Fiche technique :
Auteur : Vincent Badré
Titre : L'Histoire politisée ? Réformes et conséquences
Editeur / Collection : Editions du Rocher / Actualités - Documents
Nombre de pages : 344
Date de parution : Septembre 2016
Présentation éditeur :
L'histoire est-elle politisée ?
Oui, elle est mal politisée.
Le gouvernement a voulu réaliser une « refondation de l'école » et une réforme du collège. Pour cela, il devait relire et revoir à sa manière l'enseignement de l'histoire et de l'éducation civique. Choisir ce que l'histoire veut garder de nos mémoires. En France, un tel choix ne peut que déchaîner les passions. Les camps s'affrontent et s'accusent mutuellement de vouloir imposer un « roman national » dangereux ou une « repentance » excessive ; d'abandonner la chronologie ou de refuser une pédagogie de la construction des savoirs par les élèves.
Après un essai sur les manuels d'histoire, du temps des programmes écrits sous Nicolas Sarkozy : L'Histoire fabriquée ? Ce qu'on ne vous a pas dit à l'école, Vincent Badré a voulu revenir sur la question de l'enseignement de l'histoire, en tenant compte des évolutions actuelles, des nouveaux programmes de 2016 et en élargissant le regard. Ce nouveau livre veut montrer comment les textes officiels peuvent être mis en application de manière très variée, comment l'histoire et l'éducation civique peuvent se politiser ou devenir des moyens de partager nos mémoires historiques françaises au lieu de les affronter. Il est temps de prendre part au débat sur l'histoire et la fabrique de nos identités.
Le gouvernement a voulu réaliser une « refondation de l'école » et une réforme du collège. Pour cela, il devait relire et revoir à sa manière l'enseignement de l'histoire et de l'éducation civique. Choisir ce que l'histoire veut garder de nos mémoires. En France, un tel choix ne peut que déchaîner les passions. Les camps s'affrontent et s'accusent mutuellement de vouloir imposer un « roman national » dangereux ou une « repentance » excessive ; d'abandonner la chronologie ou de refuser une pédagogie de la construction des savoirs par les élèves.
Après un essai sur les manuels d'histoire, du temps des programmes écrits sous Nicolas Sarkozy : L'Histoire fabriquée ? Ce qu'on ne vous a pas dit à l'école, Vincent Badré a voulu revenir sur la question de l'enseignement de l'histoire, en tenant compte des évolutions actuelles, des nouveaux programmes de 2016 et en élargissant le regard. Ce nouveau livre veut montrer comment les textes officiels peuvent être mis en application de manière très variée, comment l'histoire et l'éducation civique peuvent se politiser ou devenir des moyens de partager nos mémoires historiques françaises au lieu de les affronter. Il est temps de prendre part au débat sur l'histoire et la fabrique de nos identités.
Vincent Badré est professeur d'histoire-géographie à Paris.
Avis :
Merci aux Editions du Rocher et au site Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.
L'Histoire politisée ? Réformes et conséquences a été lu et chroniqué par mon cher et tendre, J., professeur de français/histoire/géographie vacataire, à qui je laisse la parole :
L’ouvrage de Vincent Badré se veut une critique des nouveaux programmes d’histoire mis en place en cette rentrée 2016. L’auteur commence par nous expliquer pourquoi l’apprentissage de l’histoire est nécessaire dans l’éducation des jeunes français et dans la formation des futurs citoyens. Puis, il rappelle l’histoire de la discipline scolaire avec la difficile définition du « roman national », et des débats autour de l’enseignement. Il explique ensuite que malgré les débats, les programmes et les manuels n’avaient que peu changé par rapport aux précédents. Les trois chapitres suivants parlent de la politisation de l’histoire, de l’éducation-civique et de la géographie. Et enfin, dans les deux derniers chapitres, Vincent Badré nous donne sa vision de la politisation de l’histoire et de l’histoire commune à tous les élèves.
Tout au long de son livre, Vincent Badré rappelle que l’enseignement de l’histoire est politique, car il donne une vision de l’histoire du pays – ce qui n’est pas particulier à la France. Il donne aussi une vision que j’ai trouvée équilibrée des différentes opinions prenant part aux débats. Et j’ai particulièrement apprécié ses explications sur la façon dont les programmes sont réalisés (édulcorés) au sein du ministère de l’Education nationale et comment ensuite ils sont mis en œuvre (édulcorés) par les auteurs des différents manuels. Néanmoins, l’auteur sort de sa neutralité quand il parle de l’Education civique, qui se base trop sur la « théorie du genre », dont il faut rappeler que ceux qui utilisent l’expression sont des conservateurs sur le plan des mœurs (l’auteur ne cache d’ailleurs pas qu’il se place du côté droit de l’échiquier politique français).
J’ai trouvé cet ouvrage très intéressant, et, même si j’ai des désaccords politiques avec l’auteur, je conseillerai sa lecture aux personnes qui s’intéressent à l’enseignement de l’histoire et surtout à l’écriture des programmes au sein du ministère de l’Education nationale.
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