lundi 13 avril 2015

Little Tulip, de Jérôme Charyn et François Boucq

Fiche technique :
 
Scénariste : Jérôme Charyn
Dessinateur : François Boucq
Titre : Little Tulip
Editeur / Collection : Le Lombard / Signé
Nombre de pages : 88
Date de parution : Novembre 2014
 
 
Quatrième de couverture :
 
Emprisonné en même temps que ses parents, c'est à l'âge de sept ans que Pavel découvre l'enfer du goulag. Séparé des siens, il doit apprendre seul les règles qui régissent son nouvel univers : la violence permanente et la toute-puissance des chefs de gangs.
Avec les années, Pavel devient peu à peu un combattant redoutable.
Mais c'est son talent pour le dessin qui fera de lui une légende.
 
 
Avis :
 
J'ai reçu Little Tulip dans le cadre de l'opération "La BD fait son festival sur Priceminister". Un grand merci à Priceminister et aux éditions Le Lombard pour m'avoir permis de découvrir cette très bonne bande dessinée.
 
J'ai dévoré Little Tulip d'une traite, sans même m'en rendre compte, emportée par une histoire passionnante et très bien illustrée.
L'intrigue se développe en deux lieux très différents, à deux époques bien distinctes : le New York des années 1970, où Paul, tatoueur professionnel, vient en aide à la police en dessinant des portraits robots plus vrais que nature, et le goulag de la Kolyma, dans l'Extrême-Orient russe, à la fin des années 1940. Dans ce tristement célèbre "centre de rééducation" où ont été déportés criminels, intellectuels et opposants politiques, le petit Pavel, sept ans, fait tout ce qui est en son pouvoir pour retrouver ses parents, citoyens américains arrêtés et envoyés au goulag sur dénonciation. Artiste, son père lui a donné le goût du dessin, et c'est ce qui sauvera Pavel : il se fera remarquer pour ses talents et deviendra après un apprentissage auprès d'un "chaman du dessin" le tatoueur de l'une des bandes de criminels qui peuplent la Kolyma. Entre Pavel et Paul, il y aura toute une enfance brutalement terminée, un apprentissage du dessin  et du combat, le tout dans une ambiance d'une rare violence.
L'histoire se déroule aisément, les nombreux flashbacks se fondent harmonieusement dans l'intrigue principale et permettent de découvrir peu à peu le passé et la personnalité de Paul. Les dessins ne sont pas désagréables du tout et rendent bien compte de l'ambiance du récit, de même que les très belles couleurs utilisées. Mon seul petit regret concerne la fin de l'histoire, trop abrupte à mon goût, et qui fait intervenir une touche de fantastique qui m'a un peu dérangée car rien ne l'annonçait auparavant. Ceci mis à part, cette bande dessinée est excellente. 
 
 
Notation :
 
9/10.

 
Pour vous faire une petite idée du style de cette très bonne BD, voici quelques planches prises au hasard au début de l'album :



2 commentaires:

  1. Merci pour l'info concernant cette BD.
    Je connaissais Charyn et Boucq, mais pas ce bouquin, que je découvre grâce à votre blog.
    Merci aussi pour les illustrations qui permettent de se faire une bonne idée du style et de l'ambiance de l'ouvrage.
    La critique me semble, quant à elle, de bonne facture.

    Au plaisir de vous lire.

    B.T.


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce commentaire Bruno, cela me fait vraiment plaisir de vous avoir fait découvrir cet album. Je vous souhaite une bonne future lecture :-)

      Supprimer