mercredi 10 juin 2015

Les dormants, de Jonathan Munoz

Fiche technique :
 
Auteur : Jonathan Munoz
Titre : Les dormants
Editeur : Physalis
Nombre de pages : 120 pages (inclus un cahier graphique de 12 pages)
Date de parution : Septembre 2014
 
 
Présentation éditeur :
 
Il n'arrive plus à dormir et erre à travers le pays, sans se rappeler de ce qui précède cette insomnie qui le hante !
Il finit par arriver sur une petite île assez étrange avec une population des plus antipathiques. Il faut dire que dans cette île habite aussi une jeune fille, Dorine, qui a l'incompréhensible pouvoir d'endormir tout ceux qu'elle approche. Tous sauf... lui évidemment... Commence alors une étrange amitié qui va réunir ces deux exclus. Elle s'appelle Dorine, elle va apprendre à davantage se sociabiliser, il s'appelle Jean et sa mémoire va progressivement lui revenir... pour le meilleur et le pire ! 
 
 
Avis :
 
Jean est insomniaque. Depuis quand ? Il ne s'en rappelle pas car il est amnésique. Dorine est une jeune femme pleine d'entrain qui vit seule, mais pas par choix : tous ceux qui l'approchent tombent instantanément dans les bras de Morphée. Tous, sauf Jean qui vient d'arriver en ville. Commence alors une vie à deux pleine de péripéties et de fugaces instants de bonheur, ternie par les flashs violents qui assaillent parfois Jean et l'attitude plus qu'antipathique de leurs voisins...
J'ai beaucoup aimé l'histoire qui se dévoile peu à peu et qui trouve sa conclusion... dans le prologue, heureusement situé à la fin de l'album ! L'histoire est grave, il y a du suspense et beaucoup d'interrogations, mais le ton loufoque et les touches d'humour donnent de la légèreté à la bande dessinée. Si j'ai eu un peu de mal avec le dessin des personnages au début, je m'y suis rapidement habituée. J'ai trouvé par contre que les décors étaient très réussis, à la fois beaux et étranges, magnifiés par quelques pleines pages de toute beauté. Les couleurs sont constituées de dégradés, dans des tons chauds, marron / ocre, ou des tons plus froids, à dominante de bleu, différents selon les planches mais avec toujours des taches de couleur rouge symbolisant le sang. Un parti pris intéressant qui rend bien compte de l'atmosphère étrange qui règne dans ce très bel album...
 
 
Notation :
 
8/10.
 
 
Et pour vous faire une idée du style si particulier de Jonathan Munoz, voici quelques planches extraites du début de la bande dessinée :

 
 
 
 

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