vendredi 18 novembre 2016

Le gratuit du vendredi : Mort(s), 18 mauvaises nouvelles

Fiche technique :
 
Auteur : Collectif
Titre : Mort(s) : 18 mauvaises nouvelles
Editeur : Les Artistes Fous Associés
Nombre de pages : 322
Date de parution : Novembre 2016
 
 
Présentation éditeur :
 
R.I.P.
Les Artistes Fous Associés ont la profonde douleur de vous annoncer la disparition définitive du bon goût littéraire et de la consensualité bien-pensante à l’occasion de la sortie de leur cinquième anthologie : “MORT(S)”. Dans un pied de nez à la Faucheuse, 18 auteurs plus ou moins vivants vous livrent leur déraison funèbre et leurs récits mortels. Pour mettre un point final à l’absurdité de l’existence !
 
 
Détail des nouvelles :
 
  • Martin Lopez, Ne va pas par là (illustré par Maniak) : Où nous suivons un petit garçon s’enfonçant en pleine nature, complètement seul, tâchant de comprendre ce qui lui arrive et ce qui l’environne, avec ses mots et son esprit bien à lui.
  • Olivier Boile, Le moine copiste et la Blanche-Face (illustré par Cold Mind Art) : Huis clos tragi-comique dans un monastère, fleurant bon l'enluminure, la cire et la robe de bure. Un conte fantastique et ironique.
  • NokomisM, Le manoir aux urnes (illustré par Cham) : Un récit envoûtant dans une demeure bien mystérieuse…
  • Gallinacé Ardent, Ambre Solis (illustré par Christophe “FloatinG” Huet) : La photographie enferme dans un petit rectangle de papier un fragment de réalité. En ce sens, que verrait, que décèlerait une femme médium examinant des clichés de scènes criminelles ? Quel impact a sur l’esprit ce côtoiement quotidien avec les morts ? Une nouvelle angoissante et vertigineuse.
  • Stéphane Croenne, Le fils du tyran (illustré par Maniak) : Barricadée dans un manoir, une famille construite par « le fils du tyran » va rendre hommage à son père jusqu’au bout de la désagrégation sociale et physique. Où l’horreur et le malaise se brouillent d’hallucinations grandioses.
  • Bruno Pochesci, Oh oui… (illustré par JohnHK) : La Mort versus Pôle Emploi, round one ! Pittoresque et drôlatique excursion dans les méandres administratifs (parce qu’il y a pas de raison que ce soit moins compliqué de ce côté-là que du nôtre).
  • Diane, Le chemin de la vallée inondée (illustré par Xavier Deiber) : À travers l’histoire d’un robot qui s’interroge sur son humanité, Diane aborde des thématiques aussi profondes que le deuil, le temps, la mémoire, la technique et l’artificialité. Entre Asimov et Sturgeon, une grande nouvelle de science-fiction, tout simplement.
  • Crazy, Demain sera un autre jour (illustré par Milia Plavre) : Comment appréhender la mort quand on a une longévité miraculeuse ? Plus la vie est longue, et plus la mort y est présente ; notre protagoniste, rejeté même des siens, ne le sait que trop bien alors qu’il doit enterrer un énième de ses proches.
  • Tesha Garisaki, Mammam-IA (illustré par Xavier Deiber) : La technologie ira-t-elle jusqu’à l’immortalité prédite par certains ? Survivrons-nous sous forme de simulations ? Dans cet univers où on ne repose plus en paix, notre protagoniste va découvrir pour son plus grand déplaisir que le conflit qui l’oppose à sa génitrice ne s’arrête pas avec le décès de cette dernière, et il va devoir trouver la parade qui protégera sa tranquillité d’esprit… Une nouvelle qui fait réfléchir après avoir souri.
  • Émilie Querbalec, Venus Requiem (illustré par Arzh et Tessa Najjar) : Une femme de pouvoir, ayant constitué un empire basé sur le spectacle de l’agonie et de la mort, va peut-être aller trop loin… Une nouvelle de SF qui compose un personnage de femme dure et séduisante, ainsi qu’une exploration de notre rapport de fascination avec la mort.
  • Southeast Jones, Le temps des moissons (illustré par Sebastian “Stab” Bertoa) : La contamination touche de plus en plus de monde ; quel est ce mal qui bouleverse toutes ces personnes ? C’est ce que doit découvrir le narrateur...
  • Xavier Portebois, Robô (illustré par Stef-W) : Dans un futur proche, la rencontre choc entre des gamins des favelas et un zombie-cyborg ! Une nouvelle de science-fiction, à la fois un conte cruel d’apprentissage et un thriller immersif.
  • Quentin Foureau, Die Nachzehrermethode (illustré par Cham) : Derrière ce titre imprononçable pour un non-germanophone se cache une nouvelle insolite, complexe et morbide, graphique et intellectuelle. Où art, occulte et recherche scientifique s’unissent dans un mariage interdit.
  • Mort Niak, Le mécanisme de la mort du langage : Comme son nom l’indique, le grignotement est en marche ! Absurde et conceptuel.
  • Ria Laune, Délivre-nous du mal (illustré par Venom) : Grinçante histoire de haine familiale… de ces rancunes qui nous hantent au-delà de la barrière de la mort.
  • Vincent T., Les âmes de la foire (illustré par Lenté Chris) : Tourbillon de fantômes, monde du cinéma et obsession amoureuse.
  • Jérôme Nedelec, Tri Nox Samoni (illustré par Simon “Kinglizard” Back et Fred “DreamProphet” Wullsch) : Mélange entre rites païens, humiliations ulcérantes et bouillonnement de vengeance, cette nouvelle vous entraînera sur les chemins de l’Histoire la plus reculée.
  • Guillaume G. Lemaître, La dette du psychopompe (illustré par Lenté Chris) : Grotesque, gore, dérangeante et pince-sans-rire, une fresque intime et barrée autour d’un couple infernal de parias fascinés par la Mort.


Avis :
 
18 auteurs, 18 styles et univers originaux, 18 nouvelles autour de la Mort, jamais déprimantes ou larmoyantes, toujours passionnantes. Science-fiction, horreur, gothique, fantastique, humour, les genres sont variés, tous les lecteurs peuvent sans problème y trouver leur compte.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir deux auteurs dont j'avais déjà beaucoup apprécié les écrits, à savoir Southeast Jones (Il sera une fois...) et Bruno Pochesci (Le moins pire des mondes) ; j'ai découvert avec tout autant de plaisir les seize autres auteurs. C'est rare, mais j'ai aimé toutes les nouvelles de ce recueil : j'ai bien ri, j'ai voyagé, j'ai frissonné, j'ai été horrifiée et j'ai même versé ma petite larme. Mort(s) m'a fait vivre de multiples émotions, j'ai adoré cette lecture.
Petit plus, chaque nouvelle s'accompagne d'une illustration originale. Cette anthologie est vraiment une très belle initiative pour découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux illustrateurs !
 
 
Modalités de téléchargement :
 
Le téléchargement de Mort(s) est extrêmement simple : un petit clic ICI pour aller sur le site des éditions des Artistes Fous Associés, puis un autre clic sur la mention "epub2" ou "epub3" : une nouvelle fenêtre s'ouvrira, il suffira alors de cliquer sur le bouton bleu "Télécharger".
 
Bonne découverte 😄
 
 
 
 

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