La deuxième journée de Quais du Polar a débuté merveilleusement bien pour moi, car j'ai pu participer, en petit comité, à une rencontre littéraire avec les écrivains Nicci French (→ chronique). C'est en flottant sur mon petit nuage de béatitude que j'ai soudain réalisé que j'allais devoir affronter la foule du samedi !
Pour ceux qui ne connaissent pas Quais du Polar, il faut savoir que, pour la journée du samedi tout particulièrement, il faut s'armer de patience. Les files d'attente s'allongent en effet de partout, que ce soit pour assister aux conférences, participer aux activités proposées, faire dédicacer des ouvrages, et même rentrer dans le Palais du commerce où se trouve la grande librairie.
Hôtel de ville - Exemple de file d'attente pour pouvoir assister à une conférence.
Palais du commerce - Un longue file d'attente nous attendais l'après-midi pour retourner à la grande librairie
Palais du Commerce - © Christophe Hallez
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J'ai du coup abandonné toute idée de rencontrer John Grisham et Maxime Chattam, inaccessibles pour qui ne voulait pas faire 3 heures de queue, et j'ai également renoncé à faire dédicacer mes romans par Elizabeth George, Michael Connelly et Franck Thilliez. Je me suis concentrée sur 3 auteurs, et j'ai assisté à 2 conférence. Mine de rien, cela m'a occupé de 10h30 à 18h30 !!
Les conférences :
Faits divers, affaires criminelles : la société à l'épreuve des faits - Avec : Didier Decoin / Stéphane Bourgoin / Michel Quint / Michaël Mention / Christophe Reydi-Gramond
De Victor Hugo à Truman Capote, le fait divers est une source d’inspiration permanente des romanciers. Rencontre avec quatre auteurs français pour lesquels le fait divers est un moyen d’explorer les failles de nos sociétés et les abîmes de la nature humaine.
La conférence était passionnante et dynamique, j'ai beaucoup appris sur les faits divers et sur le traitement que leur réservent les journalistes depuis 150 ans. Le premier meurtre commis par Caïn et la difficulté à cacher le corps, la "mode" des malles sanglantes, la sur-médiatisation de certains faits divers, le rôle cathartique qu'ils ont pour la société, la déshumanisation des victimes, le rôle des écrivains et l'absence de recul de certains médias... tout cela a été évoqué avec une grande culture générale et parfois beaucoup d'humour.
Stéphane Bourgoin - Didier Decoin - Michaël Mention - Christophe Reydi-Gramond - Michel Quint |
Quand le polar croit aux forces de l’esprit - Avec : René Manzor / Laurent Scalese / David Khara / Franck Thilliez / Fabrice Bourland
Voix de l’au-delà, hypnose, envoûtements, vampires, apparition d’éléments surnaturels : le roman policier balance parfois entre fantastique et surnaturel pour mieux vous scotcher. Comment éclairer et écrire ces univers inconnus ?
Une conférence intéressante sur l'hybridation des genres littéraires, qui m'a surtout donné envie de découvrir les nombreux titres cités. Ma "wish-list" n'a pas fini de s'allonger...
Les rencontres / dédicaces :
J'ai fait dédicacer à Benjamin Whitmer l'exemplaire de Cry father que j'avais reçu dans le cadre des "Explorateurs du polar". C'est un jeune auteur qui me semble bien sympathique, en tout cas il a bien ri devant mon anglais niveau collège. Maintenant c'est sûr et certain : si j'arrive à comprendre l'anglais et à le lire, je ne sais vraiment pas le parler correctement !
David Khara m'avait intriguée pendant la conférence avec son thriller fantastique, je suis donc allée acheter Les vestiges de l'aube qui est sorti en poche. J'ai bien aimé discuter avec lui, il est très intéressant et amusant.
Ma plus longue attente pour une dédicace de la journée : 45 minutes pour rencontrer Patricia MacDonald. Mais cela en valait la peine. Elle m'a gentiment dédicacé mon exemplaire de J'ai épousé un inconnu, nous avons pu discuter un peu (elle parle un français tout à fait charmant), j'ai notamment appris que ce roman avait été adapté en téléfilm et qu'il devrait passer bientôt sur France2. Nous avons ensuite fait une petite photo ensemble, j'étais aux anges.
Pendant que je faisais la queue pour Patricia MacDonald, je me suis rendue compte que j'étais tout près de Maxime Chattam, seul un coin de table nous séparait ! D'autres se sont aperçus de la même chose car j'ai été bousculée une bonne dizaine de fois par des sans-gènes qui voulaient absolument prendre une photo... Voici donc Maxime Chattam accompagné par Michel Montheillet, le dessinateur de la bande dessinée adaptée de sa Trilogie du mal.
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