Fiche technique :
Scénariste : Tony Lee
Illustrateurs : Mark Buckingham et Matthew Dow Smith
Traducteur : Yoann Boisseau
Titre : Doctor Who : À la croisée des mondes
Série / Volume : Doctor Who comics volume 8
Editeur : French Eyes
Nombre de pages : 100
Date de parution : Avril 2013
Quatrième de couverture :
Le Docteur, dernier survivant d'une race appelée les Seigneurs du Temps, voyage avec ses compagnons à bord du TARDIS, le célèbre vaisseau à l'apparence d'une cabine de police londonienne.
Avant de se poser sur une planète aux univers parallèles multiples dans le but d'y passer quelques jours de vacances, il est préférable de vérifier qu'elle n'est pas sur une faille temporelle instable, surtout lorsqu'un vaisseau sontarien vient s'y écraser, provoquant l'éclatement de tous les univers !
Avis :
J'ai eu la possibilité de lire Doctor Who : À la croisée des mondes grâce à l'opération Masse critique du site Babelio. Merci à eux, ainsi qu'aux éditions French Eyes, pour m'avoir fait parvenir ce comics.
Doctor Who : À la croisée des mondes contient deux histoires indépendantes sur le thème du voyage dans le temps et des mondes parallèles. Le Docteur est ici accompagné de Rory Williams et d'Amy Pond, ce qui situe clairement ces histoires dans le cadre de la onzième incarnation du Docteur, plus précisément les saisons 6 ou 7 de la série TV Doctor Who. Voilà pour le contexte. Maintenant, passons au contenu de la bande dessinée.
Histoire n° 1 :
En route pour assister à la finale de la coupe du monde de football au Wembley Station (1966), le TARDIS dépose les trois compagnons mille ans trop tôt, en plein conflit entre vikings et anglo-saxons. Le Docteur mettra en œuvre un moyen original pour pacifier une situation explosive.
Cette première histoire, assez courte, est pour moi la mieux dessinée. Les gros plans sont assez beaux et détaillés, et les personnages parviennent - un peu - à ressembler à leurs doubles de la série TV. Les autres cases sont par contre peu détaillées et plutôt moches, avec des personnages minimalistes et très peu de décors. L'histoire en elle-même est intéressante, l'ambiance est farfelue, j'ai passé un bon moment en la lisant.
En route pour assister à la finale de la coupe du monde de football au Wembley Station (1966), le TARDIS dépose les trois compagnons mille ans trop tôt, en plein conflit entre vikings et anglo-saxons. Le Docteur mettra en œuvre un moyen original pour pacifier une situation explosive.
Cette première histoire, assez courte, est pour moi la mieux dessinée. Les gros plans sont assez beaux et détaillés, et les personnages parviennent - un peu - à ressembler à leurs doubles de la série TV. Les autres cases sont par contre peu détaillées et plutôt moches, avec des personnages minimalistes et très peu de décors. L'histoire en elle-même est intéressante, l'ambiance est farfelue, j'ai passé un bon moment en la lisant.
Le Docteur, Rory et Amy |
Histoire n° 2 :
Le Docteur, Amy et Rory passent quelques jours de vacances à Multiworld, un vaste complexe construit sur une fluctuation stabilisée de faille temporelle. Treize mondes différents permettent une immersion totale dans l'histoire de la Terre, à des périodes aussi différentes que la préhistoire, la conquête de l'ouest américain ou la seconde guerre mondiale. Les vacances se passent pour le mieux jusqu'à l'arrivée d'un vaisseau sontarien en piteux état...
Cette seconde histoire est plus développée et plus intéressante que la première. Elle fait intervenir de nombreux personnages, des technologies extraterrestres, il y a beaucoup d'action, de poursuites, de retournements de situation, le tout en étant fidèle à l'ambiance loufoque de la série TV. J'aurai pu prendre beaucoup de plaisir à la lire s'il n'y avait eu ces dessins approximatifs, bâclés, pour ne pas dire immondes ! Les personnages sont difficilement reconnaissables, tout en angles et en ombres, parfois à peine esquissés, avec des visages lisses, sans yeux ni bouche.
Les postures sont statiques et les couleurs ternes, pour résumer j'ai détesté. Et pourtant, je ne suis pas quelqu'un de difficile.
Ces illustrations ont vraiment rendu la lecture de cette seconde histoire laborieuse, je n'ai malheureusement pas réussi à passer outre... C'est vraiment dommage car au final il ne me reste qu'une impression de grand gâchis.
Dernier point gênant, et je m'arrête là sinon vous allez finir par penser que je râle tout le temps (^_^') : il n'y a aucune séparation entre les deux histoires, si ce n'est une illustration grand format (et un changement radical de style !). Mais ce n'est pas une vraie séparation dans la mesure où des illustrations pleine page, il y en a même à l'intérieur des histoires ! J'aurais apprécié une page de titre au début de chaque histoire, ou alors un petit sommaire, avec le titre de l'histoire, le nom du dessinateur et la pagination ; ce n'est pas grand chose, mais c'est bien pratique et là cela m'a vraiment manqué car je ne sais pas qui de Mark Buckingham ou Matthew Dow Smith a réalisé les plus belles planches...
En conclusion, j'ai trouvé les histoires intéressantes et amusantes, bien dans l'esprit de la série TV, mais les illustrations sont vraiment trop inégales et ont un côté bâclé qui m'a vraiment gêné ; pour moi, il s'agit d'une bande dessinée à réserver aux fans inconditionnels de la série qui souhaiteraient absolument tout posséder...
Notation :
6,5/10.
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