans) ce week-end : elles ont bien aimé l'histoire, mais sans plus, par contre elles ont adoré les illustrations. Du coté des adultes présents l'avis est beaucoup plus positif : tout le monde a adoré l'histoire et les illustrations !
 
 
Notation :
 
7,5/10.

 
Et voici quelques pages de l'album pour vous faire une idée du style de Frédéric Laurent :