Fiche technique :
Auteur : Jean-Claude Götting
Titre : Watertown
Editeur : Casterman
Nombre de pages : 96
Date de parution : Janvier 2016
Quatrième de couverture :
La dernière fois que je vis Maggie Laeger, c'était un lundi matin.
Je passais comme à mon habitude dans la pâtisserie de Monsieur Clarke pour y acheter un muffin que je mangerais sur le chemin du bureau.
Lorsqu'en payant, je lançai « À demain Maggie », elle répondit : « Non... Demain je ne serai plus là. »
Avis :
Watertown est une agréable plongée dans l'Amérique profonde des années 1960. Polar d'inspiration hitchcockienne, son principal point fort est l'ambiance qui s'en dégage.
Philip Whiting, modeste employé de bureau dans une compagnie d'assurance, est obnubilé par les secrets qui entourent Maggie Laeger, dont le départ précipité est concomitant avec la mort de Mr. Clarke, son patron. La rencontrant par hasard sous une autre identité deux ans après les faits, il décide de mener sa propre enquête, envers et contre tous... Est-il question de la fuite d'une meurtrière ou d'une simple coïncidence ? La réponse apparaitra au terme d'une enquête longue et minutieuse.
Jean-Claude Götting privilégie ici la réflexion plutôt que l'action. Le rythme de l'histoire est volontairement lent, mais la tension est bien présente et le suspense s'accentue au fur et à mesure des découvertes de notre apprenti enquêteur. La bande dessinée est découpée en sept parties, qui sont autant de phases dans l'enquête de Philip Whiting. Une fois commencée, il est difficile d'arrêter la lecture avant le dénouement tant l'histoire est addictive. Je n'aurais pas pensé à cette fin, mais elle est tout à fait logique et termine la bande dessinée sans fausse note.
Watertown est une agréable plongée dans l'Amérique profonde des années 1960. Polar d'inspiration hitchcockienne, son principal point fort est l'ambiance qui s'en dégage.
Jean-Claude Götting privilégie ici la réflexion plutôt que l'action. Le rythme de l'histoire est volontairement lent, mais la tension est bien présente et le suspense s'accentue au fur et à mesure des découvertes de notre apprenti enquêteur. La bande dessinée est découpée en sept parties, qui sont autant de phases dans l'enquête de Philip Whiting. Une fois commencée, il est difficile d'arrêter la lecture avant le dénouement tant l'histoire est addictive. Je n'aurais pas pensé à cette fin, mais elle est tout à fait logique et termine la bande dessinée sans fausse note.
Les illustrations et la mise en couleur jouent un grand rôle dans l'atmosphère qui se dégage de cette lecture. Les décors, costumes, voitures, etc. nous renvoient directement dans les sixties, et le traitement des couleurs confère à l'ensemble un côté vintage très agréable. Les traits noirs et épais, le ton grisé et les touches de jaune et de bleu peuvent surprendre au début, mais on s'y habitue très vite. Les planches regorgent de détails - certaines sont d'ailleurs de toute beauté -, les personnages sont bien proportionnés et ont un regard expressif qui permet de deviner leur état d'âme du premier coup d'œil... bref, passé la surprise du style si particulier de Watertown plus rien n'empêche de profiter pleinement de l'histoire. Une belle réussite.
Un grand merci aux éditions Casterman ainsi qu'au site lecteurs.com pour cette belle découverte.
Un grand merci aux éditions Casterman ainsi qu'au site lecteurs.com pour cette belle découverte.
Pourrait-tu mettre le prix de l'oeuvre dans la fiche technique ?
RépondreSupprimerSinon sympathique chronique avec de jolies images (c'est vrai qu'une critique de bande-dessinées sans aucunes vues du trait du dessinateur, je trouve cela un peu fade).
Merci Mariane :-)
SupprimerWatertown est à 18€ prix neuf. Je ne mets pas les prix dans la fiche technique, car j'achète la plupart de mes livres d'occasion, sinon ce sont des cadeaux, des emprunts ou des services de presse / partenariats comme c'est le cas ici, ce qui fait que je sais rarement le prix neuf des titres que je lis. Est-ce que cela manque vraiment dans la fiche technique ? Si oui je pourrais rajouter le prix...