Auteur : Agnès Martin-Lugand
Titre : Les gens heureux lisent et boivent du café
Editeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 208
Date de parution : Juin 2013
Résumé :
« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.
Critique :
Au début de l'histoire, Diane a tout pour elle : un mari aimant, une fillette adorable, un café littéraire (Les gens heureux lisent et boivent du café) qu'elle gère avec mon meilleur ami, une vie aisée et paisible... Tout bascule le jour où un accident de voiture lui prend son mari et sa fille. Anéantie, Diane se replie sur elle-même et arrête de vivre. Elle n'accepte pas la disparition de sa famille, refuse d'aller se recueillir sur leurs tombes et reste prostrée à longueur de journée, ressassant les souvenirs des jours heureux. Seul son meilleur ami tente de la sortir de cette apathie. Sur un coup de tête, elle décide d'aller s'installer dans un petit village d'Irlande où elle va réapprendre à vivre, petit à petit, au fil des rencontres, menant un combat quotidien contre le désespoir qui l'habite.
Après un début bouleversant, l'histoire prend un ton plus léger. Les personnages sont attachants, bien qu'un peu trop stéréotypés à mon goût. Diane n'a pas un caractère très sympathique (et cela date d'avant la tragédie), mais on suit quand même avec intérêt et émotion sa reconstruction. Le final évite la facilité, ce qui aurait fait tomber le roman dans la catégorie "romans à l'eau de rose", et apporte une note d'espoir bienvenue.
Après un début bouleversant, l'histoire prend un ton plus léger. Les personnages sont attachants, bien qu'un peu trop stéréotypés à mon goût. Diane n'a pas un caractère très sympathique (et cela date d'avant la tragédie), mais on suit quand même avec intérêt et émotion sa reconstruction. Le final évite la facilité, ce qui aurait fait tomber le roman dans la catégorie "romans à l'eau de rose", et apporte une note d'espoir bienvenue.
Notation :
8/10. Une auteure à suivre...
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