Fiche technique :
Auteur : Karine Giebel
Titre : Satan était un ange
Editeur : Fleuve noir
Nombre de pages : 336
Date de parution : Novembre 2014
Quatrième de couverture :
Tu sais Paul, Satan était un ange... Et il le redeviendra.
Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder.
Mettre la musique à fond pour ne plus entendre.
Tic tac...
Bientôt, tu seras mort.
Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie.
Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse.
La mort est certaine. L'issue, forcément fatale.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
Il vient à peine de le comprendre.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance.
Il paye le prix de ses fautes.
Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer.
L'échéance approche.
Je vais mourir.
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.
Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout...
Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
Avis :
Karine Giebel nous conte ici une belle histoire d'amitié, à la fois forte et improbable, entre deux hommes en sursis que tout semble opposer : François, avocat lillois proche de la cinquantaine, quitte brutalement ses proches à la suite d'une mauvaise nouvelle ; Paul, vingt ans à peine, fait du stop à la sortie de Lyon, fuyant un danger dont il refusera longtemps de parler. La mort qui rode, le danger et la violence omniprésents, l'éveil à des sentiments inconnus ou longtemps refoulés conduiront nos deux héros dans un périple haletant sur les routes du sud de la France.
J'ai bien aimé ce roman qui mêle scènes d'action (fusillades, courses poursuites, meurtres, trafics en tous genres) et moments plus intimistes (découverte intérieure, retour sur les choix du passé, ouverture aux autres). Les rebondissements nombreux et les révélations distillées au compte-goutte maintiennent le suspense tout au long de la lecture, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Le style de Karine Giebel est agréable à lire, les émotions (peur, angoisse, espoir) sont bien retranscrites, j'ai vibré au diapason des deux fugitifs. Si je n'ai pas totalement adhéré au personnage de François, j'ai par contre adoré celui de Paul, sombre et torturé. Les thèmes abordés sont très intéressants, même si l'auteur aurait pu aller un peu plus loin dans la dénonciation de certaines pratiques mafieuses.
Satan était un ange est le premier roman de Karine Giebel que je lis, et cela ne sera certainement pas le dernier !
J'aime beaucoup cette auteure :)
RépondreSupprimerJe la découvre avec "Satan était un ange" et je l'aime déjà :-) Des titres à me conseiller ?
SupprimerT'as aussi commencé par celui-ci? Je ne lis pas ce genre mais j'ai été attiré par les critiques et surtout par mon libraire qui a décidé de me pousser doucement à en lire. Et c'est celui-là que j'ai lu et que j'ai adoré aussi. Elle vient d'en sortir en totue discrétion un nouveau. Je ne sais pas si tu le sais.
RépondreSupprimerSes thrillers sont géniaux et effrayants, surtout du point de vue psychologique :-) J'ai vu que son petit dernier "D'ombre et de silence" est un recueil de nouvelles, il me tente beaucoup * ... message subliminal pour le Père Nöel ;-)... *
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