Fiche technique :
Auteur : Paul Colize
Titre : Un long moment de silence
Editeur / Collection : Folio / Policier
Nombre de pages : 512
Date de parution : Mai 2014
Quatrième de couverture :
2012. À la fin de l’émission où il est invité pour son livre sur la « Tuerie du Caire », un attentat qui a fait quarante victimes dont son père en 1954, Stanislas Kervyn reçoit un coup de téléphone qui bouleverse tout ce qu’il croyait savoir.
1948. Nathan Katz, un jeune Juif rescapé des camps, arrive à New York pour essayer de reconstruire sa vie. Il est rapidement repéré par le Chat, une organisation prête à exploiter sa colère et sa haine.
Quel secret unit les destins de ces deux hommes que tout semble séparer ?
1948. Nathan Katz, un jeune Juif rescapé des camps, arrive à New York pour essayer de reconstruire sa vie. Il est rapidement repéré par le Chat, une organisation prête à exploiter sa colère et sa haine.
Quel secret unit les destins de ces deux hommes que tout semble séparer ?
Critique :
J'ai lu Un long moment de silence dans le cadre d'un partenariat avec le site Livraddict et les éditions Folio ; un grand merci à eux pour m'avoir fait découvrir ce superbe roman, écrit par un auteur de qualité que je ne manquerai pas de suivre.
Dans ce thriller très prenant, nous suivons deux personnages principaux, à deux époques différentes, dont les chemins finiront par se rejoindre pour qu'éclate enfin la vérité.
D'un côté, il y a Stanislas Kervyn, riche homme d'affaire qui enquête en 2012 sur la mort de son père, survenue lors d'un attentat non revendiqué en 1954. N'ayant jamais connu son père, il ira de découvertes en découvertes le concernant, mais également concernant les autres membres de sa famille, mère, tantes, grands-parents qui tous ont fuit la Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Stanislas Kervyn est un homme antipathique à souhait, faisant preuve de beaucoup de violence, tant physique que psychologique, que ce soit avec ses employés, ses amis (enfin, le peu qu'il lui reste), sa famille et les femmes. On sent bien que le personnage est complexe et qu'il utilise cette violence pour se protéger psychologiquement, mais rien n'y fait, je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour lui tant je l'ai trouvé détestable.
De l'autre côté, il y a Nathan Katz, que l'on suit de 1948 à 2012. Rescapé des camps de concentration, il rejoindra tout jeune une organisation secrète, Le Chat, en charge de retrouver et juger les criminels nazis, surnommés les "rats" « parce que le chat chasse le rat ». Personnage complexe, il sacrifiera tout à la traque des nazis tant sa mission lui semble juste.
Le style de l'auteur est agréable à lire : direct, sans fioritures, il convient très bien à l'histoire. L'intrigue est prenante, les chapitres sont relativement courts, ce qui rend le rythme de lecture rapide. Et cerise sur le gâteau, le dénouement n'est pas prévisible, en tout cas moi je ne l'ai pas vu venir ! Le seul reproche que je ferais à l'auteur, c'est qu'il insiste un peu trop lourdement sur la vie sexuelle de Stanislas Kervyn, ce qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Mis à part cela, j'ai bien aimé le contexte historique de l'enquête, ainsi que la touche d'émotion qu'a su insuffler Paul Colize à une histoire assez dure...
Dans ce thriller très prenant, nous suivons deux personnages principaux, à deux époques différentes, dont les chemins finiront par se rejoindre pour qu'éclate enfin la vérité.
D'un côté, il y a Stanislas Kervyn, riche homme d'affaire qui enquête en 2012 sur la mort de son père, survenue lors d'un attentat non revendiqué en 1954. N'ayant jamais connu son père, il ira de découvertes en découvertes le concernant, mais également concernant les autres membres de sa famille, mère, tantes, grands-parents qui tous ont fuit la Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Stanislas Kervyn est un homme antipathique à souhait, faisant preuve de beaucoup de violence, tant physique que psychologique, que ce soit avec ses employés, ses amis (enfin, le peu qu'il lui reste), sa famille et les femmes. On sent bien que le personnage est complexe et qu'il utilise cette violence pour se protéger psychologiquement, mais rien n'y fait, je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour lui tant je l'ai trouvé détestable.
De l'autre côté, il y a Nathan Katz, que l'on suit de 1948 à 2012. Rescapé des camps de concentration, il rejoindra tout jeune une organisation secrète, Le Chat, en charge de retrouver et juger les criminels nazis, surnommés les "rats" « parce que le chat chasse le rat ». Personnage complexe, il sacrifiera tout à la traque des nazis tant sa mission lui semble juste.
Le style de l'auteur est agréable à lire : direct, sans fioritures, il convient très bien à l'histoire. L'intrigue est prenante, les chapitres sont relativement courts, ce qui rend le rythme de lecture rapide. Et cerise sur le gâteau, le dénouement n'est pas prévisible, en tout cas moi je ne l'ai pas vu venir ! Le seul reproche que je ferais à l'auteur, c'est qu'il insiste un peu trop lourdement sur la vie sexuelle de Stanislas Kervyn, ce qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Mis à part cela, j'ai bien aimé le contexte historique de l'enquête, ainsi que la touche d'émotion qu'a su insuffler Paul Colize à une histoire assez dure...
Notation :
8,5/10.
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